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Ce que la guerre nous a pris[PV Ace & Alan]

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Alan M. Davis
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Alan M. Davis

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MessageSujet: Ce que la guerre nous a pris[PV Ace & Alan] Ce que la guerre nous a pris[PV Ace & Alan] EmptyJeu 31 Jan - 11:55




Ce que la guerre nous a pris

« ...Elle ne le rend pas» ►
Deux années ont passé. Deux longues années de guerre. Une guerre pour laquelle je me suis impliqué, une guerre que j’ai menée en première ligne. Une guerre qui m’a tout prit.
Depuis quand ma vie s’est-elle cassée à ce point ? J’ai beau remonter le fil de mes souvenir, je ne parviens pas à remonter à la source. J’ai l’amer sentiment de m’être condamné moi-même du jour où je me suis impliqué. Et pourtant j’avais tellement besoin de ça, tellement besoin de m’accrocher à mes valeurs, et d’être actif pour leur réalisation.
Je ne sais plus.
Mon esprit se perd de jours en jours à savoir si les décisions que j’ai prises étaient les bonnes ou non. Et si j’avais agis autrement, qu’en serait-il aujourd’hui ? Seraient-ils encore là ? Pourraient-ils me tendre à nouveau leurs sourires ? Le froid dans mon cœur se serait-il amoindri ? Quelqu’un. Pitié, quelqu’un pour répondre à ces questions qui me tourmentent et dont je ne trouve pas la réponse.
Je sors des cuisines, incapable désormais de siéger auprès de mes collègues de Poudlard à la table de la grande salle. Les entendre parler joyeusement, de façon si insouciante m’est insupportable. La couleur rougeoyante des confitures offertes sur cette nappe d’un blanc immaculé me rappelle au sang qui a coulé à flot au nom de la liberté. Liberté. C’est bien cette seule chose qui me tiens en vie, car c’est pour elle que nous avons combattus. Un sacrifice immoral en son seul nom, alors que tout aurait pu être si facile…
Mes pas me mènent à ma chambre mais là encore je n’y trouve rien à faire si ce n’est resté, là, assis et impuissant devant une situation qui me dépasse. Je fais les cent pas, me prépare à une journée qui comme tous les dimanches que j’ai connu jusque lors restera improductive et morne. Je tente de me concentrer sur la préparation des cours que je dois tenir, sur l’enseignement que je vais offrir à mes élèves, mais au fond, je rabâche les mêmes choses depuis des années à des gamins qui la plupart du temps n’en ont que faire. Et comme je n’ai pas l’autorisation de leur apprendre en des termes directs la raison pour laquelle ma matière est enseignée, je n’ai même pas droit au sel que pourrait m’apporter leurs petites expressions effrayées.

Les heures passent. J’enchaîne les lectures, les préparations, mais rien ne m’enchante vraiment. Ai-je déjà vraiment été enchanté d’ailleurs depuis la fin de la guerre ? A répondre comme ça je dirai non.
Bientôt cet ennui et cette douleur lancinante qui me fait tourner la tête m’agacent. Attrapant mon manteau à la volée, je transplane direction Pré-au-Lard. Pourquoi ? Parce que la dernière fois que ma vie a connu un réel revirement heureux c’est ici que tout avait commencé. Dans une ruelle sombre, sous un regard curieux et surpris. Oui, c’est ici qu’il y a plus de deux ans j’ai rencontré Kyle Lake. Son souvenir m’élance le cœur, car je dois bien l’admettre, il me manque. Terriblement. Et ça n’a jamais vraiment cessé par ailleurs, car dans les instants où je cru mourir, et dans les rares nuits qu’on me laissait pour dormir, toujours son souvenir était près de moi. J’ai eu beau le chasser de mon esprit, souhaiter rayée cette existence, véritable faiblesse, de ma vie, rien n’y a fait. Et je ne suis pas du genre à m’abaisser à un sort d’oubliette.
Voilà donc où j’en suis. Mes pas refont ce chemin que j’ai déjà fait des milliers de fois avant, à la différence que cette fois je n’ai vraiment aucun but. J’entre dans une librairie, y reste quelques temps, feuillette, puis repars. Dans la rue soudain, deux gamines m’arrêtent.
« Vous êtes Alan Davis n’est-ce pas ? ». Mince, j’en avais presque oublié ce jeu grotesque de popularité… Faisant de mon mieux pour paraitre agréable, je leur tends mon plus beau sourire avant de les laisser glousser et rougir. Une photo, deux autographes signés sur des bouquins de cours, seul support qu’elles aient eu, et me voici de nouveau libre.

Cela aussi, c’est un aspect de la guerre dont je ne me doutais pas un instant, et qui étrangement me déplait. Auparavant j’aurai tant profité de cette attraction du héros… Et j’aimerai pouvoir le faire d’ailleurs ! Seulement après plusieurs essais vains il a bien fallu que je reconsidère ce que j’ai toujours été. Je ne peux plus être l’Alan d’avant car désormais, un simple geste brusque de mes partenaires peut me conduire à la crise d’angoisse ou à la fureur.
Andrew me certifie que quelque part c’est une bonne chose pour moi, que la guerre m’a fait grandir. J’ai surtout l’impression qu’elle m’a transpercé de part et d’autre sans me laisser la moindre chance de guérison. Et de me trouver si impuissant est encore plus pénible. Alors que je continue ma promenade matinale, j’entends alors des chuchotements s’élever à quelques mètres de moi. Un groupe de gosses ? A non, il y’a aussi des parents dans tout ça. Et vue leurs sourires enjoués, j’ai conscience de ce qu’il va m’arriver si je ne déguerpi pas bien vite. Je presse le pas, entre volontairement en plein cœur du marché pour me mêler à la foule, et à la première occasion je me glisse derrière la porte en bois d’un magasin.

A peine suis-je dans l’établissement qu’une violente odeur sucrée vient me piquer les narines. Mes yeux font le tour de la pièce. Honeudukes. Difficile de trouver moins approprié comme endroit pour l’acariâtre que je suis en ce moment, mais contre toute attente je finis par me décider à rester. Il fait chaud ici, et le magasin est presque vide.
Je déambule, observant avec attention les mille et une variétés de bonbons offertes. Devant l’étale des chocogrenouilles, une petite pancarte en carton avertis que désormais, en plus de toutes les cartes à collectionner déjà disponibles, de nouvelles à l’effigie des héros de la guerre sont sorties. Je ne manque pas d’esquisser un sourire en imaginant la tête crispée d’Andrew sur une de ces cartes pour gosse. Ça doit valoir le détour. Je continue, quand soudain derrière moi une voix m’interpelle.

- « Alan ? »

Pendant ce qui me semble une seconde, je m’apprête à envoyer l’importun se faire voir, mais je comprends très vite, rien qu’au ton de la voix que la personne que je ne vois toujours pas me connait personnellement. Je me retourne lentement pour découvrir un homme habillé comme un vendeur. Il me dévisage incrédule, mais j’ai beau faire un effort considérable en matière de mémoire, rien à faire. C’est donc sur un ton des plus détachés que je l’interroge :


- « On se connait ? »





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MessageSujet: Re: Ce que la guerre nous a pris[PV Ace & Alan] Ce que la guerre nous a pris[PV Ace & Alan] EmptyMer 6 Fév - 20:47

ce que la guerre nous a pris.
Alan and Wyatt


« Vous avez besoin d'un conseil ? » La guerre, c'est quelque chose que je comprends pas. De la violence et des combats pour gagner un territoire, faire imposer des idées ou encore gagner une lutte de pouvoir. Et j'ai beau être sorcier, je connais l'Histoire des moldus. Les anglais qui ont fermement bataillé pour vaincre l'Allemagne nazie, qui voulait occuper l'Europe. Et des morts, partout, tout le temps. Des gens qui espèrent revoir un oncle, un frère ou père parti sur le front. L'angoisse d'être attrapé, poursuivi, envoyé de ces camps de concentration où l'on vous fait travailler jusqu'à l'épuisement physique ou la mort. Et ceux qui ne vous font jamais revoir le jour. Se battre tous les jours pour avoir une misérable chose à manger, à boire. Se cacher le plus possible, se faire complètement oublier. Certains sont devenus fous, certains ont encore l'impression d'entendre les bombes siffler au dessus de leur tête. C'est un épisode épouvantable et traumatisant que je suis heureux de n'avoir jamais vécu. Dans le monde sorcier, c'est autre chose. Il y a toujours eu ce combat entre l'ombre et la lumière, mais je n'y ai pas pris part. Pas par égoïsme ou encore par lacheté, mais simplement que j'avais un bébé à protéger. On m'avait séparé de l'amour de ma vie, ça avait été un grand choc pour moi. Cinq ans que nous étions en couple, sans avoir eu de problèmes ensemble, et on me l'enlevait. Un coup dur, vraiment dur. Je suis rapidement tombé en dépression, cela a duré un an. Mais jour après jour, avec l'aide précieuse de mon meilleur ami et de ma fille, j'ai remonté la pente. J'ai retrouvé le goût de sourire, de rire, de m'émerveiller devant tout et n'importe quoi. De plus, je ne pouvais pas me permettre de perdre mon emploi à Honeydukes. J'aimais réellement cet endroit et cela me permettait de subvenir à nos besoins. Depuis, je suis redevenu le même. Souriant, agréable mais volcanique si jamais on me cherche trop. Faut pas pousser mémé dans les orties. Je n'ai donc pas connu l'enfer de la guerre sorcière. Parce que je ne voulais pas entraîner ma famille dans ce bordel intégral, ce bazar où il fallait absolument choisir entre bien et mal. Je suis resté neutre, et je le serai probablement toujours. Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. Et je supporte encore moins d'avoir quelqu'un sous mes ordres.

« Les chocogrenouilles sont en promotion pendant toute la semaine. Profitez-en ! » Je regarde les enfants courir vers le rayon adéquat en souriant tendrement. C'est aussi un des aspects que j'apprécie le plus dans ce magasin, la présence des petits comme des grands. Je suis vraiment gâteux avec les premiers parce que je me sens le besoin de les protéger, de les rendre heureux. Je vois ma fille en eux, ma jolie Aaliyah qui a déjà deux ans. Avec ses bouclettes brunes et son regard mordoré, elle est presque le portrait de son père. Père que j'espère revoir au plus vite, cela fait quelques jours que nous nous sommes quittés dans la maison d'hôte. J'espère qu'il va bien, il me manque terriblement. En attendant, j'erre dans la magasin, en quête d'âmes à aider. J'aime beaucoup ce travail parce qu'il y a le contact avec le client. Je suis vachement extraverti et j'aime beaucoup parler avec les personnes qui m'entourent. On apprend tellement de petites choses, d'histoires, d'anecdotes intéressantes en échangeant quelques mots avec les autres. Je pique un fizwizbiz dans le pot qui nous est réservé avant de marcher dans l'allée principale quand je remarque une silhouette qui m'est plutôt familière. Des cheveux mi-longs, une posture plutôt droite. Mais un léger relâchement. Je m'approche, alors qu'il est dos à moi. « Alan ? » Alan est un homme que j'ai rencontré il y a un certain moment, avant la guerre en fait. Et il a essayé longtemps de me faire des avances. Il n'y allait pas de main morte, mais je suis fou amoureux de mon serpent alors ça ne me touche pas du tout. Combien de fois est-ce que je l'ai rembarré ? Mais au fond, on a une sorte de relation amicale, je pense. Je ne l'ai plus jamais revu depuis, et ça me fait bizarre de le revoir après tout ce temps. Mais il a pas l'air de me remettre. J'ai pas tant changé que ça, si ? Pourtant il me répond, détaché comme pas deux. « On se connait ? » J'hausse un sourcil ironique. C'est bien marrant de voir que les gens qui essayaient le plus de vous approcher sont ceux qui vous reconnaissent le moins après du temps loin d'eux. « On reconnaît plus son vendeur de sucre d'orge préféré ? » Avec un sourire en coin amusé, s'il vous plaît.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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