Etre vilain, c’est tellement bon, je me sens tellement bien, j’ai la conscience tranquille quand je tue les gens, je dors sur mes oreilles, franchement ça ne me fait absolument rien, au contraire quand je les tue je prends mon pieds, je ne dirais pas que c’est mieux que le sexe, absolument pas, mais ce n’est pas le même plaisir, ce n’est pas comparable. Je prends un malin plaisir à terroriser les gens, les remettre en place, torturer et tuer. Je ne regrette absolument rien non. Je ne fais pas sa pour avoir un style ou autre, pour être bien vu ou pour sauver la peau de mon derrière, non, je le fais par plaisir, parce que faire régner le mal m’excite, ça me donne un réel plaisir. On pourrait me prendre pour un psychopathe, j’approuverais. J’aime cette étiquette de malade, de sauvage que l’on me colle, j’aime le fait d’être pris pour un homme sanglant. De toute façon, Liam et moi, nous faisons la paire tous les deux, comme Bonnie et Clyde. Le couple maléfique.

Je sais que mes proches ne seront jamais en danger, sauf le jour où tout basculera sans doute, c’est pour sa je reste tout de même méfiant, mais je sais qu’être dans l’Ordre c’est mettre en danger non seulement sa propre existence mais aussi celles de nos proches. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour empêcher tout sa, empêcher les gens de s’en prendre à ma famille qui ne le mérite pas. C’est plutôt moi qui mérite d’être puni comme il se doit, et j’accepterais ma sentence si un jour je venais à être juger, si un jour la prison me pend au nez, ou l’exécution. Je veux simplement que l’on épargne ma famille, du reste je m’en fiche complètement.

Je me balade dans les couloirs de Poudlard, rodant, tel un tigre affamé, en recherche de proie, tendant l’oreille, balayant les moindres recoins, me faisant aussi discret que possible et je croise un élève, par hasard, passant à côté de lui sauf qu’il fait tomber quelque chose. Je fronce les sourcils et me baisse pour le ramasser, apercevant que cela ne concerne pas l’Ordre, plutôt du parfait opposé. Je serre les dents et m’avance vers lui avant de le prendre par le pan de sa robe de sorcier, le faisant se mettre face à moi, observant son blason. Serpentard ?...

« Dis-moi gamin, je peux savoir ce qu’est sa ? »

Dis-je en lui montrant, gardant mon visage fermé, n’exprimant aucun sentiment ni rien, le fixant méchamment mais vu son regard, il est totalement paniqué. Les élèves ne sont plus ce qu’ils étaient, et encore moins les Serpentard, ce sont des mauviettes, des abrutis qui ne savent plus faire régner l’ordre. Je serre les dents et le tient par le col, descendant rapidement jusqu’aux cachots, même si je peux torturer, je préfère quand même le faire à l’abri des regards même si un jour je n’hésiterais pas à torturer un élève devant tous car il faut que quelqu’un leur rappelle, qui sont les maitres ici. Je l’envoie contre le mur à l’aide d’un experlliarmus et ne me prive pas pour lui coller le sortilège de Doloris dans les dents, mais à petite dose, évidemment. Je souris en coin à ses gémissements, je sens qu’il a peur, sa meurt aiguise mon sadisme. Une fois me fit sortir de mon extase. Une voix trop familière, je ne sais pas si je dois lui faire regretter à lui, le jeune homme avec une bouille d’ange, me demandant bien ce qu’il fait dans l’Ordre malgré qu’il fasse ce que je lui demande. Je me tourne vers lui, souriant, radieusement.

« Shee’, tu n’as pas cours ? Cela tombe bien, je voulais passer de temps un peu avec mon gentil vilain préféré … Et qu’importe ce qu’il a fait. Cela te dérange ? Mon poussin ? »

Dis-je avec une pointe d’arrogance, souriant en coin, faisant jouer ma baguette entre mes doigts puis observe l’élève sur le sol et annule le sort, observe le pauvre petit bébé pleurer, cela ne doit être qu’un pauvre deuxième année, au moins il se souviendra de ce qu’il faut faire et ne pas faire, hm ? Je le fais se redresser et le pousse ensuite. « J’espère que cela t’a servit de leçon, la prochaine fois, je serais moins tendre. » Dis-je d’un air autoritaire, froid et sec. Il s’enfuit en courant, hochant rapidement la tête, apeuré. Je déchire ensuite le bout de papier avant de faire brûler les reste, qu’il n’en reste plus aucune trace, c’est beaucoup mieux.

« Tout se sait tôt ou tard, et la vérité perce. » ► J-B. GRESSET