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Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON]

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Alan M. Davis
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Alan M. Davis

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MessageSujet: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyMer 21 Nov - 13:07




Entretien Acidulé

« I'll push you in my adult desire » ►
L’hiver avait gagné le monde, faisant glisser sur le décor de Pré-au-lard ses premiers flocons. Le froid est sec, mordant, l’endroit recouvert d’un blanc immaculé. Le soleil paresseux est allé se coucher de bonne heure, laissant place à la nuit noire alors que sonne tout juste la fin de l’après-midi.
Dans la cohue générale se pressent des sorciers par centaines : on va, on vient, les clochettes des boutiques ne cessent de tinter à tout va. A l’approche des fêtes de fin d’année, chacun cherche de quoi contenter une personne chère pour Noël. Au moins, même la conjoncture noire n’a pas altéré l’esprit des fêtes. C’est déjà ça pensait Alan.
Mais pour l’heure, la rue principale ne l’intéressait pas. Au contraire, c’est avec le plus grand soin qu’il évita un à un les obstacles de cette foule pour rejoindre les ruelles sombres et étroites.
L’homme qu’il attendait avait été son amant autrefois à Poudlard. Il ne pouvait le nier, aussi sérieux qu’il puisse se montrer en ce qui concernait son travail ou la résistance, il était un homme volage. Papillonner de corps en corps était son activité favorite, et cela depuis les prémices de son adolescence. Comme tous les garçons de son ancien dortoir, il avait commencé par se pencher sur la gente féminine, il y avait goûté à l’extrême. Il avait tout obtenu de celles qu’il désirait, c’était ensuite penché sur celles qui le repoussaient, « histoire de voir », et enfin avait achevé ses plaisirs sur celles dont le cœur était déjà occupé. Et puis, un soir, sans que rien ne le laisse présager, il avait sauté le pas. Il connaissait le corps des femmes sur le bout des doigts, peu étonnant alors qu’il tourne sa curiosité vers l’autre genre. Les hommes étaient plus attirant en ce sens que ce genre de relation semblait tabou, interdite. A son époque personne ne s’en vantait, et même ceux qui l’assumaient parfaitement ne le criait pas sur tous les toits pour autant. Et puis, avec la période sombre qui s’était installée, ce genre de choses était devenu proscrit. Il ne pouvait s’en défaire pourtant. Il aimait la chair. Homme ou femme quelle importance, seul le plaisir lui importait.
Il le cherchait partout, à tout moment, dans tout acte. Aucune expérience ne semblait le rebuter. Il trouva même son plaisir dans la douleur, dans la sienne comme dans celle de l’autre. A chaque fois, ses amants de longs termes s’essoufflaient de sa soif sexuelle, finissaient par le quitter en le traitant de fou. Aucune limite imposée. Tout, il voulait tout.
Et justement, l’homme qu’il s’apprêtait à retrouver avait été l’un de ses fuyards. Alan l’avait particulièrement apprécié, notamment lorsque ce dernier lui avait fait découvrir la salle sur demande, devenu le théâtre de leurs aventures passionnées. Un temps il l’avait imaginé comme son double, comme un être enfin capable de supporter sa volonté et de la soutenir.
Il s’y était cassé les dents. Le bel éphèbe avait capitulé lorsqu’Alan avait eu la malheureuse idée d’ajouter un peu de sang à leurs étreintes. Pourtant, sept ans plus tard, son hésitation semblait avoir disparu.

Il l’avait retrouvé par hasard au cours de ses recherches. Il avait besoin d’un nouvel informateur, le dernier ayant été arrêté pour haute trahison et envoyé sans conditions retour à Azkaban, et c’est ainsi que la vie les avaient remis sur le même chemin.
Adossé à une lourde porte de bois humide et grinçante, les yeux plongés vers les pavés sombres de la ruelle, il attendit là un instant. Le jeune homme ne fut pas bien long à se montrer.
Tremblant, il questionna Alan sur le sujet de leur présence ici. Evidemment, l’homme avait des informations, mais ne se savait pas encore prêt à les révéler. Alan devrait donc l’en convaincre, et il avait déjà une certaine idée du moyen qu’il utiliserait pour obtenir ce qu’il désirait.
D’un ton clair et hautain, il lui dit sans l’once d’une peur dans la voix ce qu’il cherchait, qui il cherchait, et surtout qu’il le savait en possession de ces informations tant convoitées. Le plus blême commença par démentir, se débattant malhabilement dans un tonneau d’explications sans queue ni tête. Il ne voulait pas parler. Il le ferait quand même.
Attrapant l’homme par la nuque, Alan l’avait brusquement plaqué contre la porte, inversant leur rôle avec une brutalité qui rappela aussitôt à l’autre de quoi il était capable. Pâle au possible, il pensait certainement se faire battre, mais très vite, la douleur du coup de poing qu’il attendait fut remplacée par la sensation des lèvres brusques d’Alan posées sur les siennes. Brusque, violent, Alan força le barrage de ses lèvres pour venir trouver sa langue. La force qu’il mettait dans sa main pour le tenir à sa merci semblait plus parlante encore que l’acte lui-même. Alan était quelqu’un d’impulsif, de violent. Il obtenait toujours satisfaction, et ce parce qu’il était patient et confiant au possible. Lui, au contraire, tremblait chaque jour pour sa vie. Travaillant au ministère, il se terrait dans un stupide mutisme qui, selon lui, était nécessaire dans une époque où tout ce que l’on pouvait dire se voyait retourné contre vous le lendemain. De même, il ne regardait jamais droit devant lui, se contentant de fixer ses pieds pendant sa marche. Malgré son évidente homosexualité, il avait pris sur lui et s’était marié à une ancienne camarade de dortoir pour qui il n’avait pas une once d’amour ou de désir. Il ne l’avait touché que très peu, juste assez pour qu’elle puisse tomber enceinte. Plus rien depuis.
De ce fait, lorsqu’un hibou lui était parvenu portant un message signé Alan Davis, il s’était précipité dans la gueule du loup, n’avait pas hésité, et voilà qu’il se trouvait pris au piège. Ce n’était pas désagréable en soi, tout au contraire, malheureusement, le pauvre fonctionnaire savait bien que ce traitement aurait pour prix des choses qu’il se refusait de dire.
Et justement, Alan commença à l’oppresser. La main qui lui tenait la nuque gagna en poigne, lui coupant le souffle.


- «Amaël… Dis-moi ce que je veux entendre » Avait-il soufflé avant de se ruer à nouveau sur lui.
Le dénommé Amaël sembla défaillir. C’en était trop. C’était trop fort, trop bon, et cela arrivait à un moment donné de sa vie où sa vie amoureuse était inexistante. Comment lui résister ? Il suffisait de dire discrètement ce qu’il savait pour en avoir plus. Il se savait manipulé, mais dans les bras d’Alan, c’était juste jouissif. Par ailleurs, ce dernier n’en finissait plus de faire courir ses mains sur son corps, agaçant chaque pore de sa peau, s’amusant du contraste qu’il provoquait entre le froid de l’air et la chaleur de sa main.
Bientôt, Amaël ne pus retenir plus longtemps ses gémissements, et c’est en y collant sa bouche de plus belle qu’Alan lui imposa le silence pour mieux le faire parler ensuite.
C’est alors qu’un bruit furtif atteignit les oreilles d’Alan. A proprement parler, il n’y avait pas eu de bruit, à peine le son d’un froissement de tissu, d’une respiration entrecoupé.

Alan avait alors tourné les yeux en direction de la source de ce bruit. Une silhouette se dessina à ses yeux, et la seconde qui suivie, il fondit sur le visage d’Amaël tout en approfondissant son baiser, habile moyen de couvrir l’identité de son précieux informateur. La silhouette était celle d’un garçon assez jeune, et surtout, et cela il le découvrit au premier regard, celle d’un élève de Poudlard. Un Serdaigle plus précisément. Comment confondre ces couleurs bleu et argent avec d’autres ?
Le garçon semblait interloqué au possible. Stoïque, il ne bougeait pas d’un pouce tandis que sous ses yeux se dessinait le tableau passionné de l’étreinte d’Alan et Amaël.
L’esprit du professeur d’Occlumancie ne fit qu’un tour. Que faire ? Fuir ? Inutile. Sauter sur le gamin et lui infliger un sort d’oubli ? Trop dangereux, il était professeur après tout. Alors, il opta pour la solution la plus adaptée : la provocation. Plantant son regard brun dans celui du jeune garçon, il le provoqua du regard tout en poursuivant de façon toujours plus suave son baiser. Avec une impudeur sans nom, il laissa glisser sa langue sur les lèvres d’Amaël pour venir les mordiller avant de reprendre définitivement possession de son informateur. Leur conversation silencieuse dura plusieurs minutes.
Par ce seul regard, Alan semblait le menacer, et l’appeler au silence en même temps. Désireux d’intimider l’importun, il se détacha enfin d’Amaël pour glisser d’une voix suave à l’adresse du visiteur :


- « Tu as quelque chose à me dire gamin ? »

La seconde qui suivit, ce dernier partit calmement sans demander son reste. Alan fronça légèrement les sourcils, il n’avait pas l’air forcément intimidé, ni même alerté par cette intervention. Mais il était partit sans voir le visage d’Amaël, et c’était là le principal.


Il avait ainsi écourté leur rencontre, obtenu les informations qu’il désirait, et eut même la promesse de le revoir. Mais ce gamin l’intriguait plus que de raison.
Et pour cause, dans les semaines qui suivirent, il n’eut aucun mal, tant à la table des professeurs qu’en cours de le reconnaître. Ainsi le jeune Kyle Lake connaissait son vilain penchant. Et bien ! Il n’était pas tombé sur le plus faiblard de ses élèves pour le coup, mais le défi ne lui plaisait que davantage. Il n’avait pas obtenu de réaction à proprement parlé ce fameux jour dans la ruelle de Pré-au-lard, alors il se jura que c’est à Poudlard qu’il obtiendrait le silence du garçon.

Le cours s’acheva sans encombre. Il faisait cela plusieurs fois chaque jours, sa petite prestation faisait un certain effet, notamment parmi les élèves de la gente féminine, mais ce soir-là, c’était un garçon qui l’intéressait. C’est donc le plus simplement du monde qu’à la fin du cours, attendant bien que ce dernier se retrouve dans le cadre de la porte, qu’il l’appela.


- « Kyle Lake ? Tu peux revenir un instant s’il te plaît ? J’ai besoin d’avoir une petite discussion à ton sujet »

Aussitôt dit, les amis du dit Kyle filèrent sans se poser plus de question. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, ils furent enfin seuls. Toujours posté près de la porte, Kyle attendait que son professeur le rejoigne. Sale petit bourge, grinça Alan dans sa tête avant de se mettre en marche.
Lentement, il marcha en direction de sa « proie », puis, avant d’émettre le moindre son, fit claquer le verrou de la porte, les yeux toujours plongés dans ceux de Kyle, un sourire séducteur plaqué sur son visage, il le dévisagea en attendant une réaction de sa part.


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyJeu 22 Nov - 19:42




Entretien Acidulé

« You can be my Daddy » ►
Le froid me gelait toutes les extrémités de mon corps, rendait mes mouvement plus lents et crispait mes muscles sous mes multiples couches de vêtements. Mais tout ça ne me gênait pas. J'avais toujours aimé l'hiver, cette sensation lorsque le vent glacé vous mord le visage et que chacune de vos inspirations se transforment en ce nuage éphémère qui disparaît presque aussitôt. C'était bientôt Noël, et tout Pré-au-Lard était en fête. Les illuminations, les sapins, les gens qui sortent des boutiques les bras chargés de paquets toujours plus gros les uns que les autres. Il y avait cette euphorie dans l'air, qui me donnait envie de rendre mon déjeuner. Depuis mon entrée à Poudlard, Noël était devenu cette période de l'année où je me prenais toutes ces choses que je fuyais constamment en pleine gueule. Ma famille m'avait tout simplement rayé de la carte. Car en plus de ne pas être un Serpentard, les efforts que je mettais pour devenir membre de l'ODT ne suffisaient pas. Non, ils avaient appris assez tôt que bien que les formes féminines me soient un régale, je ne m'en satisfaisais plus. Leur Kyle aimait dominer des hommes aussi. Les vacances de Noël seront bientôt là, et ça sera la même rengaine. Mon père qui se retient de me cogner, parce que non, il ne tombera pas aussi bas, et ma mère qui pleur tous les soirs. On en parlait jamais, mais je savais que c'était cette accumulation de déceptions qui avait poussé ma famille à me considérer comme une partie du décors et rien de plus. Pourquoi je ne fais pas comme tous ces gens qui décident de détester leur famille et de passer à autre chose, je ne sais pas trop. Peut-être parce qu'ils représentent la seul forme d'amour qu'on m'ait jamais porté et que leur tourner le dos c'était comme tourner le dos à ça, pour toujours.
J'étais à Pré-au-Lard pour une raison : trouver un cadeau pour mon père. Aucune idée en particulier ne m'avait traversé l'esprit. Il ne me dirait pas merci et ne serait pas content dans tous les cas. Je ne savais même pas vraiment pourquoi je continuais de leur acheter des cadeaux. Après avoir fait plusieurs boutiques de chaudrons, je finissais par me diriger vers un marchand de livres de luxe et me décidait enfin à lui acheter l'autobiographie d'un célèbre sorcier de l'ODT, édition deluxe. Je ressors de la boutique, faisant tinter une clochette parmi tant d'autres, et file à travers la foule. J'avais hâte de rentrer, et je connaissais un raccourcis. Il me faisait passer par quelques ruelles à l'écart du centre-ville où je faisais parfois des rencontres particulières mais je n'étais pas du genre à fuir lorsqu'il s'agissait de taper sur quelque chose. Par contre, une rencontre comme ça, je n'en avais encore jamais faite. Je me stoppe à l'entrée de la ruelle, surpris d'y trouver quelqu'un. Mes yeux passe d'un type à l'autre, et il ne me faut pas longtemps pour comprendre la situation. Mais ce mec, qui est en train d'embrasser ce type contre le mur.. C'est.. Oui, je le reconnais, aucun doute la dessus. Mr Davis, professeur d'Occlumancie. Tiens tiens. Il a remarqué ma présence, et plante son regard dans le mien. Au début un peu surpris, je décide tout de même de soutenir son regard, sans trop savoir pourquoi. Il continue son manège, et je commence à me sentir serré dans mon jean, bien malgré moi. Il me semble se passer une éternité avant qu'il ne s'adresse à moi.

« Tu as quelque chose à me dire gamin ? »

Plutôt culotté venant de quelqu'un qui venait de me violer des yeux pendant plusieurs minutes. Mais je préfère juste repartir, pas sur que chercher le conflit soit la meilleure idée à l'instant. Alors que je me remet en route vers Poudlard, je ne peux m'empêcher de revoir ses yeux qui me fixent, et je me mords la lèvre inférieure un peu trop fort. Putain, c'est quoi son problème? Je ne savais pas quoi en penser, et je n'aimais pas ça. Rapidement, je fais le calcul. J'ai cours avec lui dans 3 jours, je voulais obtenir des informations avant ça.

Et des informations, j'en obtiens assez rapidement. En l'observant du coin de l'oeil dans le château ou en posant la bonne question à la bonne personne. Apparemment, Mr Davis fréquente beaucoup de personnes connues pour faire partie de la Résistance. Un peu trop pour que ça ne soit qu'un hasard. Le jour du cours approche, mais rien ne se passe. Je suis revenu au stade d'un élève parmi tant d'autre. Peut-être qu'en fait il ne m'a pas reconnu, ce jour-là, dans la ruelle. Et si c'est le cas, j'aurai alors un mouvement d'avance sur lui. Parce que oui, je comptais bien mettre à profit ce que je savais. J'avais plusieurs idées en tête, qui allait du fait de simplement le faire chanter avec cette information, ou aller jusqu'à essayer de le sauter pour pousser le vice plus loin, et obtenir des informations directement de cette façon. J'avouais avoir un penchant pour la deuxième solution, après tout, d'après ce que j'avais pu en voir, être son amant ne devait pas être de tout repos. Mais manipuler un professeur de cette façon là, c'était risqué, très risqué. Le cours touche à sa fin et je sors de mes pensées, regroupe mes affaires et me prépare à sortir. Je me dis que cette semaine, il fallait que je trouve un moyen de lui parler, une aide à finir un devoir devrait faire l'affaire. J'étais sur le point de sortir quand l'improbable se produit.

« Kyle Lake ? Tu peux revenir un instant s’il te plaît ? J’ai besoin d’avoir une petite discussion à ton sujet »


Je m'arrête net. Milles questions me traversent la tête. C'est pour parler du cours? De ma dernier note d'examen? Mais j'ai toujours eu de bons résultats ça n'a aucun sens. Alors pourquoi? Il m'aurait reconnu? Et pourquoi ne rien avoir dit pendant plusieurs semaines? Je me retourne et me met à côté de la porte, laissant place aux derniers élèves quittant la salle. Et j'attends, j'attends qu'il me rejoigne, au moins ça me laisse le temps de réfléchir à ce qui est sur le point de se passer et de retrouver un semblant de calme intérieur. Il s'approche de moi, ferme la porte en enclenche le verrou tout en plongeant son regard dans le mien. J'y lis la même étincelle que ce jour-là. Et ce sourire qu'il m'affiche. Je m'attendais à à peu près tout sauf ça. Que mon prof soit en train de me faire du rentre dedans. Mon plan serait peut-être moins compliqué que j'y pensais. Mais surtout, rester calme, garder le contrôle, et jouer les innocents. Je lui lance un sourire qui se voudrait gêné et passe une main dans mes cheveux.

« Vous vouliez me parler de quelque chose, m'sieur? »

Je passe ma langue sur ma bouche, pour humidifier mes lèvres. Oui non, simple tic, pas de tentative de séduction. Vraiment pas mon genre. Je baisse les yeux, comme un élève craignant d'avoir fait quelque chose de mal. C'était parfait. Je sentais son regard sur moi, et son regard avait quelque chose de puissant qui me donnait envie de lui sauter dessus.

« Est-ce que j'aurai fait quelque chose en particulier? »

Comme te regarder baver sur les amygdales d'un inconnu dans une ruelle sombre de Pré-au-Lard, par exemple?


Kyle M. Lake & Alan Davis

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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyVen 30 Nov - 0:32




Entretien Acidulé

« Bad Teacher » ►
Comme il s’y attendait, le jeune Kyle a préféré jouer les innocents plutôt de s’immiscer sur la pente risquée de l’honnêteté. Cela ne l’étonne pas pour deux sous, et pour cause… Il en aurait fait de même. Il ne peut retenir un sourire en coin, il sait d’avance que la partie ne fait que commencer, mais un jeu l’a rarement autant excité.
Voilà ce gamin qui se passe la langue sur les lèvres. Avec un regard profond, il détaille ce tic, puis son interlocuteur en vient à lui s’il avait fait quelque chose en particulier.
Cette fois Alan ne peut retenir un rire bref mais sincère. Décidemment ce gosse est le plus piètre acteur qu’il ait jamais connu. Il ne peut retenir cette pensée qu’il le trouve craquant dans cette situation d’enfant sage, mais un simple rappel à ce qu’il a appris de lui récemment et cette douce impression s’évapore. Un joli minois, certes, mais une vraie tête de con à l’intérieur ! Rien que de repenser aux rapports le concernant, le plus âgé des deux en vient à serrer les dents.

Une punition douloureuse et des plus exemplaires. Voilà ce que méritent les gens de son genre. Mais il faut bien se rendre à l’évidence : ici, en cette époque noire, l’ennemi n’est pas ce pauvre gamin abruti de préjugés abjects, mais lui. Ceux qui défendent la cause de l’égalité, de la liberté sont ceux devant se cacher. Et ça, c’est une chose qu’Alan a bien du mal à faire. Se cacher. Oh bien sûr, certaines choses plus…privées, se doivent de l’être, mais en ce qui concerne sa façon de penser, Alan n’est pas genre à baisser la voix. Dumbledore l’a d’ailleurs repris plusieurs fois à ce propos. Leurs belles actions n’auront plus aucun sens si la résistance se voit violée, autant dire que dans de telles circonstances, il vaut mieux se montrer discret.
Mais lui n’est pas comme ça. Ne le sera certainement jamais. La discipline ne l’enchante guère, alors soit ! Changement de tactique.
Doucement, avec une lenteur des plus contrôlée, le voilà qui toise le jeune Kyle du regard. Le garçon, malgré sa silhouette fine semble tout de même athlétique, mais moins que lui. Même de taille Alan le surpasse. Très vite, remonte en lui le souvenir de son exhibitionnisme dans les rues de Pré-au-lard. Cela lui électrise le creux des reins une seconde.
Il pourrait le dominer. Là. Tout de suite. Cela fait si longtemps qu’il n’a pas touché une peau si jeune. Bien vite, la façon dont il le toise fait perdre sourire et candeur au Serdaigle qui semble se contracter.
Un sourire sadique au coin des lèvres, Alan s’approche. Encore. Encore. Encore. La silhouette de son élève vient taper dans la paroi de pierre qui forme le contour de la porte. D’un geste vif, Alan vient d’ailleurs y cogner son poing avec force.


- « Quelque chose de particulier ? » Répète-t-il en détachant les mots avec soin. « Va savoir. Que peut-on considérer comme particulier de nos jours ? »

Le plus jeune ne répond pas, laissant supposer à Alan qu’il est alors en position de force. D’une main vive et brusque, il vient alors frapper le plat de sa main contre le mur, encadrant le visage du plus jeune de par ce simple geste.

- « Un baiser espionné dans une rue sombre, est-ce quelque chose de particulier ? »

La franchise du professeur semble avoir surpris l’élève. C’est vrai qu’en général, les gens dotés d’un peu plus de savoir vivre et de prudence ne sont pas du genre à se vendre ainsi, mais Alan ne s’est jamais encombré de cela. A quoi bon faire mille détours lorsque la route est droite et toute tracé devant soi ? Il baisse la voix, parle alors en offrant son timbre le plus suave. Un simple jeu ? Oui et non, ce garçon qui le toise sous lui… Est magnifique.

Il le regarde, se perd presque dans sa contemplation. Les traits bruts de sa machoire, son regard en amande aussi froid que du métal... Son visage est sublime, dégage tant de sentiments contradictoires... Une idée vient germer en l'esprit du professeur. Oui, il pourrait... Ce serait à la fois un bon moyen de punir son élève pour en avoir vu plus que qu'il n'en fallait, et un merveilleux moment de délectation. Oh bien sûr il pourrait, mais ne dois pas. Il pourrait, et c'est tellement tentant. Sans qu'il ne s'en rende compte, le voici son visage à quelques infimes centimètres de celui de Kyle. D'une voix chaude il lui murmure alors :


-" Oui... Je pense que c'est assez particulier pour que cela mérite une punition"

L'instant qui suit, il frémit de sentir le gémissement du garçon contre ses lèvres. Pas un baiser cette fois. Une morsure. Une douce morsure. En effet, d'un geste rapide, l'aîné a attrapé les lèvres de son cadet, mordillant alors sa bouche délicieusement chaude. Il sent le puni se tendre sous lui.
Les représailles ne vont plus tarder à arriver. Mais les enfants turbulents sont ceux qui l'excitent le plus. C'est donc le corps en feu, l'esprit brouillé de ce qu'il prépare à sa belle victime qu'il s'écarte sans jamais couper court à leur regard.


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyJeu 6 Déc - 18:36




Entretien Acidulé

« Bad to the bone, Sick as a dog. » ►
A mes mots, Mr Davis se mit à rire. D'un rire sincère, qui semblait lui avoir échappé, et qui me confirmait donc une chose : il m'avait reconnu ce soir-là et ne croyait pas une seconde à ma prétendue innocence. C'est donc à toute allure que j'essayais d'envisager une autre stratégie, j'avais tout misé sur le fait que le professeur n'avait pas eu le temps de voir mon visage dans la ruelle mal éclairée de Pré-au-Lard. Mes regard ne le quittait pourtant pas, je ne voulais pas perdre le contrôle de la situation, je ne devais pas le laisser croire que j'allais juste sagement l'écouter me sermonner. Il était un sang-de-bourbe et n'avait donc rien à apprendre de lui. Sang pur, sang-mêlé, c'était aussi facile que deux plus deux, il était inférieur à moi. C'est alors qu'il se mit à me toiser, doucement, calmement. On m'avait déjà regardé de cette façon des milliers de fois, je ne comptais plus les fois où un type avait voulu m'impressionner avec un tel regard. Mais il y avait quelque chose dans les yeux d'Alan qui me faisait déglutir avec difficulté. Ses yeux noirs semblaient sans fond et me donnaient le vertige, mais je n'avais pourtant aucune envie d'arrêter de les fixer. J'étais comme un serpent sorti de son panier par le joueur de flûte. Hypnotisé, et effrayé. Effrayé? Je sentis une goutte de sueur froide rouler le long de ma nuque et je jurai intérieurement. Le regard de cet homme me glaçait le sang, quelque chose que pas même Alec Henderson ne m'avait jamais fait ressentir. De la peur qui m'excitait, oui, mais pas ce genre de peur. De quelques pas en avant, il se rapprocha de moi, et je reculai par réflexe, surpris par ce mouvement qui me sortit brusquement de mes pensées. Mon dos vint taper contre la paroi entourant la porte, mettant fin à toute tentative de fuite, et le poing de Davis frappa violemment la pierre non loin de mon visage. Je ne pus retenir un soubresaut de surprise, que je regrettais immédiatement. Putain, il était hors de question que je me laisse impressionner par un être impur comme ce dégénéré. Je ne répondais pas à sa première question, rhétorique de toute manière, espérant gagner du temps pour retrouver un semblant de calme intérieur.

« Un baiser espionné dans une rue sombre, est-ce quelque chose de particulier ? »

Ses mains encadraient à présent mon visage. C'était certain, mon professeur n'était pas du genre à tourner autour du pot. A l'évocation de la scène, des images me traversaient l'esprit, et je détournais le regard, gêné de la vague chaude qui traversa mon corps à cette pensée. Bordel mais qu'est ce qu'il m'arrivait? Détourner les yeux dans une situation pareille n'était définitivement pas mon genre, il fallait que je me ressaisisse, mais la proximité de son visage n'aidait en rien. Ses cheveux qui encadraient son visage me frôlaient presque, sa barbe de trois jours, ses épaules carrées qui semblaient pouvoir me recouvrir d'un instant à l'autre. Oui, je le trouvais terriblement attirant, mais il y avait autre chose. J'avais l'habitude d'être en présence de personnes qui m'excitent sexuellement, mais ce n'était pas juste ça, je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus et cette incompréhension me déstabilisait. Je parcouru à nouveau son visage des yeux, sa bouche fine et bien dessinée était légèrement entrouverte, sa fossette au menton dessinait parfaitement son visage. C'était donc ça. Je le trouvais beau. Magnifique. La réalisation de cette constatation toute simple me fit l'effet d'un électrochoc. Je n'entendis pas la phrase qu'il venait de murmurer, le tout n'ayant que provoqué un frisson incontrôlé, je n'en saisi que la fin : « punition ». Avant de pouvoir revenir à moi et poser sur lui un regard interrogateur, je sens son visage se rapprocher et ses dents se saisir de mes lèvres. Ce contact était la dernière chose à laquelle je m'attendais et je ne pus retenir un gémissement de surprise, que j'étouffai aussitôt en me mordant les joues du plus fort possible, priant intérieurement pour que mon interlocuteur n'ait rien entendu. Mon esprit s'était arrêté, ma tête n'était plus faite que de silence, seul mes sens étaient encore actif. De la peau sur de la peau, du chaud, oui, de la chaleur, et je me sentis soudain serré dans mon jean.
Lorsqu'il rompit le contact, je repris soudainement conscience du monde qui m'entoure. Je me sentais terriblement faible et je me détestais pour ça. Je m'étais laissé faire, comme un débutant. Par un sang-de-bourbe qui plus est. Le feu qui avait pris dans mon bas-ventre se répandit dans mon corps tout entier et se transforma en rage. Je plantais alors mes yeux dans les siens à nouveaux, je n'avais plus peur de m'y perdre. Mes yeux semblaient lui dire « Merci mais non merci. ». Je ne le laisserai pas jouer avec moi, j'étais celui qui jouait avec les gens, celui qui manipulait ses compagnons et qui obtenait toujours ce qu'il désirait, ça avait toujours était ainsi. Je soulevais un sourcil de mépris et croisait mes bras sur mon torse.

« J'ai déjà vu des professeurs se faire renvoyer pour moins que ça, Mr Davis. »

Le considérant encore bien trop proche de moi pour être tout à fait à l'aise, je pose deux mains à plat sur ses épaules et le repousse lentement mais surement. Je pouvais reprendre contrôle de la situation, tout ce qu'il s'était passé juste avant, tout ça n'était que du à la fatigue que j'avais accumulé dernièrement, j'en étais sur. Mais c'était une raison de plus pour trouver un échappatoire au plus vite, je n'étais vraiment pas au meilleur de ma forme pour faire face à un ennemi de taille.

« Harcèlement sexuel ET sang-de-bourbe, ça fait beaucoup pour une seule personne, vous trouvez pas? »

Oups. C'était définitivement plus fort que moi, il fallait toujours que je cherche les emmerdes. Je pouvais dire au revoir à l'échappatoire rapide et efficace. Alan n'était surement pas du genre à laisser passer ce genre de choses. S'il était autant ancré dans la Résistance que je le pensais, il devrait faire face à deux solutions : faire semblant de rien pour protéger sa couverture ou me rentrer dedans et me prouver en quelques secondes de son appartenance à ce groupe de retardés partageant des soit disant valeurs. J'avais repris confiance en moi et mon regard était à présent plein de mépris pour l'être inférieur qu'il était.


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyJeu 6 Déc - 22:19




Entretien Acidulé

« Time for punishment » ►
Alors qu'il prévoyait déjà une réaction de réplique chez son bel adversaire, Alan eu tout le loisir de se délecter du changement d'attitude de son élève. Cette expression de gamin malmené ne le rend que plus séduisant, mais très vite, la donne change, et le captif se redresse. De son air supérieur, ce gamin le toise avec une inconscience pleine de stupidité avant de... De quoi d'ailleurs ? De le menacer ? Il entend le jeune Kyle lui rappeler que d'autres professeurs avant lui ont perdu leur emploi pour bien moins que cela. Tout se serait enchaîné comme du papier à musique si ce jeune insolent n'avait pas ajouté ce fameux terme. « Sang de Bourbe ». En matière de généalogie, Alan serait considéré plutôt comme un sang-mêlé, mais qu'importe ce qu'il est, ça, il ne le supporte pas.
Cette insulte qui blesse tant d'innocents dont le seul crime est d'être venu au monde... Il n'est certes pas un saint, mais Alan ne peut tolérer une telle haine. Pourtant, s'énerver sur pareil sujet reviendrai à vendre sa couverture, et en malmenant ainsi le jeune Lake, il s'expose déjà à bien assez d'ennuis. Il tente alors le tout pour le tout, ça le répugne, mais il a toujours été un très bon acteur.
Se parant de son sourire le plus provoquant, il réduit de nouveau la maigre distance que Kyle avait remit entre eux, se rapproche, encore, encore, encore.
Leurs deux corps se touchent l'espace d'une seconde. Une seconde qui suffit à Alan pour découvrir l'état du plus jeune, et c'est donc avec une once de malice dans le regard, que sentant la proéminence du Serdaigle, il lui offre sa réponse d'une voix suave.


«  Lake, voyons... Vos parents ne vous ont jamais appris à tenir votre langue en présence de vos aînés ? Car malgré tout ce que vous voulez bien en dire... 

Il hésite une seconde. Il n'a plus rien à perdre après la morsure suavement appliquée une seconde plus tôt, alors se lance. Passant son index dans la hanse du pantalon la plus proche de son intimité, il tire le jeune homme à lui avec force, obligeant ce dernier à se rattraper sur ses épaules. Un sourire victorieux et enjôleur lui étire le visage alors que penché vers l'oreille du plus jeune, il murmure.

«  Ils ne semblent pas tant vous déplaire que ça... Ces sangs-de-bourbe que vous méprisez »

A peine sa phrase est-elle sortie que le visage du garçon se décompose. Il ne peut retenir un rire clair, c'était tellement prévisible, et à la fois tellement bon... Oui, tenir ce petit prétentieux, arrogant, et stupide sous sa poigne est bon. Il le regarde se mordre la lèvre. Pas de désir cette fois, mais bien de colère. Il cherche certainement la réplique la plus cinglante qui soit, mais Alan ne lui laissera pas le temps nécessaire à la trouver.
Il le dévore. Cette façon qu'il a de mordiller sa lèvre le rend fou. Ça, en plus de la découverte de l'étroitesse de Kyle... Merde, il n'est qu'un homme après tout !
Son visage se voile d'un air sombre. Tout comme sa voix, qui de la provocation est passé au ton de la menace. Il ne parle plus à voix haute, mais ses paroles sont bien assez claires.


« Et maintenant, jeune homme, je crois qu'il est temps de vous accorder le châtiment que vous méritez »
De sa bouche sort le mot « Silencio ». Ça y est, le piège se referme.
Usant de toute sa force, il vient entourer les poignets du jeune homme à une main avant de le forcer à se retourner, face au mur froid. Dans cette position, il a tout le loisir de voir le plus jeune pester de rage à son encontre malgré son mutisme alors que le professeur continue de lui tordre le bras.
La silhouette de Kyle plus fine et plus petite que la sienne l’enivre d'un désir de possession qui ne connaît pas de limite.
Tout en le maintenant d'une main dans le dos, il glisse l'autre vers le visage de Kyle pour venir lui saisir le menton, lui ramenant la tête en arrière sans douceur. La tête de 'élève désormais posée contre son épaule, c'est à loisir qu'il peut enfin croiser ses yeux.
Ses yeux si bleu qu'on s'y noierait... Si beaux, si brillants.


«  Désolé, ça n'a rien de personnel, mais à partir d'aujourd'hui, tu ne te coucheras plus jamais sans penser à moi. Chaque matin quand tu ouvriras les yeux, je serais dans toutes tes pensées. Je te suivrais nuits et jours, non pas parce que tu as vu quelque chose de gênant, mais parce que ça m'amuse. »

Son bras serre davantage sa poigne faisant grimacer le garçon de douleur. Il tire, encore un peu plus fort. Bien sur, il ne lui cassera rien, mais laissera sa propre présence l'imprégner de tout son corps. Non, il n'oublieras jamais le nom d'Alan Davis. Jamais. Et pour cause, il va lui faire comprendre le genre de punition que lui attribue.
Etant désormais dans le même état d'excitation que sa belle victime, il vient presser son érection douloureuse contre le bassin de Lake qui semble se paralyser de surprise. Leurs regards se croisent à nouveau, Alan n'a toujours pas esquissé de nouveau sourire. C'est avec une évidente brutalité qu'il le lâche, l'attrape par l'épaule pour l'obliger à lui faire face à nouveau.
Il semble sous le choc, totalement déstabilisé. Et pour cause... Alan lui même se demande bien ce qu'il fait à présent. Mais on ne revient pas en arrière. Enfin... Si il pourrait, mais à dire vrai, l'envie ne le démange aucunement. Malgré le masque de glace voilant son visage, il le regarde intensément. Qu'est-il en train de penser . A-t-il toujours envie de lui, ou bien ce petit con est-il déjà en train de se chier dessus de peur ? Non ça n'a pas l'air d'être son genre. Et il en sait bien assez pour savoir que Kyle Lake n'est pas homme à se laisser dominer. Autant jouer sur cette carte, après tout, c'est bien là leur seul point commun.
Son expression est de marbre mais sa caresse sur le visage de Kyle est d'une douceur incroyable alors. Il le frôle du bout des doigts, dessinant les traits de sa mâchoire, de ses tempes, jusqu'à remonter à ses cheveux qu'il vient taquiner.


« Dorénavant, chaque fois que tu te montreras indiscipliné, chaque fois que tu montreras les dents, je t'apprendrai la soumission. Tu auras mal, et je te ferai aimer ça. Tu ne perdras jamais cette mentalité de petit pro-sang-pur, mais tu te dégoûteras chaque matin d'en être un, car quand tu regarderas ton reflet dans le miroir, tu y verras l'image que j'ai de toi à présent. »

Alors que ses gestes avaient esquissé une douceur non commune, la douleur vint la remplacer lorsqu'Alan agrippa avec force la chevelure du jeune homme. Il se prit à penser qu'elle était d'une douceur incroyable, son odeur l'enivrait déjà en plein milieu du cours. Mais l'heure n'était plus à la contemplation. Regardant avec envie son captif malmené, il lui ordonna d'une voix sèche.

« embrasse moi ! »


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyVen 7 Déc - 0:22




Entretien Acidulé

« This is torturous » ►
L'espace que j'avais essayé d'établir entre nous était vain, car le voilà qui s'approchait à nouveau de moi dangereusement. L'arrogant que j'étais et qui avait repris du poil de la bête s'amusait à penser que décidément ce type n'arrivait plus à se passer de moi. Un peu vexé que mon insulte ne lui ait apparemment pas fait plus d'effet que cela, je serrais les dents. Ma fierté venait d'en prendre un coup, j'attendais une réaction violente quel que soit le cas et je me retrouvais à le sentir me frôler une fois de plus, et j'avais osé espérer pouvoir éviter un nouveau contact physique avec lui. Sa proximité me gênait et je voulais éviter de reproduire l'embarrassement que j'avais ressenti plus tôt. Le voilà prêt à me sermonner à nouveau. Pour qui se prenait-il pour me faire la moral? Ma réflexion n'ira pas plus loin car, d'un geste rapide, Alan avait saisi mon jean par une des hanses, me tirant vers lui de cette façon qui me fit perdre l'équilibre, mes épaules seules me retenant contre le mur. La hanse par laquelle il m'avait attiré se trouvait dangereusement près de mon entrejambe et l'avait tout juste effleuré au passage, ce qui ne fit que plus gonfler mon intimité, ne la rendant que plus douloureuse dans sa prison de tissus étriqués.

«  Ils ne semblent pas tant vous déplaire que ça... Ces sangs-de-bourde que vous méprisez »

Malgré moi, mon air hautain et arrogant quitta mon visage immédiatement, pour se décomposer en un air surpris et choqué. Mon professeur avait apparemment clairement senti ce qu'il se tramait entre mes cuisses lorsqu'il était venu se coller à moi. Cette révélation qu'il venait d'avoir me posait en situation d'infériorité, alors que je commençais à reprendre les devants. Pour couronner le tout, ce pauvre con se mit alors à rire. Si je n'avais pas peur de laisser de traces physiques sur sa gueule d'ange qui ne seraient que des preuves pour me faire expulser, je lui aurai déjà fait sentir la douceur de mes poings sur sa bouche, peut-être qu'il aurait alors arrêté de rire. Je me mordais la lèvre si fort que j'en aurai presque sentie le goût du sang, essayant de contrôler mes pulsions, meurtrières cette fois-ci. J'entrouvrai la bouche pour lui répliquer milles mots explicitement désagréables, mais avant qu'il ne puisse en sortir un seul son, Alan m'annonça que l'heure de la punition est venue, et d'un sort Silencio rapidement lancé, je me retrouvais muet. Il se saisit de mes poignets pour les immobiliser avant de me retourner, plaqué contre le mur, je tentais en vain de me défaire de son étreinte mais cet homme avait définitivement plus de force que moi. Incapable de me dégager et de crier. Impuissant, je me sentais impuissant et je ruminais intérieurement. J'étais clairement en position d'infériorité physique, Davis venait de se proclamer au titre de dominant et cela me rendait fou. Personne ne dominait Kyle Lake Melchior. Sa main glissa le long de mon menton et me força à ramener mon visage contre son épaule. Incapable de m'exprimer, j'essayais du mieux que je pouvais de l'envoyer se faire foutre avec un simple regard.
Ce qu'il me dit alors commença d'abord par m'exaspérer. Mais pour qui se prenait ce professeur miteux en recherche de sensation forte pour penser qu'il pourrait hanter mes pensées ainsi. Rapidement, l'exaspération fut remplacé par de l'incompréhension. Mon regard ne l'assassinait plus, j'essayais plus de sonder ce que le sien voulait dire et, voulait lui poser des questions que je n'aurai jamais osé prononcer, mais que mes yeux osaient chercher. Depuis cet incident à Pré-au-Lard, il n'était pas passé un matin, pas une journée, sans qu'Alan M. Davis ne traverse mes pensées. Il avait fallu recueillir des informations, certes, mais cet homme était devenu une véritable obsession, une énigme à résoudre. Il me serra avec un peu plus de force et, si ma gorge était encore capable de produire des sons, un soupir de satisfaction involontaire s'en serait échappé. Mes pensée m'avaient poussé à relâcher ma garde, à apprécier sentir sa peau si proche et la douleur soudaine m'avait... agréablement surpris. Son bassin se rapprocha du mien, mon instinct de mâle alpha se réveilla, j'essayais de me plaquer plus en avant sur le mur pour échapper à son étreinte, mais je ne semblais pouvoir le fuir. Je sentis alors contre mes hanches, ce contact chaud que je ne pouvais que reconnaître. La virilité gonflée d'Alan dans son pantalon se pressait contre moi et je me mordais la lèvre à nouveau, car l'idée qu'il soit tout aussi excité que moi me rendait fou, et je ne voulais pas ressentir ça, pas comme ça, pas avec lui dans mon dos. D'un geste brusque il me force à faire volte-face contre le mur, une fois de plus. Mon regard semble perdu quelque part dans la pièce, choqué, je ne sais plus comment réagir, mon assurance s'étant envolé à nouveau. Ma respiration plus saccadée que je ne le voulais trahissait l'effet certain que me faisait ce petit manège. Mes yeux se posèrent sur lui à nouveau, qui me dévisageait, son visage plus fermé que jamais. Je ne voulais plus d'échappatoire rapide, je ne voulais plus partir, ce jeu me possédait. Son visage paraissait si dur, et de façon contradictoire, je le trouvais encore plus beau ainsi. Les sourcils froncés, il y avait cette folie dans son regard, dans sa façon de poser ses yeux sur moi, qui me fascinait. D'une main, il vint caresser mon visage. Ses doigts effleurèrent à peine ma joue. Instinctivement, j'avais fermé les yeux à un contact si doux. Ma bouche entrouverte respirait bruyamment, lorsqu'il vint emmêler ses doigts dans mes cheveux. Je rouvrais subitement les yeux. Il jouait avec moi, et chaque fois que je baissais ma garde, il gagnait des points. Je me réprimandais intérieurement, mécontent de mon incapacité à poser des limites. Mon corps et mon esprit semblaient en perpétuelle contradiction et cela commençait à m'épuiser.
Ses menaces à nouveau. Le mot soumission me fit frémir de dégoût. Il pouvait toujours essayé, je ne me soumettrais jamais à qui que ce soit, et encore moins à un sang impur comme le sien. S'il savait. L'image que j'avais de moi me dégoutait déjà suffisamment, je ne pensais pas avoir besoin de son intervention concernant ce domaine. Cependant sa remarque me piqua à vif. Je dégoutais cet homme, comme tout le monde. Comme ma propre famille. J'aurai du m'habituer à cette réaction mais ça n'avait jamais été le cas. Il se saisit de mes cheveux un peu plus fort, et me dévisagea avec envie. Envie ou dégout, je ne semblais pas être le seul en pleine contradiction intérieure.

« embrasse moi ! »

A ces mots, je lui décochais alors un sourire provocateur. Je voulais lui montrer qui dominait qui, et lui rappeler l'échelle sociale actuellement en vigueur au monde des sorciers. Je le saisissais par le col de son t-shirt et, de toute ma force, le tirait afin de pouvoir nous tourner et le plaquer au mur, échangeant ainsi nos rôles. Et m'en retrouvait incapable. Cet homme était une pierre ancrée dans le sol de cette salle. J'avais déjà eu une démonstration de supériorité physique précédemment mais avait pensé pouvoir rattraper cela. Toujours accroché à son col, il me semblait inconcevable de juste abandonner ma contre-attaque. J'optais alors pour le simple mais efficace. D'un croche-pied rapide et puissant, Alan se retrouvait au sol. Au fond de moi je savais que cette position de dominant que je venais de reprendre ne durerait pas mais j'avais l'intention d'en profiter. Je m'assis sur son corps étalé sur le sol. Mon entrejambe collée à son ventre, je pouvais également sentir la sienne, et je me mordais la lèvre à nouveau. L'avoir sous moi était tellement excitant que je ne savais plus par où commencer. J'encadrais de deux mains son visage, il me fallait faire vite, car Alan risquait de me dégager d'une seconde à l'autre. Je plongeais mon regard dans le sien juste le temps d'y lire toute sa colère. Je plonge alors mon visage dans son cou où ma bouche vient le mordre violemment. Je remontais alors vers son visage, approchais mes lèvres des siennes. Volontairement, je me pressais encore un peu plus sur son bas-ventre. La bouche entrouverte, la respiration courte, j'effleurais ses lèvres des miennes sans l'embrasser, pendant quelques secondes qui semblèrent une éternité. Je me reculais soudainement, et lui crachais au visage. Toujours incapable de parler, j'articulais de façon exagéré un seul et unique mot :

« JAMAIS. »


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyJeu 13 Déc - 8:52




Entretien Acidulé

« Last advertisment » ►
Mais qui pour qui se prenait ce petit con à la fin ? Cela aurait pu être intéressant, agréable même, si Alan n’avait pas toujours été de nature dominante. Il était tout simplement hors de question de laisser ce gosse faire sa loi à un moment pareil, il aimait trop ça. Son visage crispé d’incompréhension était bien trop délicieux pour le laisser se glisser d’entre ses doigts. Assis contre le sol, le jeune professeur laissa son élève mener la danse. Lorsque les dents du Serdaigle vinrent mutiler sa nuque, il se mordit fortement l’intérieur de la joue pour ne pas laisser sortir d’entre ses lèvres le puissant gémissement que cet acte avait provoqué sur son corps. Son désir s’accentua un peu plus, au moment même où le jeune Lake s’amusait à frotter son entre-jambe sur la sienne.
Alan n’avait jamais prévu d’aller si loin, mais à mesure que le temps passait, il n’était plus mue que par une seule idée : le posséder.
Il le voulait ardemment, et s’il venait à l’avoir, il se le jura, ce jeune arrogant ne pourrait plus s’asseoir de si tôt !
Soudain, lui qui n’aurait pas osé aller si loin jusque lors eu la surprise de sentir les lèvres du plus jeune contre les siennes, non pas pour un baiser, mais pour recevoir du celui à qui il avait prit la parole une réponse. Jamais. Il aurait dû se renfrogner, laisser tomber pour ne revenir à la charge que plus tard. C’est ce qu’aurait fait quelqu’un d’à peu près normal dans sa situation. Mais plutôt que de bien vouloir comprendre la réponse à ses provocations, il ne pu retenir un franc sourire. Un sourire accentué de sadisme qui criait « Je me moque de ta volonté ». Alors que Kyle se détacha de ses lèvres, Alan cessa de s’appuyer sur ses deux coudes pour laisser la charge de son corps à un seul de ses membres tandis que, dans le même temps, sa main désormais libre se rua sur la chevelure du garçon au-dessus de lui. Sans douceur, il tira cette masse doucereuse en arrière, reprenant, malgré leur position, son rôle au sommet. Alors qu’un mince grincement de dents se tira des lèvres de Kyle, Alan en profita pour se redresser jusqu’à coller son torse à celui de son opposant.
Désormais assis, Kyle à califourchon sur lui, il reprenait l’avantage. Enfin. Son sourire mauvais ne l’avait pas quitté une seconde, et la seconde qui suivit, il y ajouta de sa voix suave et menaçante :

- « T’ai-je seulement dit que tu avais le choix ? »

Mêlant le geste à la parole, le jeune homme fit basculer le corps de son élève pour se retrouver au-dessus de lui. De la même manière qu’il l’avait immobilisé contre le mur, il usa d’une de ses mains pour venir tenir les poignets de Kyle au-dessus de sa tête, tandis que l’autre trouva sa gorge qu’il appuya de façon à maintenir la tête de sa victime contre le parquet de cette salle de classe. Le gamin se débâtait, certainement sans avoir conscience du fait que plus il lui résistait, et plus la situation excitait Alan. Non il ne pouvait quand même pas… Merde, il n’avait pourtant que « ça » en tête. Pourquoi devrait-il se retenir ? En quoi cet arrogant gamin méritait-il qu’il se contienne ? Sa provocation ne l’avait rendu que plus impatient. « Jamais ». Ce mime contre ses lèvres résonnait dans sa tête comme si le Serdaigle avait pu crier ce mot. Jamais. Jamais. Non, jamais on ne l’avait repoussé de cette manière, et il allait le payer très cher.
A présent dominant de la situation, Alan, qui jusque lors s’appuyait sur ses genoux, fit passer l’un de ces derniers entre les jambes de Kyle, de façon à appuyer tendrement le membre gonflé du plus jeune. A ce contact, il le sentit se raidir. Ça y’est, enfin le petit semblait comprendre qu’il n’y aurait pas de retour en arrière possible. Hors de lui, il semblait être en train de hurler. De rage ? De peur ? Alan n’en avait aucune idée puisque les sons ne traversaient plus les lèvres insolentes, mais la teinte rougeâtre qu’avait prit le visage du muet trahissait un sentiment violent, quel qu’il puisse être. Alan le regarda faire, légèrement dérouté. Cette fois, Kyle lui crachaient les mots de façon si rapide que toute la volonté du monde n’aurait pas suffit à faire que le professeur les comprenne.
D’un ton sec, bien décidé à calmer le jeu, Alan lui murmura.


- « Plus tu te débats, et plus j’aime ça. Plus tu augmentes tes chances que je te blesse. Ce n’est vraiment pas à ton avantage » Sa phrase ne calma pas l’élève qui semblait ne pas l’avoir écouté une seconde. Alan lui jeta un regard méprisant.


- « Très bien, tu l’auras voulu ! »

Le monde cessa de tourner. La seconde qui suivit, Alan craqua, plaquant ses lèvres contre celles de Kyle. L’adolescent, choqué, serra les lèvres, les fit passer sur ses dents pour les protéger des assauts de son professeur qu’un tel comportement n’irritait que davantage encore. Alan ne put se retenir de jurer avant de se redresser et de venir pincer le nez de Kyle. Ce dernier devint plus rouge encore à mesure que son accès à l’oxygène fut restreint. Enfin n’y tenant plus, il relâcha ses lèvres, alors gonflées et rougies afin de reprendre son souffle. Alan se jeta sur l’occasion, et avant même que le plus jeune ait pu répliquer, il se rua sur la bouche aguicheuse qu’il convoitait tant, y faisant passer sa langue, offrant à Kyle son baiser le plus sauvage.
Le désir lui brûlait littéralement le corps. Tout ses sens en alerte, il n’aspirait plus qu’à une chose, le faire sien. Lâchant enfin la nuque du Serdaigle, il profita de la liberté nouvelle de sa main pour venir passer cette dernière sur la joue de Kyle, la fit glisser en une caresse toute contrôlée jusqu’à son cou, sa nuque, son épaule. Arrivée à l’orée de son torse, il tira si fort sur la cravate que leurs deux visages furent collés l’un à l’autre sans qu’Alan ne se décide jamais à cesser son épuisant baiser. Il tira un nouveau coup sur la cravate, défaisant ainsi le nœud. Alors enfin, il cessa son baiser, laissant Kyle dans un état de demie suffocation. De même, il cessa tout mouvement, ôtant sa main des poignets de Kyle. Ce dernier en profita pour tenter de se redresser, mais peine perdue, en un habile tour de mains, il se retrouva de nouveau attaché, cette fois-ci par sa propre cravate.
Interrogeant vivement le professeur du regard, il eut sa réponse instantanément.


« J’aurai pu te jeter un immobilus mais tu aurais été entièrement paralysé, de partout… Ça n’aurait eu aucun intérêt » Il se redressa, assis désormais sur le ventre du plus jeune, le toisant de toute sa force. « Si tu n’arrêtes pas de te débattre tu finiras par avoir mal. Mais si tu me laisses faire… » Il marqua une courte pause histoire de laisser l’autre savourer toute l’ampleur de sa promesse. « Je vous promet que vous allez prendre votre pied… Monsieur Lake »



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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyVen 14 Déc - 1:56




Entretien Acidulé

« Time to give in to the kindness of strangers » ►
Au sourire que m'afficha Alan, je compris rapidement que mes prédictions étaient correctes. Premièrement, cette position de dominant ne durerait pas, deuxièmement, il n'aimait pas beaucoup qu'on lui résiste. Ses doigts saisirent mes cheveux avec force, cela me surprit sur le moment, bien que je savais que mes actes n'avaient fait qu'attiser son énervement. Je serrais les dents, prêt à me défendre, la situation venait de retourner quelque peu en mon contrôle, je ne devais plus le laisser jouer avec moi, plus me laisser distraire par ses yeux, sa bouche, son être. Lorsqu'il se redressa, nos corps se retrouvèrent à nouveau terriblement proches, et l'envie de tout arrêter disparut de mon esprit à nouveau, le temps de quelques secondes où l'envie de son corps me submergea.

Le contact brutal du sol contre mon dos me rappela tout de même un détail non négligeable : Alan ne me laissera surement pas le dominer. Soit, ainsi soit-il, ni lui ni moi n'aurons ce que nous voulons alors. Car il était hors de question que j'abdique devant lui. Mes poignets étaient immobilisés par sa main puissante et un de ses bras pressait ma gorge, rendant toute tentative de fuite vaine. Il n'était pourtant pas question d'abandonner. Rassemblant mes forces, je bombais le torse, soulevant mon corps de quelques centimètres du sol, mais finissais toujours par me claquer la colonne vertébrale contre le parquet, la poigne de mon professeur me rappelant à l'ordre à chaque nouvel essai. Je bouillonnais, mon corps entier n'était que feu, je détestais cette sensation de faiblesse que je ressentais quand il était là, je détestais ça, je le détestais lui pour me faire me sentir ainsi.

Un de ses genoux vint se presser contre mon entrejambe et à ce contact, ma tête bascula en arrière, mes dents se serrèrent, mes poings se refermèrent sous sa main. Il semblait bien prêt à aller jusqu'au bout, et cette idée me rendait fou. Mon corps tout entier criait oui, mais ma fierté à la con, mes valeurs et mes principes me hurlaient de résister. Bien conscient qu'aucun son ne sortait de ma bouche, je me mis à hurler toute la rage que créait en moi ce dilemme intérieur qui me rendait fou et jouait avec mes nerfs. Il me semblait qu'Alan parlais, mais je me foutais de ce qu'il pouvait me dire, de ses menaces, rien, rien de ce que je faisais ou disais ne changerait mon sort ce soir et j'en avais conscience, une partie de moi commençait à apprécier l'idée. Dans un dernier élan de force, je cambrais mon corps afin d'essayer de me défaire de son étreinte, mais retombais durement sur le sol, épuisé. Avant de ne pouvoir formuler quelque pensée, ses lèvres se pressent sur les miennes. Environ quatre cent cinquante pensées se bousculent dans mon crâne sans qu'aucune ne m'atteigne vraiment. Ma première réaction est de former un barrage impénétrable. Il ne fallait pas. Mettre mon corps sur off, trouver le courage de ne pas céder. Jamais. Jamais. Impatient face à mon refus, Davis entreprit de me couper l'accès à l'air par le nez. Obstiné, je persistais à retenir ma respiration le plus longtemps possible, sachant que sous peu, mes poumons réclameraient de l'oxygène, que ma bouche s'entrouvrirait. Je fermais les yeux, sentis sa bouche se presser sur la mienne, sa langue trouver la mienne. Mon corps tout entier s'électrisa. C'était un baiser violent, sauvage, mais tout au fond de moi, je savais que j'avais attendu ce contact. J'avais tellement envie de lui, lui que n'était qu'un prof il y a quelques semaines de cela, rien d'autre. Il m'avait obsédé durant toutes ces semaines de silence, et je m'empêchais de me demander pourquoi. La main d'Alan quitta mon cou, pour venir caresser ma joue, descendre jusqu'à mon torse. Plus rien ne semblait sortir de mon cerveau. Plus aucune pensée. Ce contact chaud sur mes lèvres me rendait ivre, et mon corps prenait doucement le dessus. D'un coup sec, sa main tira sur ma cravate, rapprochant mon visage encore plus du sien, le deuxième coup la détacha finalement de mon col, me réveilla les méninges et me rendit honteux d'avoir si facilement succombé. Lorsqu'il se décida enfin à mettre fin à notre baiser, je gisais sur le sol, à bout de souffle, épuisé, faible et brûlant de désir que je me refusais. Mes poignets se retrouvèrent libres à nouveau. D'un geste vif, je tentais de me défiler, avant de me retrouver avec les mains menottées par ma propre cravate. Ce type aurait pu en finir avec moi il y a longtemps, alors que voulait-il au juste? Jouer avec moi, avec mon esprit, jusqu'à ce que je devienne fou? Mon regard lui posa milles questions, je pense qu'il le supplia même de me répondre.

« Si tu n’arrêtes pas de te débattre tu finiras par avoir mal. Mais si tu me laisses faire… »

Je déglutis avec difficulté, mes mains ligotées contre mon torse, je pouvais sentir mon propre cœur battre bien plus fort que nécessaire. Mon regard se perdait dans le sien, réclamant la suite de cette énigme.

« Je vous promet que vous allez prendre votre pied… Monsieur Lake »

A cette phrase, chaque muscle de mon corps se contracta, mon cœur s'arrêta pendant 3 secondes et mes yeux passaient d'un de ses yeux à l'autre, essayant d'analyser si la vérité venait de sortir de cette bouche ou pas. Mais qu'importe. Car mon esprit venait de se mettre d'accord avec mon corps. Il n'y avait plus de lutte. J'avais envie de cet homme. Tellement. Tellement. Tellement. J'avais beau y penser, je ne pensais pas avoir autant voulu quelqu'un auparavant, je n'avais encore jamais ressenti ce besoin si urgent de sentir sa peau sur la mienne. Toujours incapable de parler, je me servais alors de mon regard. Mon corps se détendit. Mes yeux lui disaient juste « Je te veux, je te veux et je m'abandonne. ». Comme pour appuyer ce que j'essayais de dire par le regard, j'approchais mes mains serrées dans leur étau jusqu'à son cou où je saisi son col afin de l'attirer vers moi, tout en levant mon torse afin que nos deux corps se rencontrent. Mes yeux plongeaient dans les siens, mais détaillaient également son visage du regard. Je m'approchais un peu plus, ma joue frôlait la sienne, je fermais alors les yeux, tournant légèrement la tête, c'était à présent mes lèvres qui frôlaient ses pommettes. M'approchant de ses lèvres, je vins doucement y poser les miennes. Calmement, comme pour les goûter. Ses lèvres chaudes, son entrejambe en contact avec mon corps, je me laissais aller à un soupir de plaisir. J'approfondissais un peu notre baiser, me pressait un peu plus contre lui, resserraient mes mains sur son col. Ma langue vint jouer avec la sienne, offrant un des baiser les plus langoureux que je n'avais jamais donné. Avant d'y mettre fin, du bout des dents, je mordillais sa lèvre inférieure. Mes multiples expériences de la chaire avaient au moins fait de moi un bon amant. J'aurais voulu le saisir par les hanches, glisser mes mains sous son t-shirt pour effleurer son torse, puis son dos, le tirer vers moi pour l'inciter à venir tout contre moi, mais mes mains liées rendaient tout cela impossible, et terriblement frustrant. Je mettais alors fin à ce baiser, vint trouver son cou, puis son oreille, et entreprit de mordiller son lobe à son tour. Relâchant mon emprise sur son col, je me rallongeais au sol, fuyant son regard. Je ne savais pas ce qu'il pensait, mais à présent que j'avais abandonné le lutte, et que je venais de lui accepter le rôle de dominant, ses yeux.. m'intimidaient. Me regardant de haut, je sentais son attention toute portée sur moi, allongée sur le sol de cette salle de classe, à sa merci, incapable de parler ou d'user de mes mains, je n'avais jamais été aussi impuissant, et je n'avais jamais trouvé cela aussi excitant. Je me surpris à sentir mes joues flamber d'un rouge écarlate. Vexé par son apparent manque de réaction face à mon abandon évident et à mon baiser, je fronçais les sourcils, sans jamais croiser son regard. Voilà, tout ça n'était qu'un jeu. Ce type avait eu ce qu'il voulait : ma faiblesse. J'étais prêt à parier qu'il allait maintenant se relever et me laisser partir et cela me donnait envie de hurler à nouveau. Au lieu de ça, je fixais un point imaginaire sur ma droite et me mordait violemment la lèvre, au point de faire rouler le long de ma bouche une goutte pourpre et épaisse. Du sang.


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyVen 14 Déc - 9:33




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« He doesn't know the effect he can have» ►
Il l’avait cherché, il le trouvait à présent. Alors qu’une seconde auparavant il se délectait de voir son bel élève se débattre, voilà à présent que ce dernier cédait, s’offrait à lui. Le spectacle eu l’effet d’une douche froide sur Alan. Qu’était-il en train de faire là au juste ? Non ! Il ne pouvait pas, il n’avait pas le droit, ce gamin n’était… qu’un gamin justement ! Avait-il seulement conscience du danger qu’il pouvait représenter pour lui ? Ce salle gosse trainait ses pieds depuis longtemps du côté de l’ordre des Ténèbres, quant à lui… Disons qu’hormis Dumbledore et Sirius, il existait bien peu de personnes qui soient autant impliquées que lui dans la résistance. Ce seul fait révélait une dangereuse incompatibilité. Certes, coucher avec un ennemi pour s’en rapprocher, gagner sa confiance, et lui soutirer toutes les informations possibles était de son ressort. A dire vrai, on pouvait même dire que ce genre de mission l’excitait au plus haut point, mais alors que Kyle lui offrait tout de ses lèvres, de sa soumission, laissant aller sa langue contre la sienne, Alan ne put s’empêcher un certain recul.
Un enfant. Au corps parfait, qui semblait déjà bien connaître ce genre de choses par ailleurs, mais un enfant quand même. Il ne s’était jamais vraiment posé de cas de conscience concernant l’âge de ses amants, mais le changement radical de comportement de Kyle lui faisait aborder le problème pour la première fois.
Que faire ? Le planter là ? L’option était alléchante, mais ce serait trop cruel. Pas seulement envers Kyle, mais surtout envers sa virilité en éveil qui n’attendait plus qu’une chose : d’être libérée de sa prison de tissu devenue bien trop étroite. Oui, il n’allait pas se mentir, il le voulait. Personne ne lui avait jamais fait un tel effet : jusqu’à présent il avait toujours prit son plaisir dans des relations violentes et passionnés, il ne s’était jamais vraiment intéressé à ce que pouvais ressentir ses amants, seul comptait son plaisir personnel. Et voilà qu’il promettait le meilleur à cet élève un peu trop curieux qu’il comptait seulement brusquer un peu pour lui faire tenir sa langue…
C’était bien la meilleure de toute ! Soudain, la silhouette de Kyle cessa son séduisant manège et vint se rallonger sur le sol. Ils se regardaient profondément, et ce qu’il lu dans les yeux de celui qui s’offrait comme son nouvel amant l’enivra à nouveau. Son regard glacé détailla le visage de sa proie, il ne pouvait pas lui rendre la parole. Pas maintenant. Pourtant, comment savoir vraiment si le plus jeune était prêt. A quoi s’attendait-il au juste ? Pire, n’était-ce pas le seul but de ce gamin ? Coucher avec lui pour pouvoir se servir de ça contre lui ensuite ? Il fallait réfléchir, et vite. Soudain, alors qu’un millier de pensées tournoyant sans but l’asseyait, le jeune homme se mordit violemment la lèvre. Ce geste violent n’avait sur Alan qu’un effet purement érotique. La petite goutte de sève qui vint poindre et rouler sur cette peau opaline acheva les dernières bribes de conscience qu’il pouvait encore posséder.
Lentement, il se pencha vers Kyle encadrant son visage de ses mains, puis vint caresser sa joue du revers de la main avant de présenter un doigt aux lèvres de Kyle. Ce dernier sembla sursauter légèrement, mais n’hésita pas une seconde avant de prendre ce doigt entre ses lèvres. Cette vision lui fit alors perdre le sens commun. Réalisant bien l’accord que lui offrait le Serdaigle, il fit mouvoir son doigt entre les lèvres offertes de sa proie qui n’omit plus un seul geste de protestation.

Sa voix étouffée de désir, plus rauque à présent, glissa alors.


- « Tu ne réalises même pas ce que tu es en train de me faire… »

Il se libéra alors des chaines que sa conscience avait tisser autour de lui, se laissa glisser contre le corps de Kyle et commença à se mouvoir de la plus lascive des façons contre lui.
Se faisant, il ôta son doigt pour venir le remplacer par sa bouche, offrant à son cadet le baiser le plus passionné qu’il n’ait jamais offert. Cela aurait du tirer la sonnette d’alarme, lui crier qu’il ne fallait pas poursuivre sur ce chemin miné, mais il n’avait plus aucune envie d’être sage. Seul comptait le corps sous lui. Il lui donnerait tout, au moins pour cette fois. Avec sensualité il entama des caresses du bout de sa langue allant du bout du menton jusqu’au cou de son soumis, se délectant chaque seconde de cette peau irrésistible. Douce, d’une blancheur immaculée, par moment quelque peu salée là où des gouttes de sueur avaient perlé. Exquis. Divin au possible. Jamais la promesse d’une étreinte ne l’avait rendu fou à ce point.
Passant son bras derrière la nuque de Kyle, il lui offrit son bras pour reposer sa nuque, permettant ainsi au plus jeune de ne pas être étouffé par le poids de son corps sur lui tandis que sa main libre commençait à faire sauter avec une lenteur toute contrôlée les boutons de sa chemise, découvrant à sa vue la peau tant convoitée. La vue de cette dernière sembla le rendre fou. Il ne fallut qu’une seconde de temps arrêt avant qu’il ne se jette littéralement sur son cadet, parcourant son corps de petits baisers, allant soigneusement du haut vers le bas. Arrivé au nombril de Kyle, il repartit dans l’autre sens cette fois en traçant une ligne imaginaire du bout de sa langue jusqu’aux pointes de chair qu’il avait jusque lors évitées. S’y concentrant enfin, il en prit une entre ses lèvres et lui infligea une douce torture, mêlant la caresse de sa langue au contact plus rude de ses dents. Voyant l’état de Kyle, que ses paupières closes et sa bouche entrouverte trahissait, un sourire satisfait s’afficha au coin des lèvres du professeur qui dans un murmure inaudible prononça la formule rendant sa voix à sa proie. Ce dernier sursauta en entendant revenir à son oreille son propre gémissement de plaisir et se stoppa net tandis qu’Alan qui n’avait pas anticipé cette réaction sentit son plaisir prendre un degré de plus à l’entente de cette douce plainte.

Leurs yeux se croisèrent, et plus aucun n’osa bouger. Pendant une minute qui lui parut une éternité, Alan contempla les effets de ses caresses sur ce garçon, objet de tout son désir. Si ses yeux avaient été dotés de la parole, nulle doute qu’ils crieraient à présent « j’ai envie de toi » à s’en défaire la voix. Mais pour sa part il se contenta de lui murmurer :


- « Ne te retiens pas »

Non, il ne devait pas se retenir. Qu’importe si tout Poudlard les entendait, il voulait s’enivrer des gémissements de plaisir du garçon sous lui. De toute façon, la pièce était insonorisée, ils pouvaient bien crier à leur guise, personne ne les entendrait. Cela le rassura une seconde. En fait, si, il était important que « le tout Poudlard » n’en sache rien, car ces sons il ne les voulait que pour lui. Un tel détail n’avait jusque lors jamais trouvé d’intérêt à ses yeux. Cette mélodie du plaisir n’avait jamais été le moteur d’un quelconque désir pour lui. Jusque maintenant. Oui, son propre plaisir passait en second plan. Il prenait le sien dans celui de Kyle. C’était une sensation des plus étranges, mais il aimait ça. Alors il continua sa douce torture sur l’autre téton, puis voyant son élève se tendre du côté qu’il délaissait, il ajouta sa main sur le bouton de chair esseulé. Un véritable concert de gémissements vint se mêler à ses actes, mais ils étaient retenus . Cela l’amusa les quelques premières fois, mais plus il accentuait ses gestes, plus il sentait son partenaire se tendre, et plus ce dernier semblait dans le même temps se retenir ce qui ne manqua pas de frustrer l’aîné.

Se redressant, la mine mauvaise, il réitéra sa demande, cette fois plus comme on adresserait un ordre.


- « Je t’ai dit de ne pas te retenir ! »

Malgré sa frustration et la pincée de mauvaise humeur que la retenue de Kyle avait eut sur lui, il se radoucît à la vue de son amant haletant, et lui redemanda avec douceur de ne pas se contenir, tout en lui assurant que personne ne pourrait les entendre. Relevant la silhouette du plus jeune, il l’aida à se mettre debout, puis, le tenant par les hanches, le fit reculer jusqu’à ce que les reins de Kyle ne butte contre un des bureaux. Désormais face à face, il jeta un regard aux mains liées de son cadet qui ne cessaient de se tortiller vers lui. Le voir ainsi attaché l’excitait, mais il ne comprit que trop aisément que si les rôles avaient été inversés, lui ne tiendrait plus en place. Défaisant lui-même sa chemise d’un geste suave, il laissa le soin à son soumis de le regarder avant de s’emparer de ses mains liées et de les poser sur sa propre peau.

Jetant à Kyle un regard étouffé de désir, il dénoua avec une lenteur insolente le tissu qui lui liait les poignets, puis passa la cravate autour du cou de Kyle, l’attirant à lui pour l’embrasser. Leurs lèvres n’étaient pas totalement détachées l’une de l’autre quand il lui murmura :


- « Touche-moi »


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyVen 14 Déc - 18:42




Entretien Acidulé

« Intoxicate me now » ►
L'absence de réaction d'Alan me donnait envie de le gifler. Je me sentais humilié et l'idée de repartir après m'être ainsi offert à lui me dégoutait. Sentant la goutte de sang rouler le long de mon menton, je relâchais ma lèvre meurtrie de mes dents et eu un mouvement de surprise lorsque ses mains se posèrent de chaque côté de mon visage. Son corps était à présent si proche du mien, sa main vint caresser ma joue, et j'oubliais le colère que j'avais ressenti quelques secondes plus tôt. Un de ses doigts se posa sur mes lèvres, comme un point d'interrogation. Oui. Oui, si Alan M. Davis n'avait toujours pas compris, j'avais envie de lui, maintenant, de quelque façon que ce soit. Sans hésiter, je fis pénétrer son doigts entre mes lèvres, où je commencer à jouer avec du bout de ma langue. Je plantais mon regard dans le sien tandis que son doigt disparaissait dans ma bouche, encore et encore.

« Tu ne réalises même pas ce que tu es en train de me faire… »

L'idée même qu'il puisse ressentir autant de plaisir que moi me paraissait folle, impossible, mais terriblement excitante. Son corps vint se presser contre le mien, se déhanchait, sa mouvait de façon si précise, si parfaite, cet homme savait ce qu'il faisait, et j'oubliais toute la réticence que j'avais eu à laisser un autre prendre la dominance. Son doigt quitta ma bouche pour y poser ses lèvres, pour un baiser qui ne fit qu'augmenter mon impatience et la température de mon corps déjà bouillant. C'est alors que sa langue vint parcourir mon menton, puis mon cou. Chaque parcelle de peau en contact avec lui semblait remplie d'étincelles et de feux d'artifice sensoriels. Le moindre contact paraissait insurmontable, avec lui, tout semblait plus puissant, magnifié. Lorsque ma chemise fut entièrement ouverte, offrant ma peau, mon torse à sa vue, il entreprit d'y déposer des baisers rapides, stratégiquement déposés, jusqu'au nombril, et l'idée d'avoir son visage, ses lèvres, si près de mon jean fit se cambrer mon corps malgré moi, et je dus me mordre l'intérieur des joues afin de me calmer. Ce que fit alors mon ainé me rendit fou de désir, alors qu'il infligeait de doux supplices aux tétons qui s'offraient à lui, je ne pus que constater de la frustration que me procurait l'impossibilité d'usage de mes mains. J'avais terriblement envie de passer mes doigts dans ses cheveux, mais surtout, surtout, de m'agripper à un pied de chaise près de mon visage, comme je l'aura fait avec une bouée de sauvetage, pour essayer en vain de ne pas me noyer dans tout ce plaisir qu'il me procurait. C'est à ce moment précis que le sort de Silencio qui me rendait muet depuis un moment maintenant prit fin, et laissa échapper de ma bouche entrouverte un gémissement intense de plaisir. Surpris, je fermais immédiatement la bouche, gêné par cette démonstration auditive de l'effet qu'il me procurait.
Nos regards se croisèrent. Essoufflé, les joues rosies de désir, de légères perles de transpiration sur le front, je lui étais totalement soumis. Je n'en avais pas l'habitude, c'était la première fois que quelqu'un d'autre menait la danse, et je découvrais dans ma vulnérabilité et ma soumission une nouvelle forme de plaisir tout à fait nouvelle qui affolait mes sens.

« Ne te retiens pas »

Oui. Enfin non. Facile à dire. Alan semblait oublier que nous étions dans une salle de classe, que surement une flopée d'étudiants trainaient encore dans les couloirs et qu'un professeur et un élève s'adonnant à ce genre d'activité était assez mal vue. Cependant, afin de ne pas contrarier ses envies, je laissais libre court aux sons que ma gorge émettaient alors qu'il faisait subir de nouvelles tortures plus douces les unes que les autres. J'essayais cependant de garder un niveau sonore relativement correct afin de n'éveiller aucun soupçons, la discrétion me semblait ne pas être une idée totalement insensée. Il se redressa alors vivement, apparemment mécontent, et m'ordonna de ne pas me retenir. Son ton était autoritaire et je le regardais, j'avais envie qu'il revienne, j'avais envie de lui promettre de me pas me retenir mais pitié, pitié ne t'arrêtes plus, plus jamais.
Il m'aida alors à me relever, avant de se saisir de mes hanches et de me pousser doucement jusqu'à ce qu'un bureau nous arrête. Cela étant impossible pour moi de le faire par moi-même, Alan entreprit de défaire sa chemise, et l'ôter. Le torse que ses vêtements révélaient à ma vue surpassait toute mes attentes. Ses muscles bien dessinés, sa peau légèrement dorée semblait briller, ses pectoraux prononcés, tout était si parfait, je me surpris à me demander s'il était bien humain. L'inespéré se passa : d'un geste, il libéra mes mains de la cravate qui les immobilisaient. Je fis tourner mes poignets plusieurs fois comme pour constater qu'ils étaient encore en état de fonctionnement. La cravate fut passée autour de mon cou, et il m'attira ainsi vers lui, unissant nos lèvres à nouveau. C'est sans vraiment mettre à fin à ce baiser qu'il me susurra ces quelques mots.

«  Touche moi. »

Ces mots eurent sur moi l'effet d'un des plus puissants sorts que l'on aurait pu me lancer. J'avais tellement envie de sentir sa peau contre mes mains, cela rendu impossible par le ligotage efficace qu'il m'avait fait subir. Je mis fin à notre baiser, plantait mon regard dans le sien, devant lever légèrement le visage étant donné la différence de taille qui nous séparait. Je plaçais mes mains dans sa nuque, l'attirait nouveau vers moi pour reprendre notre baiser, mes mains glissèrent alors sur ses épaules, ses pectoraux, son torse, son ventre, ses hanches. Je voulais tout sentir, chaque millimètre carré de cette peau délicieuse. Une de mes mains remonta jusqu'à son visage, pressa ma main contre sa joue, je mêlais mon pouce à notre baiser, l'introduisant en partie dans sa bouche, tandis que la seconde descendit directement vers son entrejambe que je vins effleurer du bout des doigts. Sentant l'étoffe se tendre à ce contact, je pris cela comme une invitation à aller plus loin. Lentement, je relevais ma main jusqu'à son nombril, avant de la plonger d'une lenteur extrême et suave vers l'entrée de son jean, où elle s'introduit sans peine. Pour faciliter la besogne, mon autre main vint rejoindre la seconde, défit rapidement les boutons de son jean avant de remonter dans son dos et d'y planter doucement mes ongles. De ma main droite, à présent dans son sous-vêtement, je caressais lentement sa virilité, avant de le saisir dans ma main. Je séparais enfin nos visages, et, le regard provocateur, je le fixais, je voulais le voir, je voulais le voir et constater de l'effet que lui faisait mes caresses. Ma main entreprit alors de lents va-et-vient, alors qu'Alan s'agrippa au bureau derrière moi, soupirant de désir, frustré par la lenteur volontaire de mes mouvements. Sans cesser ce manège, je rapprochais mon visage du sien et, sans vraiment réfléchir à ce que je faisais, ne suivant que ce que mon corps réclamait, je lui murmurais alors :

« Faites moi mal, Mr Davis. »


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyLun 17 Déc - 0:50




Entretien Acidulé

« clenched your teeth baby, I will touch your climax » ►
Il avait commandé au plus jeune de le toucher. Il ne s'attendait en aucun cas à une telle entreprise. Avant même qu'il n'ait eu le temps de profiter des caresses de Kyle, le professeur d'Occlumancie sentie la main de son élève expérimenté se saisir de sa virilité. Le rythme était lent, trop lent pour qu'Alan en reste de marbre. Il avait laissé le loisir à sa proie de le toucher, mais ce jeune perfide en avait profité pour lui rendre la monnaie de sa pièce et le torturer de la plus délicieuses façons. La respiration entrecoupée de gémissements de désir et de frustration, il le laissa faire jusqu'à ce que d'entre les lèvres de Kyle sorte cette seule phrase. « Faites moi mal, Mr.Davis ».
A peine prononcés, ces mots eurent l'effet d'un électrochoc sur Alan. Poussant du plat de la main le torse du garçon, il mit fin à la caresse que ce dernier lui intimait, reprenant enfin le contrôle de la situation. Son murmure résonnait dans sa tête. Lui faire mal. Il ne pouvait adresser cette demande à personne qui ne soit plus expert que lui en la matière. D'une voix rauque, dans laquelle roulaient encore quelques trémolos de son désir mit à rude épreuve, il lui vociféra :


« Avec plaisir !»

Devenu soudain brusque dans ses gestes il attrapa son cadet d'une épaule, le forçant à lui tourner le dos, pendant que dans le même moment, ils mêlèrent leurs pas jusqu'à ce que Kyle se retrouve bloquer entre le bord d'un bureau et la silhouette d'Alan.
Ce dernier vint retrouver la gorge de son soumis, et la ramena vers lui assez fort pour que le corps de Kyle se retrouve adossé sur son torse. Sa respiration s'intensifia. De sa main libre, il reprit ses caresses sur le torse du Serdaigle, passant du frôlement léger à la griffure profonde. A mesure de son traitement, de longues traces rouges vinrent se dessiner sur la peau opaline du jeune Lake qui, désormais, ne cessait d'étouffer de larges soupirs de douleur entre ses lèvres. Lorsque certain que sa proie ne bougerai plus, Alan s'offrit le droit de le marquer de ses dent à l'orée du cou, les petits gémissements se transformèrent en une profonde plainte. Il ne put retenir un léger rire, avant de placer d'un ton tout aussi ironique :


- « N'est-ce pas ce que vous vouliez jeune Lake ?»

Il aimait ça. Oh oui, il se délectait complètement de ses soupirs douloureux, gémissants, il aurait pu s'en abreuver toute la vie durant si seulement le besoin d'offrir du plaisir à ce jeune présomptueux ne lui paraissait pas si important. De ce fait, en guise de pardon, il vint caresser de sa langue la peau qu'il avait maltraitée entre ses dents. Doucement d'abord, puis un peu plus fort, jusqu'à y laisser la magnifique trace de son passage. A mesure qu'il adoucissait ses caresses, il sentait le corps contre lui se détendre, les soupirs se faire plus lascifs. Un sourire orna son visage, sourire que son amant ne pouvait déceler. Il passa ses mains sur le torse de Kyle, en faisant vite la course jusqu'à la ceinture du jeune homme homme qu'il déboucla avec une lenteur tyrannique. Joueur, il s'amusa à effleurer la virilité en éveil du plus jeune dans chaque manipulation réalisée. Or, malgré les mouvements de hanches de son amant l'incitant à le prendre en main, il n'en fit rien, et se contenta de placer ses mains de chaque côté des hanches du Serdaigle avant de faire descendre lentement la barrière de tissu qui lui protégeait les jambes jusqu'à ce que le pantalon atteigne la limite entre les cuisses et les fesses de Kyle. Contre tout attente, une fois que le vêtement eut atteint l'endroit qu'il désirait, Alan reboucla la ceinture, faisant serrer les dents au beau Kyle, dont la virilité se trouva de nouveau en partie emprisonnée.
Enfin il attaqua. Faisant passer ses mains sur les muscles roulant du dos de son amant, il le toucha, le griffa, le massa parfois, de façon à ce qu'après plusieurs minutes de ce jeux, ni l'un ni l'autre ne pouvait plus distinguer les soupirs de plaisir et de souffrance. Sa langue curieuse dévala le long de la colonne vertébrale du plus jeune jusqu'à la chute de ses reins. Jamais de sa vie Alan n'avait perdu tant de temps dans les préliminaires, et surtout, jamais il n'y avait prit tant de plaisir. Se courbant de plus en plus, il se colla un peu plus au corps sous lui. Le plateau du bureau en coupa le souffle de l'élève dont le ventre était à présent collé au bois. Sa main vint trouver le menton de Kyle, l'obligea à tourner la tête vers lui afin de lui offrir son baiser. Ses lèvres n'en pouvaient plus, ne cessaient de dévorer le plus jeune, le gouttant à s'en enivrer littéralement. Suivant l'exemple de son élève, il acheva de l'embrasser en gardant sa lèvre inférieure entre ses dents, puis, vint faire passer deux de ses doigts entre ces lèvres chaudes.
Il ne dit rien, mais mima entre ces lèvres les mots « suces les ». Aussitôt son cadet se mit avidement en action, faisant tournoyer sa langue autour des doigts de son professeur avide d'en avoir plus. Les soins que le jeune Kyle prodiguait à ses doigts le rendait rêveur d'obtenir cette même caresse sur une toute autre partie de lui, mais cela, il se le gardait pour plus tard. Pour l'heure, ce bel éphèbe réclamait la douleur ; il la lui offrirait de la plus plaisante façon. Se retirant de sa bouche, il fit alors courir ses doigts humides là où sa langue était déjà passée dans son dos, mais cette fois-ci, ne s'arrêta pas à ses reins, mais poursuivis se course jusqu'à l'orée des deux globes de chair tant convoités. Sa main droite occupée, il fit passer son bras gauche autour des épaules du jeune sorcier et le pressa contre lui aussi fort qu'il le put. Sa bouche vint attraper le lobe de Kyle et le suçota tandis que dans le même temps, il s'amusa à dessiner la forme de l'intimité du Serpentard qui, soudain, sembla bien moins enclin à ses soins.
Il le sentait se tendre, se mouvoir comme pour esquiver cette impudique caresse. Sa respiration se faisait plus rauque, plus rageuse. Alan ne mit pas bien longtemps à comprendre. Mais il était hors de question de s'arrêter là, ils iraient jusqu'au bout, qu'importe jusqu'où il devrait aller pour imposer sa volonté à l'intrigant jeune homme. Comme pour le rassurer, il papillonna de baisers, de souffles, et de caresses du bout de sa langue, le cou, l'épaule, et omoplate de son amant tandis que dans le même temps, les deux doigts que le plus jeune s'était plu à humidifier pénétrait pour la première fois son entre jusque lors inviolée.
Il serra les dents avec ferveur, ne retenant désormais plus ses plaintes. L'aîné fronça quelque peu les sourcils. Lui-même s'était un jour retrouvé à sa place, car avant que de devenir cet invétéré dominant il avait connu la soumission la plus abjecte. Il n'était qu'un gamin alors, plus jeune encore que Kyle, et tout comme ce dernier, il avait fini par se retrouver face à plus fort que lui. La seule différence fut que son expérience personnelle avait été imposée, redoutée au possible. S'il aimait aussi les hommes, il ne les aimait que dans des rôles dans lequel il dominait. Jamais on ne lui avait fait subir pareille humiliation. Avec cet acte, il avait trouvé sa seule source de plaisir dans la souffrance, mais ses expériences répétées lui avaient prouvées que ce n'était qu'une question de temps et de patience pour que cette impressionnante souffrance qu'il avait pu ressentir se transforme en une véritable source de plaisir. Voilà pourquoi, jusqu'à ce jour, il avait toujours refusé de s'offrir à des personnes inexpérimentées. Mais voilà, ce garçon faisait toute la différence. Pour la première fois, l'idée d'être le premier l'emplissait de fierté et d'honneur plutôt que de dégoût. Il se dressa un peu plus à l'idée que désormais, il serait le seul à le toucher. Quoi qu'il lui en coûte de faire, il ferait cesser à ce petit allumeur toutes ces belles aventures. Il le voulait pour lui seul, se découvrant possessif. Mais par dessus tout, il le voulait et voulait voir ce sentiment devenir réciproque.

C'est ainsi que malgré sa caresse intime qu'il intensifia, il desserra son bras qui étreignait les épaules de Kyle pour venir le caresser tout en douceur, de ses épaules jusqu'à la ceinture qu'il vint défaire.
Après quelques poussées supplémentaires en lui, son bel amant laissa sa tête retomber sur l'épaule de son dominant. Alan colla sa joue au front de Kyle dont la mine froncée lui faisait se serrer le cœur. Lentement, il amena alors les doigts de sa main libre à sa prore bouche, les humecta, puis vint se saisir de la virilité gonflée de désir du jeune Lake. Tout en entamant une série de va-et-viens assez cadencés pour le faire soupire de plaisir, il lui murmura alors.


« Je t'ai dit que tu aimerais ça, fais moi confiance... »

La pression qu'il infligeait à l'arrière de ce corps brûlant s'intensifia. Leurs yeux se croisèrent. Chaque fois qu'il accentuait l'avancée de ses doigts en lui, Alan jouaient de sa bouche et de sa main pour détourner l'attention de son amant de cette première douleur, bien conscient que la suite des événements serait sans doute bien plus difficile encore. Il n'avait jamais eu à faire à pareille étroitesse, mais ses propres souvenirs lui dictait la marche à suivre pour que cela se fasse le mieux possible. Quand enfin, il eut atteint le point maximum de Kyle, il lui força l'obtention d'un baiser avant de murmurer entre ses lèvres crispées :

« La prochaine fois que tu crieras, ce sera de plaisir.... Kyle »


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyLun 17 Déc - 23:47




Entretien Acidulé

« My body tells me no, but I want more. » ►
« Avec plaisir !»

Je ne m'étais pas vraiment rendu compte de ce que j'avais dit. De la requête que je venais de faire. Le plaisir que je prenais dans la douleur était quelque chose que je laissais très peu de personnes savoir. Alors pourquoi dès le premier rapport possible avec cet homme je m'étais laissé aller à lui demander une chose pareille, je ne sais pas. Plus rien n'avait de sens, j'avais tout oublié, pudeur, logique, volonté, tout. D'un geste brusque, il me retourna, me retrouvant coincé contre le bureau, mon dos plaqué contre son torse brûlant. Tandis qu'une des mains du professeurs me maintenait contre lui par la gorge, l'autre se remit à parcourir mon torse, tantôt doux, tantôt violent, je ne pus retenir des gémissements de plaisir mêlés à d'autres de douleur. Pour moi, ces deux plaintes n'en faisaient qu'une, étant donné que dans ces douces griffes dont il recouvrait mon torse, j'éprouvais tout autant de plaisir que dans ses caresses. Lorsqu'il vint mordre mon cou et qu'un cri de douleur plus démonstratif que les autres sortit de ma bouche. La façon dont il mêlait douceur et violence me rendait fou, j'en voulais plus, et cette morsure ne m'avait que d'autant plus excité. J'entendis Alan rire doucement. Si ce n'était pas ce que je voulais? Apparemment, il n'était évident que pour moi que mes plaintes de douleurs ne soient en fait que des démonstrations du plaisir que j'y prenais. Mr Davis n'était pas encore familier avec le fait que j'aimais ce genre de pratique.
Sa langue vint parcourir la morsure encore fraîche qu'il avait laissé dans mon cou, ce contact doux et chaud soulagea la douleur que je pouvais encore ressentir, battre dans ma nuque. Ses doigts se furent plus doux à nouveau sur ma peau, et tout comme il me l'avait demandé, je ne me retenais plus, ne laissais plus aucun de mes soupirs lascifs lui échapper. Les doigts experts qui me parcouraient entreprirent d'ouvrir ma ceinture, d'une lenteur terriblement frustrante et, j'en étais certain, volontaire, dans cette façon qu'il avait d'effleurer ma virilité dans chacun de ses gestes. Mon impatience grandissante était devenue incontrôlable. Mon bassin se déhanchait tout contre lui, je voulais qu'il me touche, mais cela ne semblait pas être ce qu'Alan avait en tête. Je le sentis descendre mon jean, relâchant la pression douloureuse qu'exerçait le tissus sur mon entrejambe gonflée.. Avant de l'exercer à nouveau en refermant la ceinture dessus une fois mon pantalon baissé uniquement en partie. Je serrais les dents, ne sachant plus dire si je détestais cette frustration grandissante ou si j'en réclamais encore.
Ses mains se baladaient à présent le long de mon dos, tantôt fermes, tantôt caresses, tantôt violentes, mes sens se perdaient dans ce capharnaüm de plaisir, et je me sentais perdre la raison minute après minute. Mes cris de douleur et de plaisir ne faisaient plus qu'un, son corps se plaqua un peu plus contre le mien, et ma respiration se fut plus saccadée, gêné par le meuble en bois qui me sciait le ventre. Je n'y prêtais pourtant pas attention, car c'est à ce moment que mon ainé se saisit de mon menton afin de me voler un nouveau baiser. Je semblais ne jamais avoir assez de ses lèvres, de leur goût salé et doux, il y mit pourtant fin, mordillant ma lèvre entre ses dents, avant de passer deux de ses doigts entre mes lèvres. Sans qu'il n'eut prononcé aucun mot, je compris ce qu'il voulait de moi. J'entrepris alors de faire glisser ma langue sur ses doigts, les faisant aller et venir dans ma bouche, sans jamais cesser de leur infliger de douces caresses du bout de ma langue. Lorsqu'il les retira enfin, je les sentis glisser le long de mon dos, mais rien ne sembla arrêter leur course. Un bras vint entourer mes épaules avec force, sa bouche vint titiller mon lobe, mais mon attention était portée à un tout autre endroit. Ses doigts, qui avaient dégringolé bien bas le long de mes reins, traçaient le contour de mon intimité encore jamais pénétré à ce jour. Tout mon corps se raidit alors, chacun de mes muscles se tendit et mon conscience sembla refaire surface. Je savais pourtant ce qu'il allait se passer depuis l'instant précis où j'avais décidé de m'abandonner à cet homme. Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur. J'étais soudain emplie d'une pudeur que je ne me connaissais pas. Je n'avais jamais laissé personne me dominer, jamais. Pourquoi? Parce que je trouvais moins personnel de dominer mes amants que de les laisser me dominer. Comme si me pénétrer voudrait dire accéder à toutes mes faiblesses, tous mes fantômes, comme si cela voudrait alors dire que je m'ouvrais pour de bon, totalement, et sans masques, à cette personne. Ma respiration se fit plus rauque, malgré moi, je paniquais. Malgré ce que cela représentait pour moi, je laissais cet homme, mon professeur, Alan M. Davis, être le premier. Je le sentis parcourir mes omoplates et couvrir mon cou de baisers, j'aurai voulu croire qu'il se préoccupait de ce que je pouvais ressentir, mais au fond de moi, j'en doutais profondément. Ses doigts entrèrent en moi, et je ne pus retenir une plainte de douleur. Je serrais les dents si fort que je pouvais les entendre grincer. Son étreinte un peu trop forte m'empêchait de reprendre ma respiration, et je fermais les yeux. Tandis qu'il intensifiait sa caresse et que je serrais un peu plus les dents, son bras autour de mes épaules se desserra, sa main libre vint caresser mon torse à nouveau, avant de défaire ma ceinture à nouveau. Après quelques vas-et-viens supplémentaires, ma tête vint trouver appui sur l'épaule de mon ainé. Il n'y avait plus de retour en arrière. C'est à ce moment qu'il se saisit de ma virilité, lui assénant de douces caresses à son tour. Ces deux manèges simultanée créaient des sensations nouvelles et inattendues en moi, mêlant la douleur de la découverte au plaisir, et un soupir de plaisir sorti enfin de mes lèvres.

« Je t'ai dit que tu aimerais ça, fais moi confiance... »

Sa caresse en moi s'intensifia à nouveau, et nos regards se croisèrent. Oui, je voulais faire confiance à cet homme, je m'étais entièrement abandonné à lui, et non seulement je voulais lui faire confiance, mais là, à l'instant présent, je lui faisais confiance, plus qu'à quiconque. Lorsque les doigts d'Alan vinrent trouver la fin de leur course, son autre main s'était également adonné à une caresse sur ma virilité, les deux réunis m'extirpèrent un gémissement. Il m'embrassa à nouveau, avant de me promettre que mon prochain cri serait de plaisir. Kyle... Venait-il de m'appeler Kyle? Tout ce qu'il se produisait entre nous n'aurait pas eu le moindre effet sur ma pudeur et ma gêne, mais le fait qu'il m'appelle par mon prénom pour la première fois vint teindre mes joues d'un rouge écarlate. C'était.. ridicule. Mes yeux rencontrèrent les siens, et je vis dans son sourire amusé qu'il n'avait loupé la gêne qu'avait causé l'utilisation soudaine de mon prénom.
Ses doigts étaient toujours en moi et, je n'en étais pas sur, mais je pensais m'être habitué à la douleur, je me surpris à vouloir en redemander. Lui volant à nouveau un baiser, je murmurais, nos lèvres encore jointes les unes aux autres :

« Encore.. »

Mêlant les gestes à la paroles, je dirigeais ma main vers la sienne, afin de l'encourager. Il se retira alors un peu, et, m'adonnant alors une caresse plus intense et plus forte que toutes les précédentes, il fit de même avec ma virilité qu'il tenait toujours de son autre main. Mon corps entier se cambra, tandis que d'une main je m'agrippais à ses cheveux, sa nuque, ma tête tirée en arrière sur son épaule, ma bouche entrouverte laissa alors échapper un long gémissement de plaisir. Je ne savais pas s'il était possible de ressentir autant de plaisir si vite lors de la première fois, ou si c'était juste Alan, lui et son corps chaud et désirable qui jouait de mes sens, mais j'en voulais plus, et surtout, je ne voulais surtout pas qu'il s'arrête. Il continua ainsi un moment, jouant sur l'intensité de ses caresses et sur leur vitesse d'exécution. Les joues rosies de désir, je suffoquais, ce plaisir tout à fait nouveau pour moi semblait tellement plus intense que ce que j'avais l'habitude de ressentir. Dans un soupir, je glissais son nom.

« Mr Davis... »

Rapidement, je pris conscience d'une chose : si je ne l'arrêtais pas bientôt, je ne tiendrai plus très longtemps. Tout cela était trop nouveau et trop intense pour moi, et je n'arriverais bientôt plus à me retenir. Ses caresses, son souffle dans mon cou, ma respiration se faisait de plus en plus entrecoupée, et mes gémissements de plaisirs de plus en plus forts et intenses. Il fallait que.. Non! Soudain, je saisissais sa main que je serrais dans la mienne. Ma main gauche qui était encore logée en arrière, dans son cou, vint prendre appui sur la table devant moi. Essoufflé, j'essayais de retrouver mon calme avant de.. Ce que j'étais sur le point de lui demander. J'avais un peu honte. Honte d'être incapable de mon contrôler. Mais c'était si bon, il était si désirable, si beau, il était juste impossible pour moi de me calmer. Je croisais son regard interrogateur, je sentis sa main exercer une pression légère, comme un réflexe, ou une interrogation, qui me força à fermer les yeux pour me concentrer. Détournant rapidement le regard, gêné par ce que j'allais dire, je resserrais un peu ma main autour de la sienne afin d'éviter qu'il ne recommence son manège pendant que je parlais.

« Mr Davis je.. Si vous n'arrêtez pas un peu je vais.. »

Tout en le disant, je compris que mes supplications ne feraient en fait qu'encourager mon amant. Car avant de pouvoir finir ma phrase, je sentis ses doigts venir un peu plus en moi et je me cambrais à nouveau malgré moi, tout contre lui, et ma bouche entrouverte dans son cou gémissait plus que jamais. Dans un demi-souffle presque inaudible, je suppliais alors.

« S'il vous plait... »


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyMer 19 Déc - 9:10




Entretien Acidulé

« Get ready baby» ►
Ce gamin le rendait fou, au sens propre du terme. Jamais il n’avait perdu la tête à ce point pour quelqu’un. Chaque mouvement qu’il entamait, chaque ondulation visant à pousser ses doigts un peu plus en lui… C’était une véritable torture que de devoir prendre son temps. Et lorsqu’il sentit le jeune Lake gémir entre ses lèvres un « encore » des plus lascifs, il perdit définitivement le sens commun. La main de son cadet vint se joindre à la sienne pour l’inviter à aller toujours plus loin en lui. Un léger sourire de satisfaction s’étira au coin de ses lèvres. Il était parvenu à son but. Kyle aimait ça. Il en voulait plus encore. Cette seule idée acheva tout ce qu’il pouvait rester de retenue en lui. La main du Serdaigle vint se mêler à ses cheveux, lui provoquant un râle de plaisir. Cette main si douce le tenant avec tant de fermeté pour chercher encore et toujours un approfondissement entre eux : il ne pouvait y croire, c’était bien trop beau pour être vrai. Pourtant, sa torture ne s’arrêta pas là, car très vite, les gémissements de Kyle se firent plus intenses, plus prononcé. Il soupira son nom en un « Mr Davis » qui rehaussait à merveille sa position de dominant. Sans arrêter son geste, il agrippa son bel amant par la mâchoire, le forçant à mettre sa tête le plus en arrière possible contre son épaule alors que ce dernier suppliait alors pour qu’il cesse. Non pas déjà. C’était trop tôt. Il allait faire en sorte de ne jamais être oublié de ce garçon. Peut être que lorsque tout serait fini, Kyle l’oublierai, ou ne voudrait plus entendre parler de lui, mais son corps, lui, s’en souviendrai à jamais. Sans tenir compte une seule seconde des supplications de son élève, il plongea ses doigts au plus profond de ce corps offert, effleurant le point culminant de son intimité, alors que dans le même temps, sa main jouait toujours le long de la verge du plus jeune. Il continua encore et encore jusqu’à sentir le membre dans sa main émettre ce petit tremblement si reconnaissable. Ayant enfin repéré le spasme tant convoité, il serra le membre gonflé de désir de Kyle avec force afin de retenir sa venue pendant qu’il retirait vivent ses doigts de son corps. Le cri que poussa le jeune homme au même moment laissa le professeur plus ravi. Il sentait contre son corps celui tremblant de son Némésis, qui, la respiration haletante au possible, tentait de reprendre ses esprits. Alan hésita alors.

Que devait-il faire ? Mettre enfin un terme à ce délicieux manège pour enfin obtenir ce qu’il voulait, ou le laisser attendre encore ? Non, il ne devait plus attendre. Son visage était déjà brûlant, rougit au possible, plus il se jouerai de lui, et plus ses risques de raccourcir leur ébat augmenterait. Il lâcha donc son emprise sur le corps du plus jeune qui se laissa retomber le ventre contre la table. Il eut alors à loisir de le contempler. Ce dos, cette chute de rein, le roulement de ses muscles, et par-dessus tout, les marques de ses griffures entravant cette peau opaline. Subjugué, Alan frôla ce dos en douceur, faisant se dresser l’épiderme sous sa caresse anjoleuse. Le souffle court, il chuchota alors à l’adresse de son élève.


« Tu es tellement beau… »

Il n’y tenait plus. Par Merlin était-ce vraiment réel un tel désir ? Il n’était pourtant pas à classer parmi les amateurs en ce qui concernait ce domaine, mais jamais de sa vie il ne s’était sentit si excité. Le toucher. Le toucher à tout prix. La turgescence de son propre membre ne l’intéressait même plus, il voulait le voir dans tous ses états. Prendre son plaisir dans le sien.
Il remplaça alors ses mains par sa langue, offrant à ces dernières la tache de mettre enfin à nu le corps de ce bel éphèbe. Les cliquetis de la boucle, le froissement du tissu glissant contre les jambes… Tout, il s’enivrait vraiment de tout. De chaque détail de leur ébat même le plus infime. Sa langue ayant fini son ballet sur la longueur du dos continua sa course malgré les plaintes du receveur. Il pouvait bien protester tant qu’il le voulait, rien n’arrêterait plus Alan Davis. C’est ainsi qu’il vint cueillir l’endroit que ces doigts avaient profané, préparant ainsi le plus jeune à le recevoir. Il s’y attarda peu, juste assez pour ne pas mourir de frustration. Il ne tenait plus en place, son membre lui faisait mal. Il devait se délivrer. Enfin.
Se lovant contre son amant, il lui reprit le menton, réclama un baiser plus profond que les autres, puis murmura, plus en guise d’avertissement que de demande.


« Maintenant »

Il n’attendit pas de réponse, se contentant de prendre son sexe en main et de le placer à l’orée du plus jeune. Il fit passer son membre contre cette peau brûlante, le pressa légèrement, puis cessa. Non. Pas comme ça. Cette position n’allait pas : il ne voyait pas son visage. Et si, comme lui la première fois, il venait à en pleurer. Et s’il avait vraiment mal mais se cachait. Non, il ne pouvait pas agir ainsi. Pas lorsqu’il s’agissait de la première fois. Pas lorsqu’il s’agissait de lu…
Sa propre réflexion le stupéfia. Que lui arrivait-il donc ce soir ? Pourquoi tout ce qui ressortait de ce garçon semblait spécial ; meilleur ? Plus rien n’avait de sens. A mesure que le temps passait, sa déroute grandissait de plus belle sans qu’il ne puisse rien y faire. Tant pis, il n’en pouvait déjà plus. Avec la plus grande délicatesse, il intima des gestes pour faire se retourner Kyle vers lui, et le faire asseoir sur le bureau. Leurs regards se croisèrent. Alan cru s’y noyer. Il caressa le visage de Kyle de son pouce, un air très sérieux peint sur le visage.


« Ne ferme pas les yeux. Ne les détourne pas. » Silence. « Ne regarde que moi »

Écartant doucement les cuisses du Serdaigle il vint se positionner entre. Son désir lui semblait douloureux tant il se tendait pour ce garçon, mais enfin, une douce délivrance lui tendait les bras. Avec une lenteur toute calculée, il pénétra cette chair jusque lors inviolée. Tous ses gestes transpiraient la précaution et la tendresse. Conformément à ce qu’il lui avait ordonné, Kyle ne rompit pas leur contact visuel une seule seconde malgré les crispations de sa mâchoires qui parlaient pour lui. Il prit leur temps. A mesure que son membre poursuivait son ascension dans l’intimité du jeune Lake, il serra lui-même les dents pour ne pas exploser. Ce puits brûlant lui offrait un flot de sensations qu’il connaissait par cœur et qui pourtant lui paraissaient toutes nouvelles ce soir. Sentant le corps contre lui trembler, il prit en main le sexe de son cadet tandis que sa main libre se posa en appuie sur la table. Les yeux toujours plongés dans les siens, il lui murmura de se détendre, de respirer doucement. Il savait ce qu’il faisait, ce qui devait être fait et comment le faire. C’est ainsi que quelques secondes plus tard, il put enfin atteindre le point de plaisir de ce corps. Totalement en lui, il se pencha de nouveau pour l’embrasser. Un sourire à la fois carnassier et aimant vint s’étirer sur ses lèvres. Le regard de Kyle l’interrogea, il y répondit par des mots.


« Vous avez été très sage monsieur Lake. Cela mérite récompense »

Elle ne tarda pas à se faire sentir en un coup de rein puissant qui fit littéralement hurler le beau Serdaigle. La partie pouvait enfin commencer.


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptySam 29 Déc - 0:30




Entretien Acidulé

« Every man gets his wish » ►
Mes supplications ignorées, mon professeur continua ses caresses, tant et si bien qu'à un moment, il me sembla impossible de me retenir et je pouvais sentir venir la fin de cet ébat. C'est à ce moment précis, qu'impitoyable, sa main se resserra sur moi tandis que l'autre se retira de moi brusquement. La frustration ressentie, cette interdiction de venir au bout de mon plaisir, si près du but, cette fin violente à ses caresses, le tout me fit échapper un cri, une plainte, qui sembla résonner dans mon corps tout entier. L'effet que me faisait cet homme semblait paralyser mon esprit, toute la concentration de mon corps étant placée dans mes sens et leur ivresse, plus aucune information ne semblait pouvoir atteindre mon cerveau. J'étais là, prêt à recevoir ses doux supplices que mon corps découvrait pour la première fois, et en redemandait déjà, telle une offrande à son bon plaisir.
Alan relâcha son emprise sur mon corps, et je retombait lascivement sur la table. Le contact froid du bois sur mon torse bouillant me fit du bien. Mon corps était tout aussi échauffé que mon esprit, cet homme-là me faisait l'amour à mon corps, mais aussi à ma tête, et c'était bien la première fois que cela m'arrivait. Alors que ses doigts parcouraient mon dos, un frisson les suivait, c'est alors qu'il fit une remarque toute simple, qui me remua les pensées cependant. « Tu es tellement beau. ». Oui, je le savais, j'en jouais d'ailleurs énormément lorsqu'il s'agissait d'obtenir quelque chose de quelqu'un, je connaissais mes charmes et leur pouvoir. Et pourtant, cela semblait vouloir dire tellement plus sorti de cette bouche. Mais pourquoi? Putain, pourquoi tout ce qu'il faisait ou disait avait soudain autant d'importance à mes yeux? Le contact de sa langue me fit oublier mes interrogations pour un moment. Habilement, il finit de nous déshabiller tandis que sa langue continuait sa course le long de mon dos, sans jamais s'arrêter. Encore pudique, je ne pu retenir une plainte, bien que faible, car il me semblait évident qu'à présent, plus rien n'arrêterait Alan.
Après m'avoir embrassé, un simple mot m'indiqua ce qui allait suivre. Maintenant. Je sentis son intimité tout contre moi, se presser légèrement. Mon corps tout entier se crispait. J'aurais voulu être détendu, mais cela m'était impossible. Mes yeux plissés, la mâchoire crispée, j'attendais la suite, qui ne vint pas. De gestes doux, Alan me fit comprendre que je devais me retourner, lui faire face, et m'asseoir sur le bureau. Nos regards se croisèrent, et son pouce passa sur ma joue. Son visage était si calme, si sérieux. Je me détendais un peu. Je ne savais pas trop pourquoi, mais son regard dans le mien semblait apaiser mes craintes, et me donnait envie de lui donner toute ma confiance.

« Ne ferme pas les yeux. Ne les détourne pas. » Silence. « Ne regarde que moi »

Ces instructions ne semblaient pas discutables. Je plantais mon regard dans le sien sans répondre, le laissant écarter mes cuisses. Je commençais à croire que mon professeur se préoccupait vraiment de ce que je pouvais ressentir. Des hommes pour qui c'était la première fois, j'en avais possédé beaucoup, mais jamais je n'avais pris autant de précaution avec eux. Ils étaient souvent plus des défis qu'autre chose, ne méritant en rien mon attention et ma délicatesse. Quant à ceux qui en avait l'habitude, disons qu'ils n'avaient jamais de quoi se plaindre, au contraire, j'étais connu pour être un amant assez remarquable. Et voilà que c'était à mon tour, sous les mains de cet homme, de passer le cap de cette première fois si particulière. Avec une tendresse et des précautions remarquables, je le sentis enfin en moi. Suivant ses ordres, je ne détournais pas le regard, bien que je mourrai d'envie de fermer les yeux, de crisper chaque muscle de mon visage afin d'atténuer la douleur que je venais de ressentir. Ma mâchoire se crispait à nouveau, un peu plus à chaque avancée qu'il faisait en moi. Malgré toute ma volonté à me détendre, j'étais terriblement contracté. Mon corps entier était parcouru de tremblements incontrôlés. Sa main se posa sur mon sexe, et dans un murmure, m'ordonna de me détendre et de respirer calmement. Sans le quitter des yeux, je contrôlais ma respiration, et je sentis les muscles de mon corps se détendre les uns après les autres, et Alan finalement atteindre mon point de plaisir. Il se pencha afin de prendre mes lèvres à nouveau, et cette sensation de lui tout à fait en moi mélangé à ce baiser était des plus enivrantes. Un sourire carnassier s'afficha alors sur ses lèvres. Interrogateur, j'eus bien vite ma réponse quant à la raison d'un tel sourire. D'un coup de rein puissant et rapide, le professeur m'arracha un cri. De douleur ou de plaisir, je ne saurais dire, les deux étant entremêlées tant et si bien qu'elles ne faisaient plus qu'un.
Mes yeux fixaient toujours les siens, bien que l'envie de basculer ma tête en arrière et de fermer les yeux étaient terriblement présente lorsqu'il asséna un nouveau mouvement de bassin. Ce contact visuel me gênait presque, face à l'ampleur du désir que je ressentais, je voulais fermer les yeux par plaisir, mais également par pudeur. Un nouveau gémissement m'échappa et mes joues se tintèrent d'un peu plus de rouge, le regard de cet homme ne me quittant pas des yeux me perturbait. Ses mouvement étaient plus franc, mais toujours un peu retenus. Cette façon qu'il avait de porter une attention toute particulière à mon plaisir me déroutait. S'il pouvait prendre son pied, il n'avait rien à y gagner à faire attention au mien. Et pourtant. Je m'habituais à son rythme, à sa présence, et déjà, mon corps se cambrait malgré moi, en réclamant toujours plus. Sa retenus me frustrait, m'énervait presque, et je perdais patience. Tout en moi bouillait de plaisir et au fond de moi, l'heure n'était plus vraiment à la tendresse, mais à la passion. Je passais une main dans sa nuque, puis dans ses cheveux, auxquels je m'agrippais afin de me hisser vers lui et l'embrasser tandis que mes cuisses se refermaient un peu plus sur lui, comme pour lui indiquer ce que je désirais. Mettant fin à notre baiser, je repris notre contact visuel, s'emparait de sa main encore libre qui maintenait mes hanches, et guidait un de ses doigts à ma bouche, puis deux. Me cambrant encore un peu plus sous ses déhanchements, j'entrepris de leur faire subir milles caresses du bout de ma langue et de ma bouche. Je voulais le rendre fou, je voulais le rendre fou comme il le faisait avec moi, je voulais signifier quelque chose. Me rapprochant de lui à nouveau, une de mes mains vint parcourir son dos, et saisir une de ses fesses. Je vins alors doucement taquiner du bout des doigts l'orée de sa virilité, puis approcha deux doigts de son entrée, sans jamais y pénétrer, je taquinais ce point sensible, par pression légère et contrôlée. Retirant enfin ses doigts de ma bouche, je fronçais les sourcils, frustré. Je voulais, par ce petit manège, le pousser à perdre ce contrôle qui le faisait se retenir et qu'il me donne toute la passion qu'il fallait. J'aimais la violence et ressentir la douleur mêlée au plaisir, il était temps de lui faire savoir. Je pris alors son visage entre mes mains et, les sourcils froncés, le regard sérieux et dur, je lui dis simplement :

« Ne vous retenez pas. Ne vous retenez plus. » J'hésitais un instant, lui dire cela tout en le fixant droit dans les yeux me déstabilisait. « J'aime avoir mal Mr Davis. Aucune de vos pulsions ne me fera peur. »

A ces mots, je fis glisser une de mes mains le long de sa joue, vint placer deux doigts devant ses lèvres, avant d'en forcer l'entrée jusque dans sa bouche. Je le forçais à se rapprocher un peu plus en moi avec mes jambes. Ce mouvement associé à la sensation de sa langue sur mes doigts me fit me mordre la lèvre inférieur. Comme pour me contredire, ce n'était que de léger coup de bassins qu'Alan exerçait à présent. Frustré plus que jamais et mécontent, j'enfonçais un peu plus mes doigts dans sa bouche, resserrais un peu plus mes cuisses sur lui. Je retirais mes doigts de sa bouche et, dans un élan d'impatience, parcourait son dos à nouveau, mais, cette fois, après l'avoir encore taquiné un tant soit peu, j'entrais finalement en lui, tout en prenant possession de sa bouche pour un baiser passionné et plein d'impatience, qui communiquait mon désir de le voir y mettre toute sa volonté. Je savais ce que je faisais, et pas qu'un peu. J'entrepris alors quelques va-et-viens sans jamais atteindre son point de plaisir, avant de m'y jeter brusquement, en synchronisation parfaite avec un de ses déhanchements. Je sentis son corps se tendre, et, un râle plus expressif sortir de sa bouche. Un sourire de satisfaction et de malice se dessina sur mon visage. Qui perdait sa patience, à présent?


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyLun 31 Déc - 0:14




Entretien Acidulé

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Il pensait mettre son bel éphèbe en colère de par son puissant coup de rein inattendu, il n’en fut rien. Plutôt que de se replier sur lui-même, les lèvres crispées douloureusement, le jeune Kyle s’offrit encore davantage en se relevant, enroulant délicieusement ses cuisses autour de la taille du professeur. Ce dernier jubilait littéralement de l’impatience de son nouveau jouet. Bon sang ce que c’était bon de le voir ainsi après qu’il se soit tant refusé à obéir…
Il le rendait fou à se trémousser ainsi sur lui, à glisser ses doigts entre ses lèvres. Les ongles plantés dans la chair de ses hanches, Alan ne cessait plus de se retenir. Il devait arrêter, vite, avant qu’il n’ait d’autre choix que de le plaquer sur cette table et de le prendre avec toute la violence que lui intimait son désir. « Putain » jura Alan en son for intérieur. C’était bon. Trop bon. Il se perdait immuablement dans cet amas violent d’envie. Depuis combien de temps n’avait-il pas ressentit cela ? L’avait-il seulement déjà ressenti un jour ? Il en doutait fortement à présent. Non ça n’avait jamais été aussi fou, aussi impulsif. C’était tout bonnement extatique. Soudain, alors qu’il se contenait toujours pour que ses poussés en Kyle se fassent plus tendres, le jeune homme vint le caresser de la plus impudique des façons, frôlant l’orée de son intimité.
Alan ne put retenir un léger grognement de plaisir. Il n’aimait pas voir son soumis reprendre ainsi le dessus sur lui, mais ç’aurait été mentir que d’affirmer que ce contact lui déplaisait. C’était excitant. Terriblement excitant, et les petites sucions qu’exerçait Kyle sur ses doigts ne faisait qu’envenimer son état.

Dans un souffle rauque il lui murmura alors
« Arrête ça… », Mais fut coupé l’instant suivant par les supplications de son amant. Ne pas se retenir, lui faire mal. Pour qui se prenait ce gamin pour ainsi vouloir le diriger ? Il se laissa faire néanmoins, attendant de voir jusqu’où le Serdaigle comptait l’emmener. Forçant l’entrée de sa bouche, il y glissa ses doigts. Alan cru deviner l’intention du plus jeune, mais dans sa tête, une petite voix le rassurait en lui disant que le garçon n’oserait pas. Pari manqué, alors que dans un geste vif, le plus jeune retira ses doigts pour les remplacer par ses lèvres avides, il le pénétra. Alan voulu l’arrêter aussitôt, mais il s’était si bien synchronisé à ses propres mouvements de hanche qu’il se surprit à aimer ça. Un gémissement plus rauque, plus puissant se perdit dans la bouche du jeune Lake dont il se rassasiait littéralement. Il profita de ce contact, laissant son corps aux soins de son cadet juste assez de temps pour que le moment venu, cela le frustre davantage.
Après plusieurs minutes de cette exquise caresse, Alan retira vivement la main de Kyle de son corps, le plaquant brutalement contre le bureau, les mains tenues au-dessus de sa tête. Le crâne de son amant cogna le bois sans douceur : il n’en tint pas compte, se contentant de plonger son regard dans le sien, une expression glacée sur le visage. Il se retira vivement, se délectant du gémissement plaintif de son soumis. En une fraction de seconde, sa main vint trouver au sol le pantalon de Kyle, dont il tira la ceinture avant de la passer autour des poignets du plus jeune. Il la serra modérément dans un temps, puis, se rappelant aux paroles du jeune Lake, il la serra autant que possible. Très vite, de légères marques rouges vinrent teinter la peau opaline de son jeune amant dont le regard trahissait une pointe d’inquiétude. Tout dans son visage semblait interroger Alan sur ses intentions, mais il était tout bonnement hors de question d’y répondre maintenant. Le jeune garçon avait tenté de se jouer de lui, de le tirer un peu plus vers le désir et ça, il allait le payer.
D’une voix dure, Alan lui dit alors :


- « Si tu tentes de t’échapper, j’arrête tout ». Cela sonna comme une menace. Et il savait que cette fois son élève serait sage. Du moins, il l’espérait de tout cœur, car lui-même se verrait pénaliser d’une telle situation.

Se penchant alors sur le corps de Kyle, il s’attarda à son cou. La phrase du plus jeune résonnait en lui comme un coup de tonnerre. « J’aime avoir mal ». Et lui adorait faire mal. Ils s’étaient donc bien trouvés. Sans aucune retenue, il vint sucer la peau blanche entre ses lèvres, y laissant la marque de son désir, puis, certains que celle-ci tiendrait un bon moment, il poursuivit son dessein sur l’épaule, la naissance du torse… A ses sucions répétées, il mêlait ses dents qui mordaient sans retenue cette peau offerte. Plus il se rapprochait de la ceinture du plus jeune, et plus la peau de ce dernier se hérissait, tremblait, faisant sourire le professeur de satisfaction. Kyle ne cessait de se mouvoir, de gémir, mais conformément à ce qu’il lui avait ordonné, il ne tenta plus de se relever pour reprendre un quelconque droit de possession sur lui. Arrivé au nombril, Alan releva la tête pour contempler l’étendue de son « travail ». Les marques rouges de griffures, de morsures, et les suçons étaient désormais indénombrables. L’aîné s’en félicita intérieurement. Il adorait ça. Revenant à son point initial, il déposa un dernier suçon sur l’os du bassin de Kyle, puis, d’une lenteur toute calculée, rapprocha sa bouche du sexe tendu de son amant. Ce dernier le regarda les yeux ronds puis ne put se retenir et laissa sa tête basculer en arrière quand le plus âgé vint le prendre en bouche entièrement. Il ne se perdit plus dans la douceur, se contentant d’intimer un va et vient rapide sur le membre du Serdaigle, allant et venant sans perdre son rythme. Il n’eut pas longtemps à attendre : son traitement faisait déjà bien effet. Quand il sentit le sexe de Kyle trembler entre ses lèvre, il cessa net sa caresse, et dans le même temps, mêla à nouveau leurs corps en un coup de rein plus puissant encore que le premier.

Ce contact lui fit définitivement perdre le contrôle. Posant ses mains de chaque côté des hanches du garçon, il vint y planter ses ongles et le pénétra violemment, lui assénant des coups de bassin toujours plus forts et plus rapides. Et si Kyle lui laissait entendre une mélodie de cris de plaisir des plus délectables, lui-même ne put se retenir bien longtemps. Leurs gémissements vinrent se mêler l’un à l’autre tandis que le plus âgé des deux se plaisait à faire pousser son sexe toujours plus loin dans l’intimité de son jeune amant.
Maintenant Kyle à une main, Alan vint alors passer les doigts de sa main libre autour de la gorge de son cadet. Sans jamais cesser ses va et viens, il lui murmura alors d’une voix rauque, tendue de désir :


- « J’espère que tu as assez mal… »

Resserrant son emprise sur la gorge de son élève, il le tira à lui de façon à le ramener près de lui. Dès que le plus jeune fut de nouveau collé à lui, il fit passer les mains liées de ce dernier autour de son cou, avant de l’embrasser de nouveau à perdre haleine.
Alors que leurs langues se mêlaient au bal des mouvements de hanches des deux hommes, Kyle rompit leur baiser pour prévenir son amant que sa jouissance était toute proche.
Dans un souffle entremêlé de désir, son dominant le supplia d’attendre, faisant grogner d’impatience son bel éphèbe lorsque ce dernier sentit la main d’Alan enserrer son sexe pour l’aider à se maintenir. Heureusement pour l’héritier de la famille Lake, son tourment fut de courte de durée. Leurs corps serrés au possible l’un contre l’autre étaient brûlants, et bien vite, la douce étroitesse de Kyle eut raison d’Alan. Sa main toujours autour du membre humide du plus jeune cessa de l’enserrer pour le caresser vigoureusement.


- « Viens. Viens avec moi… Aaah Kyle !! »

A peine l’aîné eut-il prononcé cette phrase qu’il sentit son désir céder. Le corps en nage, il se laissa glisser dans ce corps brûlant, tandis qu’entre leurs deux ventres luisait le fruit de leur union. Haletant au possible, ils restèrent blottis ainsi l’un contre l’autre pendant de longues minutes. Faisant repasser les bras de Kyle par-dessus son visage, il le détacha enfin, laissant ainsi ses yeux découvrir les marques rougeâtres provoquées par la puissance de ces liens. Ils se dévisagèrent. Alan se sentit honteux. C’était bien la première fois que de telles marques le culpabilisaient plutôt que de le noyer de fierté. Car même si Kyle lui avait confié aimer la douleur, lui ne pouvait supporter l’idée de le blesser pour de bon. Il porta les poignets endoloris de son élève à ses lèvres, embrassant avec douceur ces marques douloureuses, tentant de rassurer Kyle en un fin sourire. Ils s’embrassèrent à nouveau, puis le plus jeune repassa ses bras autour du cou de son professeur.

Ce dernier ne voulait pas le quitter. Ça avait beau être fini, il aurait voulu rester ainsi durant des heures, Kyle assis sur ce bureau, l’entourant de ses jambes. Et quand il sentit le corps de Kyle se presser encore davantage contre le sien, il ne put retenir un léger rire.


- « Tu vois que même un horrible sang-de-bourbe comme moi peut te donner du plaisir »

Il avait dit ça d’un ton taquin, pensant que comme lui, l’atmosphère douceâtre qui régnait suffirait à faire oublier ses préjugés au plus jeune. Il voulut l’embrasser, mais à sa plus grande surprise, plutôt que de se laisser faire, cette fois, le plus jeune le rejeta vivement. Violemment. Alan ne sut quoi dire.




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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyDim 20 Jan - 19:44




Entretien Acidulé

« You and I, We were born to die. » ►
Apparemment le professeur n'appréciait pas mes prises d'initiative. Ou était-ce plutôt qu'il les aimait plus qu'il ne voudrait l'admettre? Quoi qu'il en soit, je n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait bien penser, au moment où il s'abaissa afin de chercher dans nos vêtements entassés par terre. Il s'était retiré, ce qui n'avait pas manqué de me laisser échapper une plainte que j'aurai aimé retenir. La seule pensée qui me traversait l'esprit à l'instant présent était qu'à trop vouloir jouer, j'avais tout gâcher. Mr Davis était en train de se rhabiller et allait me laisser là, à me démerder tout seul avec toute la frustration que cela supposait. Ou pas. Il se releva, ma ceinture entre les mains, avec laquelle il entreprit de m'attacher les poignets. Fort, bien plus fort que nécessaire, apparemment mes requêtes avaient été entendues.

« Si tu tentes de t’échapper, j’arrête tout »

Cela avait été dit sans douceur, et ne semblait pas laisser de doute quant à l'exécution immédiate la menace en cas de désobéissance. J'avalais ma salive bruyamment, incapable de répondre, mais bien décidé à me laisser faire autant qu'il le voudrait à présent. Pour rien au monde je n'aurai voulu qu'il n'arrête. Je voulais qu'il revienne. A cette pensée, je serrais un peu plus les dents. Je voulais le sentir en moi à nouveau, mon corps tout entier le réclamait. Les lèvres de mon professeur commencèrent un ballet tout particulier sur ma peau. Dévorant avidement ma peau, lui affligeant milles supplices plus doux les uns que les autres, dévalant toujours plus bas le long de mon torse, puis de mes reins. Leur danse folle me perdait dans un concert de gémissements de plaisir. Mais où tout ceci allait-il les mener. Je me redressais légèrement, juste à temps pour les voir, déjà au niveau de mon bassin, et se diriger dangereusement vers mon entrejambe. J'eus à peine le temps de protester que déjà, elles en prirent possession tant et si bien que très rapidement, je me sentis perdre le contrôle de mon désir. C'est ce moment précis que choisit Alan pour reprendre possession de mon corps à nouveau. Notre étreinte à nouveau plus forte, plus intime que jamais, je le sentais enfin perdre le contrôle, et se laisser aller pleinement dans son désir, ses gémissements se mêlant au moins en faisant foi. Alors qu'enfin, j'allais venir au bout de mon désir, mon professeur m'ordonna de patienter. Comment, comment me retenir, alors que chaque vas-et-vient submergeait mon corps tout entier d'une vague de chaleur incandescente? Je grognais de frustration lorsque je sentis sa main s'emparer de mon intimité à nouveau, m'interdisant toute fin hâtive. Heureusement, cependant, il ne fallut que très peu de temps avant que Davis ne me rejoigne. Transformant son emprise en caresse, c'est dans une symphonie de désirs qu'enfin, nous finissions simultanément.
L'orgasme avait parcouru mon corps de façon si puissante qu'à présent, je sentais toute force me quitter. Je n'osais plus bouger, craignant que le moindre de mes mouvements rappellerait ma présence à Alan, lui rappellerait qu'à présent, il lui fallait partir. Tout s'était passé si vite, et tout avait été si intense. Je ressentais le besoin de rester là un moment, contre lui, de ne pas retourner à la dure réalité de l'instant. Prendre conscience de ce qu'il venait vraiment de se passer. J'entendais encore résonner dans ma tête la façon dont il avait hurler mon nom avant de jouir. Doucement, il fit passer mes bras au dessus de sa tête à nouveau, défaisant la ceinture qui liait mes poignets, révélant des marques rouges profondes sur ma peau. Nos regards se croisèrent. J'avais aimé ça, tout, du début à la fin, je me foutais bien de savoir que mes poignets étaient marqués, car la douleur du moment m'avait procuré du plaisir. Un tour chez l'infirmière effacerait ces vilaines rougeurs rapidement. Je le vis se saisir de mes mains, et porter mes poignets à ses lèvres, m'offrant ensuite un léger sourire. Pas un de ces sourires carnassiers et provocateurs comme il avait pu m'en servir à outrance avant nos ébats. Non, un sourire doux et.. rassurant? La douceur de l'instant mêlé à la chute soudaine d'endorphine liée à l'orgasme puissant que j'avais eu me donnait envie de sangloter, ce qui était ridicule. Je déglutissais difficilement et le laissait m'embrasser à nouveau. Je passais mes bras autour de son cou, enfouissant mon visage dans son cou en espérant redevenir maître de mes émotions avant de lui exposer mon visage à nouveau. Ce qu'il venait de se passer. Le plaisir que je venais d'avoir à laisser ce professeur prendre ma virginité. Et si j'étais le seul à avoir vécu quelque chose d'unique et d'intense, si tout ça n'avait été qu'un coup de plus à tirer pour lui? Pourquoi, pourquoi est-ce que tout ça prenait soudain autant d'importance à mes yeux? Dans un geste désespéré, je resserrais mon étreinte, pressant un peu plus nos deux corps, si cela devait être la dernière fois, je voulais sentir sa présence tout contre moi.

« Tu vois que même un horrible sang-de-bourbe comme moi peut te donner du plaisir »

La phrase à peine sortie de sa bouche me glaça le sang. Alors c'était ça. Juste ça. Monsieur Alan Davis avait appris sa leçon à un élève. Et je venais de laisser ma virginité à un sang de bourbe pour qui je n'avais été qu'un sale puriste à punir. Comment avais-je même pu croire un instant qu'il s'agissait d'autre chose? Parce que j'avais eu envie d'y croire, j'avais eu envie de croire que je n'étais pas le seul à ressentir cette boule au ventre à l'idée de relâcher notre étreinte et partir. Que je n'étais pas le seul pour qui tout cela avait un sens. Alors qu'il essaya de m'embrasser à nouveau, je le repoussais violemment de mes deux mains, le poussant loin de moi, le plus loin possible.

« Ne me... Touche pas !.. »

J'aurai aimé dire cette phrase avec un peu plus de conviction et de colère dans ma voix, mais celle-ci ne formula qu'un murmure qui vint se briser en même temps que ma voix. Les sourcils froncés, je ramassais alors mon caleçon et mon pantalon, que j'enfilais précipitamment, soudainement honteux de ma nudité devant lui. Ce n'est que lorsque je relevais enfin mon visage vers lui que je me rendis compte que des larmes roulaient le long de mes joues. Et lui qui restait là à me fixer sans rien dire. C'était quoi maintenant? M'avoir humilié ne lui avait pas suffit il fallait qu'en plus il reste là à me regarder chialer comme une merde?

« Restez pas planté là, putain! Vous avez eu ce que vous vouliez, si j'ai bien compris? »

Du revers de la main j'essuyais vaguement mes joues trempées. Je ne m'étais jamais sentie aussi vulnérable, honteux et utilisé. Je le détestais, mais par dessus tout, je me détestais. Il ne bougeait pas, et me fixait de ses yeux plein de questions. Je me détestais car même avec ce qu'il venait de me dire et tout ce que cela impliquait, je mourrais d'envie de me jeter dans ses bras et de tout oublier. Tout. Je ramassais ses vêtements que je lui balançais littéralement au visage.

« Mais dégagez bordel! C'est quoi le problème, prendre votre pied en me sautant ça vous suffit pas, me voir chialer devant vous ça vous fait bander, c'est ça? Mais allez vous faire foutre! »

Ma voix se brisa pour de bon, et mes pleurs se transformèrent en sanglots incontrôlés. Je lui tournais alors le dos, enfouissait mon visage dans mes mains, attendant patiemment d'entendre le claquement de la porte qui m'indiquerait enfin que j'étais bel et bien seul.


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MessageSujet: Re: Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] Entretien acidulé [PV Kyle & Alan - WARNING LEMON] EmptyDim 20 Jan - 21:32




Entretien Acidulé

« Forgive me my love» ►
S’il fallait un mot pour traduire ce que ressentais Alan à cet instant, le seul qu’il aurait convenu serait incompréhension. Car oui, il ne comprenait pas la réaction vive du plus jeune. Qu’avait-il dit de si mal ? Certes sa plaisanterie était peut-être quelque peu de mauvais goût mais elle n’en restait pas moins une plaisanterie, une pique envoyée dans le seul but de rappeler à cet étonnant jeune homme qu’il l’avait jugé trop vite. Alors pourquoi ?
Regardant son élève se rhabiller en quatrième vitesse, Alan en fit de même, remontant son pantalon, les yeux baissés. « Ne me touche pas ». Cette phrase avait eu l’effet d’une claque, la plus violente qu’il ait jamais reçue. Ce pourrait-il qu’en lui rappelant ses origines de sang-mêlé, Alan ait rappelé sa haine au jeune Kyle ? Non, il ne pouvait le croire. Ça ne pouvait pas être vrai, pourtant c’est ce qui paraissait encore le plus logique. Soudain, un détail le fit tiquer, et se froncer ses sourcils. Des larmes. Il pleurait. L’incompréhension gagna davantage le professeur.
Pourquoi ces larmes ? N’était-il pas celui qui avait mis fin à leurs caresses, alors pourquoi à présent se lamentait-il ?

Il ne pouvait détacher son regard de son amant, totalement désemparé. Que faire pour le calmer ? Que faire pour effacer ce moment ? Il ne savait plus quoi faire, quels mots dire, quels gestes tendre. Tout se mêlait et s’entremêlait dans sa tête. Et le choc n’en fut que plus rude quant à ses larmes, vinrent s’ajouter ses cris. « Vous avez eu ce que vous vouliez si j’ai bien compris ».
La réalité sauta enfin aux yeux du plus âgé. C’était donc ça. Malgré toute la tendresse, toute la précaution dont il avait usé pour lui, pour prendre en compte son plaisir ce dont il ne s’était jamais préoccupé avec personne d’autre, il le jugeait comme un salaud, et un profiteur ? Cette idée le stupéfia, le laissant inerte, comme vide.
Il ne s’était jamais offert ainsi, n’avait jamais pris tant de soin avec personne, et malgré tout cela ne suffisait pas. Une seule malheureuse phrase avait suffi à faire passer toutes ses bonnes intentions à la trappe. Il ne pouvait le nier, Kyle le vexait énormément. Il se sentait insulté, trahis, mais malgré tout, les cris et les larmes de son cadet lui empoignait le cœur. C’était lui le fautif de l’histoire, qu’importe à quel point il avait tenté de le modérer.
Et quand dans un dernier hurlement hystérique, le garçon lui demanda s’il prenait vraiment tant de plaisir que cela à le voir pleurer, avant de l’injurier et de lui tourner le dos, Alan ne tint plus.

Merde ! Qu’avait-il fait à Merlin pour devoir endurer cela ? Pour que ce gamin qui il y a quelques heures n’était rien pour lui devienne soudain le centre de son monde ? Il n’avait jamais consolé personne, ni même eu de pitié pour les larmes, surtout pour celles versées par ses amants. Kyle n’était pas le premier à pleurer par sa faute. Parce qu’Alan faisait mal, qu’il ne pensait qu’à lui, que le plaisir des autres lui était secondaire. Parce qu’Alan n’avait pas de cœur, et que les sentiments des autres l’écœurait. Parce qu’il n’avait pas pitié des moments de faiblesse regrettés, et que la plupart de ses actes étaient guidés pas le mépris. Pour toutes ces raisons, il n’avait jamais eu de compassion envers la peine d’autrui. Il aimait qu’un homme salit ravale ses larmes dignement, et méprisait ceux qui préférait s’apitoyer. Mais pas cette fois. Cette fois il voulait lui crier qu’il avait tort. Lui crier qu’il regrettait. Lui crier qu’il ne lui ferait plus jamais de mal. Ce n’était pas normal, ce n’était pas lui ! Mais nom de Dieu il ne pouvait pas se résoudre à partir, et surtout pas à laisser le jeune homme ainsi.

Sans plus se contrôler, il traversa les quelques mètres qui les séparaient d’une allure folle, passa ses bras autour des épaules de son amant lui tournant toujours le dos et le serra avec force. Evidemment, comme il s’en doutait, Kyle commença à se débattre violemment, l’injuriant de plus bel, lui criant de le lâcher. Pendant plus d’une minute de ce jeu, Alan le laissa faire, incapable de sortir le moindre son de sa bouche. Et puis, sans que lui-même n’ait eu le temps de mesurer ses paroles, il s’entendit hurler malgré sa voix cassée par l’émotion :


- « TU AS TORT KYLE !! »

Le corps contre lui se figea soudain, cessant tout mouvement, tandis que de ses lèvres s’échappaient en un murmure étouffé les mêmes mots. « Tu as tort ». Plus il les répétait, et plus son murmure s’estompait. Quand enfin, la boule qui lui serrait la gorge fut plus forte, il s’arrêta. Le visage enfoui dans le cou de Kyle, il continua de le serrer, incapable de le laisser partir. Il devait savoir quitte à se foutre sa fierté au cul. C’était bien la première fois qu’il s’en foutait.

Un long moment de silence s’installa. Malgré le fait qu’il ne le maintienne plus si fort, Kyle ne bougeait plus, mais Alan pouvait toujours sentir son corps tressauter de sanglots.
Lorsqu’il surprit un bruit de gorge annonçant que Kyle était sur le point de refondre en larme, il défit ses bras le temps de le faire pivoter, et vint poser la tête du plus jeune contre son épaule. L’un de ses bras entoura ses épaules tandis que l’autre logé dans la chevelure dorée du Serdaigle le caressait en douceur. Lui aussi tremblait à présent de sentir les petites perles salées du garçon couler contre son torse. Il se mordit la lèvre férocement pour ne pas imiter son cadet. C’était donc officiel, il avait perdu la raison, il n’était plus lui-même.
Soudain, il sentit les mains de Kyle se poser sur sa poitrine pour se défaire de lui doucement. Hors de question de le laisser faire, Alan le pressa davantage.
Après un nouveau silence, un peu plus court, il trouva enfin le courage nécessaire à racheter sa faute.


- « En temps normal je te donnerai raison. En temps normal voir un mec à mes pieds me suppliant ça me fait prendre mon pied» Sa voix tressauta alors qu’il avouait à ce gamin dont il se méfiait tant auparavant ce que de nombreuses personnes avant lui n’avait jamais eu la chance d’entendre. Oui, il était enfin honnête. Envers Kyle, mais aussi envers lui-même.

- « Mais pas avec toi. Je sais même pas pourquoi ou comment j'arrive à te dire ça... mais je te jure… Je ne voulais pas te blesser. Pas toi… Pas toi. » S’entendre dire ce genre de chose le troublait plus que de raison, lui faisait perdre pieds à savoir si c’était bel et bien lui qui prononçait ces mots. Ça ne faisait aucun doute pourtant.

- «Pardonne-moi d’avoir été si con. Pardonne-moi d’avoir dit ces choses, je pensais…. Je ne les pensais pas de cette façon, je ne voulais pas te salir, ce n'est pas ce que je voulais... » Automatiquement, ses bras serrèrent davantage la silhouette chérie, comme pour se donner le courage d’aller jusqu’au bout de ce qu’il voulait dire. « Tu es une première pour moi aussi Kyle… La première personne que je n’avais aucune envie de blesser. Le premier à qui je ne voulais faire que du bien…. Mais je suppose que je ne suis pas fait pour ce genre de chose. »

Il défit pour de bon son étreinte, posant une main de chaque côté du visage du plus jeune qu’il obligea à le regarder. Lorsque leurs yeux vinrent se croiser, il sut que quelque chose n’allait pas. Qu’il y avait quelque chose de cassé cher lui, ça ne lui ressemblait pas d’être si tendre. Pourtant rien ne put l’empêcher de se pencher pour sécher les larmes du plus jeune de ses lèvres, et rien ne l’empêcha de dévier sur ses lèvres pour les capturer avec douceur. Kyle n’y répondit pas. Il insista. Il ne voulait pas le perdre. Pas maintenant. Pas pour ça. Il s’éloigna quelque peu pour contempler l’expression blessée de son jeune amant, expression contagieuse puisque la vue de ce visage meurtrie lui pinça violemment le cœur. C’est donc d’un ton très sérieux qu’il lui murmura :



- « Kyle… Si c’est ce qu’il faut pour que ta colère et ta peine s’en aille, alors injurie-moi. Frappe-moi, met y toute ta force. Frappe-moi jusqu’à ce que ta colère disparaisse, mais je t’en prie… Cesse de pleurer. » Silence. « Tu n’imagines même pas ce que ce visage mouillé de larmes peut me faire ressentir… »


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