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This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane]

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Jolane C. Everdeen
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Jolane C. Everdeen

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MessageSujet: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyLun 25 Fév - 22:29

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
This burning desire is turning me to SIN»

Ce visage.
Il hantait mes songes à présent. Cet homme, j'avais besoin de lui. Je le voulais, il me le fallait, peu m'importait le prix parce que j'avais tout à gagner de lui, et que je n'en étais que trop consciente.
Pourquoi lui plus qu'un autre ? Je devais bien avoué qu'au fond, mon orgueil blessé jouait dans cette affaire un rôle des plus conséquents.

La raison de mon intérêt pour Caleb Jenkins prit racine suite à une rencontre qui s'était déroulé quelques temps avant ce fameux bal de Poudlard ayant si bien dégénéré. Je me rendais alors sans invitation auprès d'Athénaïs Pontius, une sang-pure dont le père était l'estime du mien, et de son pitoyable petit foyer construit sur une relation incestueuse.
Une pâle vie de famille bien tranquille à première vue. Et cela me dégoûtait.
Je lui parlais comme j'avais appris à le faire : de façon hautaine, en lui donnant des ordres, car c'est ainsi que l'on doit s'adresser aux castes inférieures, qu'ils soient issus de lignées de sang-purs ou non. Par ailleurs, cela aussi me répugnait : qu'on puisse se croire mon égal car sang-pur. Décidément ces gens là n'oublie que trop vite l'histoire de nos lignées que l'on inculque pourtant dès les premiers cours d'histoire. Oui, j'avais agis comme le faisait mon père avant moi, mais autant dire que sa réponse me laissa sans voix. Une furie, une rustre. Et surtout, une bien belle idiote. Me prenant de haut cette maudite femme me mit dehors en me faisant bien comprendre que les liens qui avaient auparavant unis nos deux familles n'avaient pas la moindre importance à ses yeux, et qu'elle ne s'abaisserait jamais à répondre aux ordres d'une Everdeen.

C'était donc ainsi. Je me buttais encore et toujours à cette foutu condition de femme et de fille que personne ne prenait au sérieux. Je me souvins amèrement alors d'une période de mon enfance pendant laquelle je voyais les serviteurs obéir docilement à mon cousin Joren tandis que mes ordres étaient pris pour des caresses. Mon père m'avait alors inculqué la difficulté qu'aurait une femme à se faire entendre peu importe le monde d'où elle vient, et il ne s'était pas trompé. Décidément depuis la fin de cette maudite guerre j'avais la constante impression de n'être qu'une enfant que l'on évince de tout, et par qui l'on ne veut être dérangé. Je les hais. Je les hais tous pour ça. J'ai même haïs ma mère de m'avoir renfermée dans ce corps que personne ne respecte depuis le génocide Everdeen !
Mais les choses allaient bientôt changer. Oui, je le sentais profondément : la roue était en train de tourner en ma faveur. Car si en tant que femme, je ne pouvais m'imposer vraiment à ces dernières, j'avais tout de même un avantage non-négligeable qui, utilisé à bon escient, mettrai les rois de ce monde à mes pieds, et qui se résumait en un mot. Séduction.
Je n'avais jamais appris à en jouer, mais force était de constaté qu'avec le temps, pour mes yeux seuls certains hommes me faisaient mille et une promesses. C'est donc ainsi que petit à petit, je remontais les cents noms des familles nobles du monde magique. En Inde, où l'Angleterre était autrefois colonisatrice, quatre lignées, dont une de sang royale me vint en secours, bientôt suivit par des appuis d'Europe de l'Est, et d'Asie Ces familles de sorciers nobles, dites de caste supérieures, étaient désormais de précieuses alliées pour moi, notamment d'un point de vue stratégique. C'est ainsi que grâce à l'aide d'un informateur de Pondichéry, je trouvais le moyen de me venger de cette présomptueuse Athénaïs en la personne d'un certain Caleb Jenkins qui ne m'était d'ailleurs pas inconnu : et pour cause, nous nous étions déjà croisés au ministère de la magie lors du procès que j'exigeais quelques mois plus tôt.

J'appris donc, avant même de le connaître de sa bouche, que l'homme était l'ancien amant de ma nouvelle ennemie, et que contrairement à ce que je le croyais, le gamin qu'elle avait eu n'était pas la progéniture de son demi-frère, mais bien la sienne. Dans le même temps j'appris le rôle qu'occupait ma future proie au sein du ministère : un poste de choix qui me serait grandement utile si je parvenais à mes fins. Pour peu que j'y arrive, car après tout, ce Caleb Jenkins semblait bien peu enclins à me répondre. Ma semaine se passa donc longuement : je ne pensais désormais plus qu'à lui, à ce que je pourrais lui dire, au prix que me coûterait son aide.
Je me rappelais avec une certaine appréhension de sa prestance et de la façon qu'il avait de s'imposer auprès des autres élèves lorsque l'école fut attaquée : cela me faisait frissonner d'excitation. Cet homme à lui seul était un véritable défi que je me devais de relever. Vint enfin la nuit du samedi où je l'avais convoqué. Je n'avais toujours reçu aucune réponse de sa part, pas même l'assurance que mon message eut été délivré, mais pourtant je ne me désolais pas. Après m'être apprêtée au mieux, je me glissais comme à mon habitude dans l'un de ses nombreux et bien pratiques passages secrets dont le château était pourvu et me glissait ainsi dans le parc, désormais désert à cette heure du soir. M'éloignant jusqu'à l'orée de la forêt interdite, je transplanais alors directement du côté de Pré-au-Lard, dans l'une des chambres d'un petit hôtel particulier appartenant à ma famille que je lui avais indiqué.

La pièce glacée par l'imposante présence de l'automne, j'allumais sans attendre un feu dans l'âtre qui me tendait les bras. La chaleur que dégageait les flammes vint faire frissonner de bonheur mes jambes exposées. Je me tenais là, debout, attendant patiemment un miracle.
Une petite moue sur le visage, je me demandais bien pourquoi j'en étais venu à tout de même me rendre ici, pourquoi, s'il ne m'avait pas répondu, j'étais ici à peut-être perdre mon temps ?
Je m'agaçais de mes propres réflexions, et finit par me laisser glisser sur le tissu velours du divan. Je soupirais, lasse, glissant ma main dans mes cheveux pour les faire passer entre mes doigts.
Un miroir non loin de moi me renvoyait l'image d'une femme prête à prendre le pouvoir, mais qui ne cessait de douter l'avoir un jour. En cause certainement cette marque à mon épaule. Je devais reconnaître qu'elle était au moins d'un très bon goûts esthétique si on la comparait aux sympathiques mesures gravées « sang-de-bourde » que certains malheureux arboreraient à vie, mais en vue des circonstances qui en avaient suivit la pose, elle ne me laissait qu'un goût amer.

Je me surpris à me dire que j'aurai mieux fait de la cacher, mais pour cela je n'avais déjà plus le temps, car derrière moi, la porte grinça, laissant entendre un bruit régulier de pas.
Je me retournais alors en direction de mon hôte dont je ne parvenais à deviner l'expression. Tout ce que j'en savais, c'est qu'ici, à la lumière des flammes, il était incroyablement beau. Me relevant, et m'approchant lentement de lui, je lui glissais alors d'une voix quelque provocante :

- « Monsieur Jenkins... Je craignais ne pas vous voir » 

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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyMar 26 Fév - 22:17

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
This burning desire is turning me to SIN»

Je sais pas pourquoi je suis là. Probablement parce que ma vie est ennuyeuse à mourir, et que je cherche désespérément un moyen d'échapper à mon train-train quotidien. Je détestais ma vie à Poudlard, et disons que je déteste un peu moins ma vie d'aujourd'hui. Ma vie actuelle se résume en une abominable réalité : "métro - boulot- dodo". Me lever en retard, la tête dans le cul prendre le métro moldu pour arriver au Ministère. Ranger des dossiers, transmettre des hiboux, apporter le café. Tous les soirs, je rentre, et je m'affale dans le canapé, en me demandant où j'ai merdé. Je rêvais d'aventure, de passion, de danger. Finalement, je suis qu'un petit fonctionnaire à deux balles, dont le plus gros soucis et de savoir si le café noisette du chef est à la bonne température. Affligeant. Le pire dans tout ça, c'est que j'étais presque résigné. Résigné à n'être qu'un petit fonctionnaire, résigné à n'être que le père d'un enfant que je ne vois jamais. Et puis, le destin. Il y a quelques jours, le bal de Poudlard, censé célébrer la victoire de la Résistance sur l'ODT, s'est transformé en véritable champ de bataille, et au milieu de tout ce chaos, je me suis senti revivre. Le danger, l'adrénaline, le cerveau qui carbure et les idées qui fusent. Je ne me suis jamais senti aussi vivant de ma vie... Le retour à la vie normale n'en a été que plus éprouvant. Pendant trois jours, j'ai pensé démissionner, pendant trois jours, j'ai traîné les pieds, ruminé, et fait la gueule. Ma vie me semblait tout simplement insupportable. Et puis, un matin, un hibou magnifique et passa la porte de mon bureau, laissant tomber un enveloppe cachetée sur mes affaires. Je commençais par ruminer, mais m'arrêtais net en lisant les mots qu'elle contenait. C'était le brunette du bal. Celle au regard farouche et à la cicatrice sur le bras. Elle voulait me voir, ou plutôt, elle exigeait de me voir, absolument, impérativement. Son ton était royal, autoritaire, et dédaigneux. Contre toute attente, au lieu de vouloir lui cracher à la gueule, j'ai tout de suite eu envie d'elle. Je souris, relisant la lettre, encore et encore, appréciant l'effet qu'elle produisait sur mon bas ventre. Enfin, je retrouvais cette sensation, cette conscience d'être en train de m'embarquer dans une histoire merdique, et pourtant l'excitation du danger, l'excitation de l'inconnu et de l'imprévisible. Dès la première lecture de la lettre, mon choix était fait : j'irai à sa rencontre. Mais, je suis un emmerdeur, un insolent, et rien qu'en l'imaginant, la petite Jolane Everdeen, écrire ces mots si hautains, j'ai qu'une envie : la faire chier. Et ça commence par ne pas lui répondre.

Je suis rentré chez moi de bonne heure ce jour-là, me sentant soudain léger, et n'en ayant plus rien à foutre du café noisette de monsieur Fingernose. J'ai punaisé la lettre sur le mur, avec un sourire espiègle aux lèvres. Depuis cette minute, je n'ai plus pensé qu'à ce rendez-vous. Qu'à elle. Espérant que cette emmerdeuse rendrait ma vie un peu plus intéressante qu'elle ne l'était. Mais les quelques jours qui me séparaient de cette entrevue n'ont pas été creux de tout plaisir. Pour la première fois depuis le début de ma formation au Ministère, je trouvais un avantage précieux dans le fait de travailler aux archives. Everdeen. Il m'avait fallut du temps pour que ça me revienne, mais avec le dossier sous les yeux, tout me revenait en mémoire. Le massacre du clan Everdeen par l'ODT, après avoir refusé de rejoindre leur rang, la cadette, seule rescapée, tatouée au fer rouge des emblèmes de sa famille, sa demande de procès à l'encontre des responsables, refusée par le Résistance pour manque d'indices sur l'identité des responsables. Dossier classé sans suite. Concrètement, il n'y avait rien là-dedans qui puisse m'aiguiller sur ce qu'elle me voulait. De l'argent, peut-être, maintenant qu'elle n'avait plus rien ? Vu le ton employé dans le lettre, je doutais qu'elle ai renié sa dignité à ce point.

Le jour venu, je tenais plus en place, j'étais excité comme une puce. Je me suis préparé avec autant de soin qu'une fille pour avoir l'air du mec "classe, mais décontracté" que je voulais montrer. J'attendais ça depuis trois jours, et pourtant, j'ai fait exprès d'arriver en retard. L'hôtel était à l'écart des rues commerçantes, discret, et cosy. J'entrais dans la chambre sans y être invité, et cherchais du regard mon hôte. Elle était près du feux, son visage de porcelaine éclairé par les flammes lui donnait un air déesse païenne. Je pris un air détaché, enlevant négligemment ma veste trempée par la pluie alors qu'elle s'approchait de moi lentement, sensuellement, pour me susurrer : « Monsieur Jenkins... Je craignais de ne pas vous voir ». Je la toisais, et inclinais la tête sur le côté. « Miss Everdeen. » Je passais devant elle comme si de rien n'était pour aller poser ma veste sur un fauteuil près du feu, dissimulant ainsi le sourire insolent qui se peignait sur mon visage. J'allais ensuite m'adosser à un mur, déboutonnant un peu le col de ma chemise pour me mettre à l'aise, regardant Jolane par en dessous, un léger sourire aux lèvres. Je n'avais aucunement l'intention de lui montrer que ce rendez-vous était la meilleure chose que j'avais eu depuis des années, je me contentais donc de garder le silence, un silence provoquant, insolent, et déstabilisant, qui, je l'espérais, ferait mouche en faisant sortir la belle de ses jolis gonds dorés.



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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyMer 27 Fév - 0:30

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
This burning desire is turning me to SIN»



Le souffle court, je le vis passer devant moi sans même s'arrêter. Bizarrement, à présent que je l'avais devant moi, et que j'étais bien certaine d'avoir obtenu un tant soit peu son attention, ce genre de provocations ne m'étonnait guère, pourtant, je dus reconnaître qu'elle 'agaça. Je me retournais vers lui avec le même rythme que précédemment pour le découvrir adossé contre le mur, certainement l'homme le plus attirant qu'il m'ait été donné de croiser un jour.
Son regard me toisait de haut, ce qui, pour une fois ne me déplaisait pas le moins du monde. Au contraire, un tel comportement ne faisait que confirmer que j'avais peut-être bel et bien trouver ma perle rare, toutefois, pour qu'une entente puisse se faire, il faudrait bien qu'un jour où l'autre ce regard perde en insolence.
Nos yeux se croisèrent. J'en vint à lui tendre un léger sourire empli de satisfaction tandis que dans la pièce, seul le craquement des flammes dans l'âtre venait à briser le silence. Voyant qu'il n'ajoutait rien de plus à ce courtois « miss Everdeen », je pris les devants de cette conversation.


« Je n'ai pas eu l'honneur de recevoir votre réponse concernant mon invitation ; j'ose espérer qu'il s'agit là d'un oubli malheureux de votre part »

Bien que ce ne soit pas le ton que j'avais décidé d'employer, je trouvais ce dernier plus sensuel, et provocant, que prompt à la remarque désobligeante. Peut-être un peu trop pour une discussion d'affaire par ailleurs, mais fort heureusement, mon hôte ne sembla pas m'en tenir rigueur un seul instant. Nous nous contemplions, avides de savoir ce que l'autre attendait. Pour ma part je voulais beaucoup, beaucoup de lui. Et pour cela j'étais prête à tout.
M'approchant de cet homme, véritable clé de ma vengeance, je vint poser doucement mes mains sur ses épaules encore humides d'eau de pluie, me délectant de la fraîcheur de cette peau hérissée avant de murmurer une formule qui fit sécher le vêtement du bout de mes doigts. Aussitôt la sensation fraîche de sa peau collée au tissu fut remplacée par celle du coton tiède, et je m'écartais de lui sitôt mon travail achevé.


« N'êtes vous pas mieux ainsi, Monsieur Jenkins ? »

Quel malin plaisir je prenais à susurrer son nom...

Me déplaçant de l'autre côté de la pièce, lui tournant à présent le dos, je fit glisser ma main sur le bouchon d'une carafe à whisky en cristal que j'ouvrais pour nous en servir deux verres.
En parfaite hôte de maison, je laissais à mon invité tout le loisir de contempler cette courte cérémonie, avant de revenir à lui et de lui tendre un verre avec toute la grâce dont je pouvais faire preuve. L'étique aurait voulu que je lui présente un siège, mais je ne m'accodomais pas de ce genre de politesse : s'il désirait s'asseoir qu'il le fasse de lui-même. Après tout, je ne le recevais pas pour le seul plaisir de m'offrir un verre en belle compagnie. Mimant avec une exactitude déroutante les gestes que répétait mon défunt père lorsqu'il s'apprêtait à demander quelque chose, je portais l'alcool pur à mes lèvres, et finissais d'une traite mon verre avant de le reposer délicatement sur la table contre laquelle j'étais désormais adossée, les mains posées en arrière à plat sur le plateau.
Souriant toujours d'un air de défi, je n'attendais plus qu'une chose : qu'il fasse le premier pas pour me demander l'objet de cette démarche étonnante.


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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyJeu 28 Fév - 20:23

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
This burning desire is turning me to SIN»

J’ai rarement eu l’occasion de rencontrer une fille aussi allumeuse qu’elle. Surtout une fille de 17 ans. Elle n’a rien à voir avec ces petites pimbêches, ces dindes gloussantes qui courent dans les couloirs de Poudlard en se demandant si le coup de coude de Riley Hopkins est une déclaration d’amour camouflée. Cette fille… cette fille est une femme fatale. Dangereuse et belle à couper le souffle, une véritable veuve noire. Et moi, je m’amuse impunément sur les bords de sa toile. « Je n’ai pas eu l’honneur de recevoir votre réponse concernant mon invitation : j’ose espérer qu’il s’agit là d’un oubli malheureux de votre part. » Sa voix est à la fois provocante et sensuelle, et je suis soulagé que la pièce soit si mal éclairée et qu’elle ne puisse pas voir le large sourire qui s’étale sur mon visage. Mais je suis encore plus heureux de ne pas lui avoir répondu, ça rend la situation encore plus piquante. « Pas du tout ! Mais, votre lettre m’a tellement pris au dépourvu, Miss Everdeen, je suis sûr que vous ne m’en voulez pas d’avoir pris le temps d’y réfléchir. » Répondis-je d’une voix charmeuse et totalement hypocrite en avançant de quelques pas. Bien sûr que si elle m’en veut ! Elle n’a pas dû apprécier mon silence, véritable insolence vis-à-vis de l’héritière d’une si grande famille. Mais le jeu de charme qui s’installe entre nous ne laisse pas de place à la susceptibilité – pas pour le moment en tous cas – et si elle m’a attendu ici ce soir malgré l’incertitude de ma venue, c’est qu’elle doit avoir une excellente raison de vouloir me voir. Mais laquelle ? Voilà une question qui me brûle les lèvres. Je joue à un jeu dangereux, je le sais, mais je suis enivré par cette adrénaline, par la menace qu’elle m’inspire. Je suis enivré par tout ce potentiel de joueur que sens frétiller en moi, ce besoin d’action, d’aventure, et de risque. Cette fille, aussi agaçante et hautaine soit-elle, me fournit ça, alors j’en userai et abuserai, je l’utiliserai jusqu’à la moelle, tant que je le pourrais. Un frisson me parcours l’échine, impossible de dire si il est dû à l’humidité de mes vêtements ou au plaisir que je prends à jouer avec elle. Je la regarde s’approcher de moi sans ciller, et la laisser poser ses mains sur mes épaules. Les mains dans les poches, l’air décontracté, je la regarde droit dans les yeux pendant qu’elle sèche mes vêtements en un clin d’œil, avant de s’éloigner comme si de rien n’était. « N’êtes-vous pas mieux ainsi, monsieur Jenkins ? » me demande-t-elle langoureusement. Je profite qu’elle me tourne le dos pour me mordiller la lèvre inférieur, plein d’envie. Cette fille me fait de l’effet, ça, y a pas à dire, et j’aime sa façon de venir m’allumer d’aussi près. Mais il est hors de question que je la laisse mener la danse. Alors qu’elle se tourne vers la desserte et nous verse à boire, je me glisse derrière elle, et la regarde faire. Mon regard se pose la cicatrice qu’elle a au bras au moment où elle fait volte-face. Provocatrice jusqu’au bout, elle ne parait nullement gênée de me voir si proche, et pousse même le vice jusqu’à s’appuyer nonchalamment sur la table, comme si elle m’offrait délibérément son corps. Au lieu de me faire rougir, je me sens provoqué, et amusé. Je fais un pas de plus vers elle, et pose mes mains sur la table, de part et d’autre de sa taille. Je suis presque collé à elle, je peux sentir son odeur, et je la fixe longuement, cherchant un signe de trouble dans ce regard brûlant. Un petit sourire insolent se peint sur mes lèvres, et je murmure : « Jolie, cette marque sur votre bras… » Mesquin ? Sans aucun doute. D’autant plus que je sais parfaitement d’où elle là tient, et je me doute qu’elle est liée à un souvenir pénible, mais je m’en fout. Je veux juste la voir réagir, trouver une faille dans son petit numéro de princesse donneuse de leçon, et m’y engouffrer. Je devrais m’inquiéter de ce soudain besoin de manipuler autrui, mais non, je savoure. « Alors, dites-moi, miss Everdeen ! » m’exclamais-je en m’éloignant brusquement d’elle, un verre à la main, rompant ainsi froidement notre petit jeu de séduction. « Vous ai-je fait si grande impression à ce bal pour que vous ayez tellement envie de me revoir ? Ou bien est-ce autre chose ? » Je me tourne vers elle, espiègle et curieux à la fois, et avale une gorgée à sa santé.



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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyJeu 28 Fév - 23:04

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
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Je l'avais souhaité, et je n'en étais pas déçu une seule seconde. Cela ne faisait qu'une maigre poignée de minute que nous étions ensemble que déjà, j'en avais la certitude, cet homme allait changer mon quotidien. Précieux. Oui, il me devenait soudain plus précieux que tout, ce garçon pourtant à peine plus âgé que moi. Ce garçon insignifiant au possible.
Agréablement surprise, je le vis répondre à mes provocations en emprisonnant ma silhouette entre ses deux mains, mais les mots qui sortirent d'entre ses lèvres firent aussitôt retomber l'extase du moment. « Jolie» ma marque ? Oui, effectivement, si l'on n'en jugeait que l'esthétique c'était assez agréable à regarder pour une brûlure. Cependant, la façon dont je l'avais reçu, et le fait qu'elle me soit encore douloureuse par moment ne me rendait que plus amères la concernant, et je ne pus donc m'empêcher un ton quelque peu sarcastique lorsque je lui répondis du tac-au-tac :


« Louez le ciel monsieur, au vue de votre naissance vous n'en porterez jamais de pareille »

Oups... C'était sortit tout seul. Oui je sais, c'était assez petit de lui répondre en lui rappelant que je lui étais supérieure de par ma naissance, mais c'était là ce que je savais faire de mieux : rappeler aux castes inférieure où était leur place. Enfin, cela ne sembla pas le torturer plus que cela car déjà l'arrogant en venait au fait : la raison de sa venue.
Lorsqu'il me demande s'il m'avait fait si grande impression que cela au bal, un sourire moqueur s'étira sur mes lèvres. Je lui répondais d'un ton à la fois taquin et sérieux :

«  Peut-être un peu des deux... » Je laissais quelques secondes passer, puis reprenais. « Après tout, le courage avec lequel vous avez failli mener toute cette pauvre foule à sa perte était fort louable. »

J'attendais sa réaction avec une impatience frôlant l’exagération. Car oui, finalement, c'était la stratégie de Kyle Lake et sa position que j'avais prit à partie de défendre qui avait finit par détendre la situation pourtant malvenue qu'avait été le bal en l'honneur de la paix retrouvée. Quand bien même nous pouvions encore parler de paix. Malheureusement, le beau Caleb me tournait le dos, et je n'eus donc pas le loisir de voir se refléter sur son visage la médiocrité toute récente dont il avait fait preuve. Ne recevant pas de réponse, je me décidais enfin à cesser ce manège, en lui affirmant qu'effectivement, il y avait bel et bien autre chose.
Revenant vers lui, je laissais mes doigts glisser sur son bras pour l'obliger à se retourner et à me regarder droit dans les yeux.


« Nous portons tous nos propres cicatrices monsieur Jenkins... » Ma main glissa pour venir trouver l'emplacement de son cœur contre lequel j'appuyais l'un de mes ongles. « j'ai bien conscience que les miennes n'ont sans doute déjà plus aucun secret pour vous, mais pour ce qu'il s'agit de votre cas... »

Appuyant mon propos en agrippant sa chemise avec un peu plus de force, je l'obligeais à rapprocher son corps du mien, alors que dans le même temps, mes ongles s'enfonçaient toujours plus tendrement dans cette chaire offerte. J'avais bien conscience de la réputation que ce genre de gestes me faisait auprès de mes camarades de Poudlard, celle d'une belle allumeuse, mais après tout, je me serais vraiment sentie plus que moins que rien si je n'avais su trouver le courage d'exploiter l'un des rares avantages que m'avait laissé la vie. Par ailleurs, pour ce soir du moins, je n'agissais pas vraiment avec réticence. Au contraire, bien plus que d'envenimer mon intérêt, cet homme allumait une flamme que je ne connaissais que trop peu encore au fond de moi.
Me dressant sur la pointe des pieds, mes lèvres vinrent atteindre son oreille, tandis que dans un souffle, je lui dictais l'objet de sa venue.

«  Il semblerait bien que j'ai besoin de vous monsieur Jenkins... De vous et de vos précieux services. »

Cette phrase achevée en un murmure, je me détachais enfin de lui et reculais légèrement en ne cessant jamais de le fixer. Un regard détourné et s'en était fini. Je ne devais pas me sortir de ce regard couleur d'azur, je ne le savais que trop bien.

« Quant à votre prix... » Un sourire plus provocateur se glissa au coin de mes lèvres tandis que j'abattais la première carte de mon jeu sur cette table que j'avais volontairement dressée entre nous. « Il sera le mien. Je me suis entendue dire par ailleurs qu'il porterait le nom de Pontius... J'espère que vous me suivez. »

Arquant un sourcil, je le mettais au défi de résister à l'envie d'en savoir plus. Je savais cet homme rongé par un désir de vengeance auprès de cette famille qui équivalait presque au mien. Tout comme je l'aurai fait si quelqu'un venait m'apporter ma vengeance sur un plateau d'argent, je savais que ce n'était qu'une questions de secondes avant qu'il ne veuille en savoir plus. Je n'attendais que ça : car dès lors qu'il demanderait à en savoir plus, je pourrai considéré notre affaire comme bien démarrée. Passant légèrement le bout de ma langue sur ma lèvre inférieure je le toisais désormais dans l'attente insoutenable de sa réponse.

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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyVen 1 Mar - 21:10

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
This burning desire is turning me to SIN»


« - Jolie, cette marque sur votre bras…
- Louez le ciel monsieur, au vue de votre naissance, vous n’en porterez jamais de pareille.
- En effet ! Il semblerait finalement que ma naissance m’ait apporté plus de bonheur que ce que vous a apporté la vôtre. »
L’échange est agressif, spontané, mais je ne me départi pas de mon sourire insolent, trop content de la voir sortir de ses gonds. Son attaque sur mon sang qui n’est pas aussi bleu que le sien ne me fait ni chaud ni froid. Je suis un sang-pur, rentier sur trois générations, je ne travaille que parce que mes parents ont eu le bon sens de m’enseigner la valeur du labeur. Que lui offre sa noblesse, maintenant que les siens ont été massacrés, et ses richesses dispersées aux quatre vents ? Cette fille se croit supérieure à moi pour un titre qu’elle ne mérite pas, héritage d’un lointain ancêtre dont elle a oublié les exploits. Ma famille a travaillé dur pour pouvoir s’offrir le niveau de vie qu’elle a aujourd’hui, ce que nous avons, nous ne le devons qu’à nous même. Je pourrais racheter tout ce qu’elle possède en un claquement de doigts, et elle ose me prendre de haut. Elle n’est rien de plus qu’une fifille à papa, convaincue d’être la reine de Sabat. Je m’éloigne donc d’elle, me rapprochant de la chaleur du feu, et la questionne sur les raisons qui l’ont poussée à vouloir me revoir aussi vite. La réponse blesse ma fierté, et me fait perdre le sourire pendant une seconde : « Peut-être un peu des deux… Après tout, le courage avec lequel vous avez failli mener cette pauvre foule était fort louable. » La garce. Comme si elle avait sauvé le monde à elle toute seule. Elle n’a fait que se ranger du côté de Kyle, rien de plus. « Je vous l’accorde ! » Répondis-je. « Pour ma part, je n’ai jamais vu une Gryffondor aussi inactive face au danger. » Mon sourire de goujat revient, et je me sens mieux. Mais la voilà qui ressort l’ancienne méthode de séduction. Elle s’approche, en se déhanchant langoureusement, saisit ma chemise avec une force qui me surprend de la part d’un si petit bout de femme, et me chuchote à l’oreille : « Il semblerait bien que j’ai besoin de vous, Monsieur Jenkins… De vous, et de vos précieux services. » La sensation de ses lèvres pulpeuses contre mon oreille me donne la chair de poule, et pour ne rien laisser paraître, je me mords l’intérieure des joues, et je bois nonchalamment une autre gorgée de mon verre. L’air de rien, c’est important, surtout face à elle.
« - Pourquoi vous aiderais-je ? » Répondis-je immédiatement. « Vous m’êtes parfaitement insupportable depuis l’instant où je vous ai rencontré.
- Quant à votre prix… » Poursuivit-elle comme si ma remarque ne valait pas la peine d’être prise en considération. «… Il sera le mien. Je me suis laissé entendu dire par ailleurs qu’il porterait le nom de Pontius… J’espère que vous me suivez.
- Vous ne m’avez toujours pas dit ce que vous attendiez de moi. » L’interrompis-je brutalement. A l’évocation des Pontius, mon visage se ferma, mon sourire disparut, et tout le charme qui entourait Jolane Everdeen s’évanouit. Pour qui se prenait-elle ? Elle pense me connaître, pouvoir m’acheter en échange… en échange de quoi, au juste ? Elle n’a pas la moindre idée de ce que je veux, et même si elle le savait, du haut de ses 17 ans, comment peut-elle ne serait-ce qu’espérer détruire le clan de mages noirs le plus puissant d’Angleterre ? Je n’ai pas la moindre raison de l’aider, et je ferai sans doute mieux de la planter là, et de rentrer chez moi. Mais rien ne m’attend là-bas. Alors, après tout, je ne perds peut-être rien à l’écouter jusqu’au bout. Mon verre à la main, je vais m’asseoir dans le fauteuil de velours rouge près de la cheminée, et je savoure la chaleur réconfortante qui émane du feu. Après un long moment de silence, et d’impassibilité, je ressors mon sourire de Don Juan. « Je crois que vous vous méprenez sur mon compte, Miss Everdeen. Vous pensez sans doute que votre titre vous donne le droit de me faire venir ici, de dénigrer ma famille et mon sang, pour finalement me demander mon aide comme si elle vous était due ? » Déclarais-je d’une voix ferme, presque menaçante, à la jeune femme qui ne me quittait pas des yeux. « Il va falloir faire en sorte de remonter dans mon estime si vous voulez obtenir quoi que ce soit de moi… A vous de voir jusqu’où vous êtes prête à aller pour ça. » Poursuivis-je avec un sourire carnassier sur les lèvres avant de conclure en levant mon verre à son intention : « C’est le moment de vous vendre, miss Everdeen ! »



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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyVen 1 Mar - 23:37

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
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Et bien, finalement il n'avait pas fallu si longtemps avant que ce cher monsieur Jenkins ne sorte de ses gonds. S'en était presque pitoyable voir à quel point les gens s'énervaient facilement, et s'agaçaient contre des choses qui de toute façon étaient inéchangeables. Je m'étais assez bien renseignée sur son compte pour savoir que sa parfaite petite famille était tout à fait louable, mais j'avais été élevé avec des armoiries au-dessus de ma tête, et rien ni personne ne me ferait jamais croire que cet homme valait mieux que moi.
Sa pique concernant le bonheur lié à ma naissance me laissa donc stoïque. Je m'amusais de son agacement sans que mes propos ne soient un jeu. C'était bien là le plus distrayant.


« - Pourquoi vous aiderais-je ? Vous m’êtes parfaitement insupportable depuis l’instant où je vous ai rencontré." Sa remarque m'esquissa un sourire soutenu d'un sourcil arqué, air de défi que je me plaisais à lui tendre. Vraiment, il me méprisait déjà ? Et si vite ? J'étais comblée, nous ne pouvions être plus sur la même longueur d'ondes. Car je devais bien l'admettre, aussi séduisant était-il, il n'en restait pas moins de caste inférieure. Et je pouvais assurer non sans honte que sa petite scène chevaleresque lors du bal me donnait encore la nausée rien que d'y penser. Par ailleurs, ce dernier n'hésita pas à me faire son propre reproche, faisant noter à juste titre qu'il n'avait jamais vu une Gryffondor si peu impliquée face au danger. Amusée, je répondais alors.

«  J'ai toujours dit que le Choixpeau s'était trompé me concernant, je n'ai de courage que pour les intérêts qui me sont personnels, cependant je suis encore bien jeune, peut être y a-t-il vraiment un peu de ce vénéré Godric caché quelque part sous la surface que vous méprisez... »

Cette entrevue n'était rien d'autre qu'un tour de force, un jeu de stratégie duquel sortirait forcément un vainqueur et un perdant. Et quelle meilleure façon avais-je de jouer qu'en lui faisant croire qu'il serait le vainqueur à mes dépens ? Puis, enfin la question que j'attendais tomba. Pourquoi. Oui, ô grand pourquoi s'abaisserait-il à me venir en aide, à moi qui pour certains n'est désormais plus rien.
J'aurai voulu poursuivre sur ce ton léger et provocateur que nous empruntions depuis le début de cette belle mascarade, mais mon interlocuteur quant à lui semblait bien moins propice à la plaisanterie et au badinage tout à coup. Je le sentis se refermer aussi vite qu'il ne s'était ouvert en m'entendant prononcer le nom de la famille qui hantait ses plus ardents cauchemars.
J'aurai souhaité répondre de suite, mais à la place j'eus droit à une trépidante tirade visant à me rabaisser dans ce que j'étais au plus profond de mon être. J'avais entendu ces mots durant toute ma scolarité à Poudlard, et même en dehors de ces murs. Que croyait-il briser en moi avec de tels mots ? Pensait-il vraiment que m'exposer son petit point de vue de démocrate en puissance pouvait rabaisser des siècles de conquêtes et de règnes que je portais en même temps que mon nom ? Je n'avais pas vécu ce pour quoi les Everdeen avait été anoblis à leur origine, mais je n'avais jamais démérité mon titre. Je n'étais pas une poupée de salon, se pavant dans les dentelles et les soieries. Non, j'étais forte. Plus forte que lui ne le serai jamais.

Et surtout, j'avais des alliés. Des alliés parfois bien plus influents que lui, et pourtant je l'avais choisi parmi tous. Parce que s'il se ralliait à moi, les démarches seraient bien plus rapides, mais surtout parce que je haïssais cette pimbêche d'Athénaïs ! Je la maudissais du plus profond de mon être, et le ciel m'en soit témoin, je lui aurai bien crevé les yeux moi-même si l'on m'en avait laissé l'occasion !
Me rappelant à la raison pour laquelle j'avais choisi ce bel impertinent au détriment de serviteurs plus loyaux, je ne pouvais plus masquer ma colère. Et lorsque de cet air détaché, il me pria de me vendre, j'explosais. Plaquant mes mains sur chacun des accoudoirs du fauteuil dans lequel il se trouvait à présent, je lui parlais cette fois très sérieusement, sans sourire, et avec un timbre trahissant une rancœur évidente.


« Une Everdeen jamais ne se vend monsieur Jenkins ! Pas même à vous !  »

Je replongeais mon regard dans le sien, quand soudain, suite à ma phrase plus abrupte, je décelais un sourire sur ce visage hypnotique. Un sourire moqueur qui ne me rappelait que trop celui qu'abordait constamment cette punaise d'Aaron Walker. NON ! Ça non, je n'accepterai pas d'avoir pour allié un type qui soit l'égale de cette sous-merde de Walker. C'est ainsi que mon aigreur prenant un degré de plus, je chassais vivement le verre qu'il s'apprêtait à porter à ses lèvres d'un revers de main, lui ôtant son dû des lèvres. Bien que le geste ait été exécuté avec grâce, il n'en restait pas moins rapide, brutal, et soudain. Le bruit que fit le cristal du verre en explosant contre le sol s'ajouta à la surprise de mon hôte. M'approchant davantage, je ramenais un genou sur le côté du coussin, contre ses jambes, tandis que mes mains ne l'encadraient plus par les accoudoirs mais par le dossier même du fauteuil, imposant mon corps à lui pour qu'il ne puisse se permettre de m'échapper. J'entamais alors une réponse nette et abrupte qui ne tolérerait pas une insolence de plus :

« Selon vous, qui dénigre le plus l'autre monsieur Jenkins ? Je m'offre à vous ce soir, pour vous proposer non pas de devenir un esclave, mais un allié. Un allié de choix auprès duquel je me suis trouvé un intérêt commun. Jouons carte sur table voulez-vous ? J'ai connaissance de votre ressentit concernant une certaine Athénaïs Pontius et le reste de son clan, qui se trouve, par ailleurs, être une figure que je déteste du plus profond de mon être ! »

Le seul fait de prononcer cet insupportable me nom fait monter le ton à ma voix. Très bien, puisqu'il en est ainsi, je ne serai pas mystérieuse plus longtemps, et lui pose donc les termes du pacte que je souhaite lier avec lui :

« J'ai encore dans ce monde de nombreux soutiens ainsi que de quoi faire tomber cette maudite famille de vendus sans honneur, avec pour atout principal leur pilier, Ismaël Pontius, tout dévoué aux Everdeen. Je ne vaux sans doute rien de plus à vos yeux que « les restes » d'un malheureux festin. Cependant, qu'importe à quel point cette famille m'irrite, il n'en reste pas moins qu'elle n'est pas ma priorité. J'aspire à la vengeance monsieur Jenkins, et à cela seul.

Je pourrais demander de l'aide à bien des gens, mais c'est vous que je souhaite, et nulle autre. Voilà donc mon marché : servez vous de votre position au ministère pour m'aider à retrouver le salopard qui a osé touché à ma famille, et en contrepartie je vous offre la tête de chaque Pontius que vous désirerez. »


Laissant glisser l'une des mains qui me retenait au-dessus de lui contre son épaule, je sentis ma respiration s'accélérer en sentant enfin la proximité dangereuse que j'avais établie entre nous.
Par Merlin, cet homme était... Fascinant. Beau. Et tellement irritant à la fois ! Un désir étrange me brûla le corps : l'envie de le posséder de façon bien plus physique, de poser mes lèvres sur cette peau ambrée, de la mordre à l'en faire crier de douleur. Je mordillais alors en douceur ma lèvre inférieure alors que la chaleur de sa main vint frôler ma taille. Allait-il me chasser, ou me presser plus encore contre lui ? Je craignais que la première réponse soit la bonne, c'est donc un peu précipitée que je concluais mon tour de passe d'un ton série.


« Si vous refusez, je disparaîtrai de votre vie, et mon insupportable vue s'effacera de votre existence que vous reprendrez de la façon qu'il vous plaira. Je ne vous importunerai plus. Vous pourrez même me considérer comme aussi morte que le reste des miens, cela m'est égal ! Mais si vous acceptez... »

Me penchant légèrement vers lui, je sentis mon cœur me donner des coups plus puissants encore alors que d'entre mes lèvres se démêlaient des mots que je n'aurai jamais cru tenir à quiconque.

« … Je vous promet l'effort d'être sage à vos côtés en plus du prix que je vous devrai déjà. Qu'en dites vous... » Je murmurais. « Monsieur Jenkins...? »

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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyJeu 7 Mar - 23:31

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
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Entre nous, c'est un peu à « celui qui aura le dernier mot », à celui qui laissera l'autre sans voix. Mais rien de ce qu'elle dit ne me fait taire, et rien de ce que je lui dit ne la fait taire non plus.
« - J'ai toujours dit que le choixpeau s'était trompé me concernant, je n'ai de courage que pour les intérêts qui me sont personnels, cependant je suis encore bien jeune, peut être y a-t-il vraiment un peu de ce vénéré Godric caché quelque part sous la surface que vous méprisez...
- Que les choses soient claires, miss Everdeen... » Répondis-je dans un sourire moqueur.  « Je ne vous méprise pas personnellement. Je méprise vos préjugés, votre arrogance, et le titre derrière lequel vous prenez tellement de plaisir à vous cacher. Vous vous croyez supérieure à moi, vous qui venez quémander mon aide, et c'est cela que je méprise, rien d'autre. »
Sa façon de me répondre du tac-au-tac et surprenante, spontanée et excitante. J'aime cette sensation de pouvoir perdre la partie à la moindre relâche, cette impression de danger permanent, cette adrénaline. Cette fille m'offre une véritable cure de jouvence, une excitation quasi insoutenable qui me transformerait presque en bête sauvage. Aucune fille ne m'a jamais fait cet effet là. Ni Athénaïs, ni aucune autre fille qui aurait pu se retrouver dans mon lit par une douce soirée d'été. Cette gamine de 17 ans, qui m'allume et me rabaisse depuis quinze minutes, me fait plus d'effet que toutes les nanas que j'ai connu dans ma vie réunies. Je pourrais l'aimer si je n'avais pas aussi envie de lui arracher les yeux. Et la langue. Parler des Pontius était vraiment l'erreur à ne pas faire. Je contre attaque, et c'est à son tour de voir rouge, envoyant par la même occasion valser mon verre à l'autre bout de la pièce. « Une Everdeen jamais ne se vend monsieur Jenkins. Pas même à vous ! » Rétorque-t-elle avec hargne. Et pourtant, la voilà qui s'avance pour grimper sur mon fauteuil, m'encadrer de ses bras, et mettre à la hauteur de mes yeux son décolleté vertigineux, et ses deux seins généreux. A nouveau, je me mords l'intérieur de la joue. Elle n'en a peut-être pas conscience, mais bon Dieu ! Cette fille sait se vendre ! Je commence à avoir chaud, et mon coeur s'emballe alors que je contrôle mes mains pour qu'elles n'aillent pas saisir le cadeau qui s'offrent à elles. « Selon vous, qui dénigre le plus l'autre monsieur Jenkins ? » Je reviens à moi. « Je m'offre à vous ce soir, pour vous proposer non pas de devenir un esclave, mais un allié. Un allié de choix auprès duquel je me suis trouvé un intérêt commun. » Je fronce les sourcils cette fois, prêt à entendre sa proposition. Pourquoi les filles tournent toujours autour du pot pendant trois heures ? Elle n'avait qu'à commencer par là, au lieu de jouer les princesses souveraines, et de faire tant de mystère.
« - Jouons cartes sur table voulez-vous ?
- Je n'attends que ça, miss Everdeen... » Répliquais-je d'une voix volontairement lasse et ennuyée.
« - J'ai connaissance de votre ressentit concernant une certaine Athénaïs Pontius et le reste de son clan, qui se trouve, par ailleurs, être une figure que je déteste du plus profond de mon être ! J'ai encore dans ce monde de nombreux soutiens ainsi que de quoi faire tomber cette maudite famille de vendus sans honneur, avec pour atout principal leur pilier, Ismaël Pontius, tout dévoué aux Everdeen. Je ne vaux sans doute rien de plus à vos yeux que « les restes » d'un malheureux festin. Cependant, qu'importe à quel point cette famille m'irrite, il n'en reste pas moins qu'elle n'es pas ma priorité. J'aspire à la vengeance monsieur Jenkins, et à cela seul. Je pourrait demander de l'aide à bien des gens, mais c'est vous que je souhaite, et nul autre. Voilà donc mon marché : servez vous d votre position au ministère pour m'aider à retrouver le salopard qui a osé touché à ma famille, et en contrepartie, je vous offre la tête de chaque Pontius que vous désirerez. » Le silence tombe enfin. Et au lieu de réfléchir à la longue tirade de Jolane Everdeen et à ma vengeance personnelle contre les Pontius, je prends uniquement conscience que pendant tout ce temps, la noble miss Everdeen était là, presque sur mes genoux, son regard de braise dans le mien, sa cuisse dénudée contre ma jambe, la ligne de ses seins à quelques centimètres de mes lèvres. Le silence me révèle l'étrangeté de la scène autant que son caractère érotique. La sensation de sa main glissant sur mon épaule manque de me faire lâcher prise. J'ai envie d'elle. A cet instant, j'ai envie d'elle plus que tout autre chose en ce bas monde. Lentement, je viens poser mes mains sur sa taille, hypnotisé par ce visage qui m'inspire le mépris autant que la passion. Des émotions bien plus sombres m'envahissent, alors que je resserres mon emprise sur sa taille. L'envie de lui faire mal, de la mordre, de la rabaisser physiquement, mêlée à l'envie enivrante de la posséder, de la toucher, d'arracher cette robe qui me met de plus en plus hors de moi. « Si vous refusez, je disparaîtrai de votre vie, et mon insupportable vue s'effacera de votre existence que vous reprendrez de la façon qu'il vous plaira. Je ne vous importunerai plus. Vous pourrez même me considérer comme aussi morte que le reste des miens, cela m'est égal ! » Retourner chez moi, dans cette vie aussi inintéressante qu'insignifiante ? Non. Quoi qu'elle ait à me proposer, j'aurai accepté rien que pour éprouver ça. « Mais si vous acceptez... Je vous promet l'effort d'être sage à vos côtés en plus du prix que je vous devrai déjà. Qu'en dites vous... monsieur Jenkins ? » Pour toute réponse, je tire brusquement sa jambe vers moi, lui faisant perdre l'équilibre et se retrouver assise sur moi. « Vous voyez que vous savez vous vendre Miss Everdeen... » Murmurais-je à mon tour d'une voix charmeuse en m'approchant dangereusement de son visage. Je sens comme une force invisible, un aimant puissant qui attire mon visage vers le sien, et je met toute mon énergie à ne pas y céder. Ca me fait chier de le reconnaître, mais je serai prêt à ravaler ma fierté pour parcourir les quelques centimètres qui séparent mes lèvres des siennes. Mais j'ai encore trop d'amour propre pour ça, alors je m'écarte brusquement, et je me laisse retomber en arrière dans le fauteuil, un sourire amusé sur les lèvres. « Vous m'avez presque convaincu Miss Everdeen ! Mais dites moi d'abord comment comptez vous vous y prendre pour m'apporter la tête des Pontius sur un plateau d'argent ? Parce que, oui, c'est bien ce que je vous demande. Et je suis curieux de savoir comment une aussi jeune femme que vous va s'y prendre pour tuer ceux que toute la Résistance à échouer à éliminer. » Repris-je d'un ton suffisant en refusant de lui lâcher la taille pour ne pas la voir s'enfuir. Elle qui voulait m'emprisonner de ses bras, se retrouve prisonnière de mes mains... quelle ironie !



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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyVen 8 Mar - 1:10

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
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Prise au piège de ce regard qui me brûlait le corps d'envie, je me pendais à ses lèvres, à sa réponse. Oui ou non sans juste milieu possible. Cependant, ce ne fut pas une parole qui me vint en premier, mais un geste, un geste me faisant basculer dans tous les sens du terme. Désormais assise à califourchon au-dessus de lui je me faisais violence pour ne pas succomber à cette audace. Dans ma tête, une voix me criait que c'était inconvenant, irrespectueux, que ça ne respectais en rien les usages, mais bon sang ce que je m'en foutais ! C'était bien la première fois d'ailleurs...
Lui si proche, je me sens à la fois tout le pouvoir de le dominer, et parallèlement entièrement soumise à ses envies. Je ne veux pas qu'il refuse, je ne veux pas qu'il me repousse. Je le veux lui sans détours, je veux que la chaleur de ses jambes contre les miennes se glisse sur mon corps tout entier. Et alors que sa voix provocante me susurre que je sais finalement me vendre, je maudis cette foutue fierté qui m'empêche de l'attirer à moi pour assouvir la frustration qui me ronge de me tenir si proche sans vraiment pouvoir le posséder. Je crois déceler mon salut dans la dangereuse façon qu'il a d'approché son visage du mien. Son souffle vient chatouiller ma peau. J'ai le souffle coupé.
Je me sens blême, et toute prête à le recevoir dans le même temps, mais déjà voilà qu'il se recule net.

Doucement, mon désir se détend, et soupir de soulagement. Cette situation devient dangereuse, mais je l'ai moi-même provoquée alors je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même ! A la simple idée que cette moins que rien d'Athénaïs Pontius ait pu quitter un homme pareil, je jubile de tant de stupidité. Sait-elle seulement ce qu'elle laisse derrière elle ? Un diamant brut que je rêve de tailler selon mon envie. Mais voilà que les négociations débutent : Comme je l'aurai certainement fait à sa place, le bel insolent me demande comment je compte m'y prendre pour triompher là où la résistance entière échoue depuis deux ans. Il parle de tuer. Je réalise enfin par ce terme ce que signifie cet accord. Je serai incriminée. Pour ma vengeance je devrai renier cette innocence pour laquelle ma famille a été décimée. J'y trouve de quoi m'assurer à moi-même que je suis vraiment prête à n'importe quoi.
Et après tout, que me reste-t-il à perdre ? Je n'ai déjà plus rien si ce n'est des richesses à n'en plus savoir que faire, des biens foncier inoccupés, et un nom qui se perdra avec moi. Des amis ? Je n'en ai jamais eu, et ce n'est certainement pas cette bande de courtisans qui constitue ma petite cour personnelle à Poudlard que je viendrai à regretter. Un amant ? Rien de cela. Oui, je n'ai vraiment plus rien à perdre qui me tienne vraiment à cœur. C'est ainsi que lorsqu'il me demande comment je compte m'y prendre, un sourire assuré, et presque carnassier se dessine sur mes lèvres triomphales.

« Par la tromperie... »

Glissant mes mains sur ses épaules pour me maintenir droite en dépit de sa main toujours posée au creux de mes reins, je lui explique alors le plan que j'ai établis.

« A l'heure à laquelle nous parlons j'ai sous ma coupe l'allégeance d'un homme qui je pense ne vous est pas inconnu : Ismaël Pontius. » Appuyant bien sur le nom de l'homme, je laisse à Caleb le soin de réaliser de qui je suis en train de parler avant de préciser davantage mon propos lorsque je suis certaine d'avoir toute son attention. « La racine de cette méprisante généalogie qui était l'ami proche de mon père est dévoué aux miens, et tout en me respectant, me considère désormais comme sa propre enfant. Il est en quelque sorte, un tuteur, presque comme un parrain pour moi. »

Mon sourire tombe alors, car ce que je m'apprête à lui dire, ce que je m'apprête à faire, bien loin d'être drôle, n'est pour moi rien de plus qu'une épouvantable félonie.

« Je le trahirai. Pour vous. Il ne se méfie pas de moi, me prend pour une enfant endeuillée dont il peut tirer profit, et ne voit rien des flammes qui me ronge les sangs depuis ce jour néfaste. Contrairement aux résistants passant leur temps à courir après eux, je peux voir chacun d'entre eux quand bon me chante. Le père est la cime. Dès lors qu'il tombera le reste de l'arbre suivra. »

Me rapprochant de mon probable allié, je m'appuie davantage sur ses épaules, et me penche sans pudeur vers lui, ramenant mon visage au sien à une distance trop étroite. J'ai le ventre en feu, je me sens la pire de toute. Je n'aurai jamais cru tomber si bas dans la traîtrise et l'immoralité, mais mes désirs se mêlent et s'entremêlent pour ne fixer que lui. Son prix est d'une exorbitance démesurée, mais à mon grand regret, je le veut lui plutôt qu'un autre, et ce désir ne fait que s'intensifier à mesure que passe le temps à ses côtés. En comparaison ce qu'il me doit est dérisoire, et de ce fait, je penses d'ores et déjà à l'exploiter davantage sans rien lui en dire.

D'un air très sérieux, mes yeux viennent à la rencontre des siens, tandis que ma voix, bien qu'assurée, se change en murmure.


« Lorsque je désire quelque chose, je suis prête à tout monsieur Jenkins » Je me coupe puis reprends « à tout ».

La position que je tiens à présent ne peut me garder immobile, de ce fait, je me surprend moi-même en sentant mes lèvres frôler les siennes légèrement le temps d'une seconde. Je recule de quelques centimètre à peine le contact ressenti quand mon regard croise de nouveau l'océan irisé des yeux de Caleb Jenkins. Je n'en peux plus. S'il ne cesse de me regarder ainsi, je vais défaillir, et commettre l'irréparable me dis-je sans même réaliser qu'en ce qui me concerne il est déjà trop tard.

L'une de mes mains restée sur ses épaules s'offre alors l'indécent plaisir de glisser sur le torse de mon homonyme. De par dessus le tissu je sens les courbes de ce corps enivrant, et m'arrête à la coupure que forme le dessin de sa ceinture ressortie par la position assise. Sans rien avoir découvert de lui, je sens nettement étant toujours assise sur lui, que mon désir est amplement partagé.

« Jolane, mais qu'es-tu donc en train de faire pauvre folle? » me sermonne ma conscience que déjà je n'écoute plus, trop concentrée sur un mot. Un mot, un seul qui viendra m'affirmer que nous sommes d'accord.


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MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptyVen 8 Mar - 20:34

Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
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Même en se retrouvant subitement assise sur mes genoux, Jolane Everdeen ne se démonte pas d'un pouce. Un éclair de surprise passe tout de même sur son visage au moment où je la fait basculer sur moi, mais c'est sur un ton parfaitement professionnel qu'elle reprend le court de la conversation. « Par la tromperie... » lâche-t-elle. Oui, en effet, je l'imagine assez bien être capable d'entuber n'importe qui, mais... Merde. Me revoilà distrait par le contact de ses mains sur mes épaules... Je déglutis. Plus les secondes passent, plus le moindre contacte manque de me faire perdre les pédales. Encore une heure, et elle n'aura qu'à me serrer la main pour que je tombe à ses pieds.
Je me redresse un peu, ce qui me rapproche d'elle tout en me mettant dans une meilleure posture. Son regard se trouble à mon approche, et moi, ravi de voir qu'elle ne se maîtrise pas aussi bien qu'elle le voudrait, j'affiche un petit sourire mesquin, allant même jusqu'à caresser imperceptiblement sa taille du bout des doigts.

Mais derrière cette tête de dragueur, j'avoue cependant être sceptique. Cette gamine peut-elle vraiment avoir Ismaël Pontius sous ses ordres ? Elle, qui est déjà seule au monde alors qu'elle n'a même pas encore quitté Poudlard. Lui, qui a élevé toute une bande de dégénérés mentaux, et qui est responsable de la mort de dizaines d'innocents ? Et si c'était elle qui était manipulée depuis le début ? Si elle s'était attaquée à un trop gros poisson ? Ne suis-je pas en train d'aller droit au suicide en voulant confondre le grand-père de mon fils ?
Au fur et à mesure que Jolane m'expose son plan, qu'elle m'explique ce qu'elle est prête à faire pour « m'avoir », je me rends compte à quel point ce petit jeu peut aller loin, et à quel point tout cela risque de très mal finir. Le meurtre des Pontius... j'en ai rêvé, bien sûr que j'en ai rêvé. Mais je n'ai jamais imaginé pouvoir être celui qui fournirait l'arme qui provoquerait leur fin. Pourtant, ce soir, ça me paraît parfaitement logique. Pourquoi est-ce-que je leur en veut autant ? Au début, je pensais que ça n'était que le résultat d'une déception amoureuse et d'une humiliation trop douloureuse à porter – il y a surement de ça – mais maintenant... Je vois cette famille comme un ver, un ver qui vient ronger et pourrir tout ce qu'il approche, tout ce qu'il touche. Une famille que mêmes les terribles gardiens d'Azkaban n'ont pas su arrêter. Et cette famille élève mon fils... Oui, je veux bien être la main qui tendra le glaive à Jolane Everdeen. Leur mort de me rendra pas plus heureux, mais elle donnera un avenir à mon fils. Pour ça, je suis prêt à lui offrir toute les informations qu'elle veut, quelque soit l'usage qu'elle en fait.
« - Le père est la cime. » conclut Jolane. « Dès lors qu'il tombera, le reste de l'arbre suivra.
- Les enfants Pontius ont une relation des plus conflictuelles avec leur paternel... Qu'est-ce-qui vous fait croire que sa fin sera la leur ? » demandais-je le plus sérieusement du monde en repensant aux sévices que ce pervers a infligé à Athénaïs étant petite. Après tout, même si j'aime le fait que la brunette réduise les enfants Pontius au niveau de « restes », pourquoi seraient-ils touchés par la mort d'un père violent, abusif, et tyrannique ?

Mais voilà que c'est reparti... Je suis tellement concentré sur ma vengeance et les termes du contrat que j'en oublie la jeune femme terriblement séduisante qui me chevauche. Heureusement qu'elle est là pour me rappeler à l'ordre et m'empêcher d'être un gentleman ! Je me demande d'ailleurs ce qu'elle cherche à obtenir en m'allumant de la sorte... Est-ce-qu'elle veut me voir céder pour mieux m'humilier ? Ou bien éprouve-t-elle la même attirance brûlante et dévorante que je ressens pour elle ? Peut importe, je crois bien qu'en ce qui me concerne, tout le courage de Godric Gryffondor ne suffirait pas à me faire résister à Jolane Everdeen. Son visage est tellement près du mien maintenant, que je n'aurai qu'à tendre le cou pour l'embrasser. Les mains toujours fermement posées sur sa taille, je l'empêche de s'éloigner, mais elle n'essaye même pas de me repousser... « Lorsque je désire quelque chose, je suis prête à tout, monsieur Jenkins... A tout. » Mon coeur s'emballe, une violente décharge s'étend de mon torse jusqu'à mon bas ventre, me faisant serrer les dents. Bon sang, ce que j'ai envie d'elle... Je n'arrive plus à penser à quoi que ce soit d'autre, seulement à son corps nu et brûlant contre le mien. J'imagine son souffle haletant, ses gémissements, et aussitôt, je sens un nouveau gonflement dans mon bas ventre. Sans cette foutue fierté, je serai déjà sur elle... Mais cette fierté ne tient plus qu'à un fil. Un dernier fil, ridiculement fin, qui s'effiloche au fur et à mesure que Jolane comble l'espace entre nous. Le frôlement de ses lèvres contre les miennes, aussi fugace soit-il, achève ma fierté en un claquement de doigts. Elle est démoniaque... Me donner un échantillon ridiculement court des plaisirs qu'elle pourrait m'offrir, et s'écarter de moi avec ce regard contrit, c'est juste démoniaque !

Pendant trois secondes, je reste immobile, le regard fixé sur elle alors que sa main descend le long de mon torse jusqu'à mon bassin. Pendant trois secondes, je la fixe, essayant de ravaler la folie qui m'envahit... Mais à la seconde même où son regard croise le mien, je lâche prise.
Brusquement, ma main droite lâche sa taille pour aller chercher sa nuque et l'attire vers moi. Ses lèvres s'écrasent violemment sur les miennes, et je ferme les yeux, succombant enfin au plus dangereux des désirs qu'il m'ait été donné d'éprouver. Je me sens fébrile, possédé, et le fait que « Miss Everdeen » soit loin de me fuir me donne des ailes. J'oublie tout, le marché, les Pontius, la vengeance. Tout ce qui m'importe, c'est de la posséder, de lui imposer ma marque. Tout en l'embrassant, je remonte rapidement sa robe sur ses hanches, et saisis ses cuisses pour l'attirer d'avantage vers moi, sur moi... Puis, mes mains s'égarent sous sa robe, dans son dos, sur son ventre. Je suis surpris de voir à quel point je sais être passionné et brutal à la fois, ne sachant pas contrôler mon désir autrement qu'en lui laissant le champ libre, dévoilant une sauvagerie que je ne me connaissais pas. Alors, quand ma langue vient caresser le creux de son cou, tout ce que j'arrive à murmurer pour expliquer mon comportement, c'est : « T'as gagné...! »



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Jolane C. Everdeen
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Jolane C. Everdeen

'Cause he's my main sin
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Pensine
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This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] Vide
MessageSujet: Re: This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] This burning desire is turning me to sin [PV Caleb & Jolane] EmptySam 9 Mar - 2:28

Spoiler:


Caleb Jenkins & Jolane Everdeen
This burning desire is turning me to SIN»

Alors que chacun à notre manière étions au bord du précipice, Caleb vint me poser une question que je redoutais particulièrement. Comment ferais-je pour faire disparaître le reste de l'arbre avec son tronc ? Pour le coup, mon plan était bien moins fin. Il s'agissait de tendre une embuscade à ce beau monde. Véreux comme ils l'étaient, je ne doutais pas une seconde qu'il viendrait prendre leur part du gâteau. Et puis, même s'il fallait procéder encore une fois par la ruse, je pouvais toujours jouer le jeu qui pour eux n'en avait pas été un : c'est à dire me faire passer pour une nouvelle victime d'Ismaël Pontius venu chercher de l'aide auprès des autres membres du clan.

Mais je ne répondais pas à cela. Pas maintenant, car pour l'heure, le temps était venu pour nous de nous délivrer. Grâce au ciel, alors que mon corps implosait de ne pas obtenir ce qu'il désirait ardemment, l'homme sous moi vint mettre fin à mon tourment. Là où mes lèvres l'avait accidentellement frôlé, il y répondit en venant capturer sauvagement ces dernières.
Et dès lors que je sentais le délice de son baiser se rependre sur ma bouche, je cessais instantanément de penser, de calculer, de mentir. Sa main dans ma nuque me brûle littéralement la peau : plus, j'en veux plus. Et j'ai très vite conscience que cela est bel et bien réciproque. L'audace de cet homme me chavire, ses gestes créent en moi une fascination délicieuse à laquelle je ne peux me résoudre de résister. Seigneur, je me sens vautrée dans la honte, et pourtant, bien loin de vouloir m'en détourner, j'y plonge de plus en plus profondément. Par ailleurs, en vue du ballet extatique que forme ses mains sur mon corps, je me prête à penser que même si ma raison me revenait dans la seconde, je ne pourrai pas l'arrêter lui.
Bien loin d'être affectueux, son comportement est bestial, passionné, totalement délivré de conscience. Sa fougue entraîne la mienne, et tout comme nous prenions un malin plaisir à vouloir avoir le dessus sur les paroles de l'autre, nos actes en trahissent de même.
Son visage a gagné mon cou. J'ai le sentiment de me consumer au milieu de ses flammes quand tout à coup sa voix près de mon oreille me murmure que j'ai gagné.

Bien contre mon gré, je gémis de l'entendre prononcer ces mots, de l'entendre me les glisser en me tutoyant cette fois, puis ramène ma main à ma bouche. Je me suis fait sursauter toute seule à ne pouvoir retenir un son si impudique face à lui.
Je voudrais croire qu'il n'en a rien remarqué, mais mes yeux en viennent à trouver son regard satisfait. Et ce sourire... Je n'y tiens plus, je ne peut plus être aussi sage que je le lui jurais quelques minutes auparavant. Le repoussant vivement du plat de mes mains sur son torse contre le dossier du canapé, je reprend les rênes qu'il avait su me subtiliser avec tant de grâce pour venir le remercier à ma façon. Embrassant, mordant cette nuque enivrante, j'y laisse avec bonheur les traces de mon passage, tandis que dans le même temps, mes doigts viennent trouver les boutons de sa chemise et les font sauter un à un.

Cet homme est proche du divin : non pas seulement pour le spectacle qu'il offre à mes yeux, mais tout ce que j'entrevois de sa personnalité. Il y a chez lui une bestialité incommensurable qui pourtant parallèlement n'a rien de rustre. Revenant lui voler l'un de ses baisers étourdissants, je lui réponds alors.


« C'est donc une alliance que nous célébrons ce soir... »

Quittant son visage pour m'aventurer vers ses larges épaules et son buste parfaitement sculpté, je parcours ce dernier de mes ongles, de mes lèvres. Chaque soupir, chaque frissonnement qui en découle résonne en moi comme une victoire.
Soudain je bascule. Ai-je perdu l'équilibre ? Est-ce là le résultat de l'un de ses choix ? Je n'y réfléchis même pas tandis qu'à présent étendue sur la matière duveteuse du tapis de la pièce, je me laisser aller dans l'appréciation du moment. Lui au dessus de moi, mes doigts viennent se perdre dans cette chevelure que le feu de l'âtre fait étinceler. Notre étreinte n'a rien de doux ou de précautionneux. Bien au contraire, je sens bien son empressement à la mesure du mien. Nous ne sommes pas un couple d'amants amoureux transis, nous sommes désormais liés par une entente, et je ne sais que trop bien que tout cela n'est jamais qu'une signature tremblante venant conclure notre pacte. C'est pourquoi, en dépit du plaisir que je prend à le laisser mener la danse, je me rattrape en échangeant nos positions. De nouveau assise sur ses jambes, je sens la chaleur entre mes jambes redoubler. Ma main s'en vient trouver son cou autour duquel j'enroule mes doigts avant de presser légèrement cette chair.


« Je ne te décevrai pas »

Mêlant le geste à la parole, je me plais à torturer de plaisir cet homme sous moi. Car malgré nos jeunes âges, c'est bien un homme qui m'étreint ce soir. Mon esprit ne cesse d'hurler au seigneur, de le remercier de cet instant béni. Mes doigts glissent à sa ceinture, pour venir libérer mon amant de sa prison étroite. Sa main sur ma joue me rend fébrile. Dire que fut un temps je ne comprenais rien au comment certaines personnes, par la seule force de l'étreinte, pouvait oublier tout le reste. Je le sais à présent, mais si l'on m'en donnait la possibilité, auprès de lui je poursuivrai mon éducation une vie durant. Mes ongles viennent griffer son torse, laissant de superbes liserés en relief rouge sur cette peau ambrée. Mon regard croise le sien, sans doute pour la dernière fois avant le point du non-retour, quand je m’enquière d'une dernière modalité en lui demandant désormais de ne plus m'appeler miss Everdeen, mais Jolane. Il me sourit, entendu, et l'instant d'après mon corps quitte le sol enroulé autour du sien pour rejoindre le contact dur et duveteux du tapis sur le sol.

Notre ébat frôle le divin, est pareil à nulle autre. L'effet que cet homme fait sur mon coeur et mon corps est inscrit d'une délicieuse nouveauté, de quelque chose d'inédit. Je ne pensais même pas qu'une telle chose fut possible. Cet homme a tout : la force, la rage, qu'il mêle en une passion innommable. Je me sens enivrée, totalement imprégnée de lui. Dans cet instant je ne vis plus que dans le but de lui arracher les même gémissements extatiques que ceux qu'il me vole bien malgré moi. La chaleur du feu près de nous fait frissonner ma peau, alors que dans le même temps, sa bestialité est telle que j'en oublie par moment de respirer.
C'est bien simple : il me coupe le souffle, me coupe du reste du monde, me coupe de la réalité et de tout ce qu'elle englobe. Comme directement projetée dans une autre dimension, je savoure dans ses bras un flot de sensations toutes plus extraordinaire les unes que les autres, qui lorsqu'elles cessent enfin, nous laisse épuisés sur le sol.

Lui au dessus de moi vient poser sa tête au creux de mes seins tandis qu'automatiquement, mes doigts viennent caresser sa chevelure que le feu parsème de reflets dorés. Nous nous embrassons comme tout prêt à dévorer l'autre, échangeons un regard, puis repart notre danse.

Cette fois, quand les choses sont bien finies, je ne tiens plus debout. Nous avons rejoins le divan, et nos corps enlacés, brillant de nos efforts ne parviennent toujours pas à se défaire l'un l'autre. Je ne peux pas tenir plus longtemps, s'il me réclame encore, je m'effondrerai littéralement, mais j'ai l'abominable sentiment que s'il venait à faire pareille demande, je ne pourrai malgré tout pas lui dire "non". A la seconde présente, je serai prête à tout lui céder sans aucun remord, mais par chance, la raison finit par nous revenir. Nous nous regardons, comme si nous n'avions pas eu conscience de tout ce qu'il venait de se passer. La simple étincelle que je lis dans son regard embué de désir me donne à nouveau faim de lui, mais je me relève pourtant, quittant la tendresse de ses bras. Tandis que je recule, les cheveux emmêlés, nos yeux ne peuvent se quitter. Sous les yeux de cette homme ma nudité n'est plus une gêne, c'est donc presque déçue que je me penche lentement vers le sol pour y retrouver ma robe. Le temps que je l'enfile, et retrouve le reste de ma tenue, il est déjà presque entièrement rhabillé. Je ne peux m'empêcher le délice de contempler le roulement de ses muscles lorsqu'il enfile sa chemise. Le manque me tiraille. Je me fous bien de perdre connaissance au beau milieu de l'étreinte, je voudrai qu'il me regarde, et que nous dansions à nouveau. Mais cela n'arrivera pas.

En bonne hôtesse que je suis, je me dirige vers la porte et l'y attend. Comme si de rien n'était, il me rejoint, attrape mon menton avec force, et rapproche mon visage du sien le temps d'un baiser volé bien trop fugace pour que je m'en contente. Dans un murmure, je devines qu'il me dit "A très bientôt", et voilà que le vide de la pièce m'étouffe. Lorsque je suis certaine de son départ, je me laisse glisser le long du mur, totalement dépassée par ce qu'il vient d'arriver mais déjà, je prend sur moi pour me presser. L'aube est là.

Je transplane si mollement que mes jambes se délient à mon arrivée à Poudlard. Empreintant le passage dans lequel j'ai laissé mon uniforme je me rhabille à la hâte, revêtant ma peau d'étudiante, et m'en retourne au dortoir où seules deux filles sont à peine levées. Elles me dévisagent étrangement, avant de me demander par quel miracle je peut être déjà prête, et réponds très vite que je me suis endormie dans la grande salle. Je n'irai pas en cours aujourd'hui. J'ai besoin de dormir. A peine mon corps a-t-il rejoint le lit et tiré les rideaux que je m'écroule de sommeil.

Dès mon réveil, je lui commanderai une nouvelle entrevue.




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