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You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane]

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Jolane C. Everdeen
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Jolane C. Everdeen

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MessageSujet: You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] EmptyMar 26 Fév - 23:11

Aaron Walker & Jolane Everdeen
You will never own me dude !

« Va te faire voir ! »

Claquant violemment la porte de la salle commune de Gryffondor, c'est furieuse que je quittais au pas de course nos dortoirs sous les cris scandalisés de la grosse dame que je bousculais au passage.
Je n'en pouvais plus, j'étais à bout. C'était un fait, depuis mon retour à Poudlard, le dénommé Aaron Walker qui était autrefois l'un de mes martyrs avait su dignement retourner la situation. Chaque jour, il ne se passait pas une minute sans qu'il ne me suive. Sans que je ne sache vraiment pourquoi, il se confondait bruyamment à mon ombre, m'observant, donnant son petit point de vue sur le moindre de mes faits et gestes. J'avais tout tenté, tout ! Le menacer, l'ignorer, le frapper même, mais rien à faire. Inlassablement, il restait planté derrière moi, riant un peu plus à mesure que moi je m'énervais, me narguant de ses compliments obscènes. J'avais un besoin pressent de tranquillité, de calme, or sa présence rendait impossible toute mes vaines tentative de relaxation. Je devais faire avec, voilà tout.

Seulement, la tâche s'avérait bien plus facile à dire qu'à faire, et désormais, même le précieux soutient de quelques unes de mes proches connaissances de l'école vint à ne plus me suffire. J'avais besoin d'air, besoin qu'il soit n'importe où mais à distance de moi.
J'en devenais paranoïaque, imaginant lorsqu'un bruit faisait irruption dans ma chambre ou dans ma salle de bain qu'il serait capable de pousser le vice aussi loin. Car oui, après tout on pouvait bien parler de vice en vue des provocations dont j'étais l'objet.
Et le pire dans tout ça c'était certainement le fait que bien malgré moi, par moment, mon corps réagissait à toutes ses minauderies insupportables, me trahissant à lui de la plus humiliante façon.

Par ailleurs, si j'étais tellement hors de moi à présent, c'était bien à cause de cela.
Je ne parviendrai certainement jamais à comprendre par quel miracle le simple fait qu'un homme soit attirant puisse chasser de nos vues son comportement puérile, mais en ce qui le concernait c'était le cas. Lorsque parfois il s’approchait trop près de moi, lorsqu'il me glissait ses paroles impudiques à l'oreille, je surprenais mon cœur battant un peu plus vite, ou le rouge me monter aux joues. Et mes amies avaient beau me rassurer et me cajoler en me disant qu'il s'agissait là de réactions naturelles, je désapprouvait tout cela de tout mon être !
Quand je pense à toutes ces pauvres filles du dortoir qui parfois se confient rêver de lui... Quelle horreur ! Si elles avaient seulement idée de la chance qu'elles ont de ne pas avoir un tel boulet sur le dos... Par ailleurs je ne devais pas me déconcentrer d'une tâche autrement plus importante, et qui concernait un homme bien plus important : Caleb Jenkins.
Notre première entrevue m'avait laissé l'âme en feu. Bien sûr, le prix de son aide était conséquent, mais l'aide qu'il me promettait dirigeait désormais chacun de mes pas. Il n'y avait que dans ce cas d'échange que je savais me montrer docile, et autant dire qu'en ce qui le concernait, je m'agenouillais avec le plus grand des plaisirs.

Sans que je ne me rende compte, je venais de gagner l'extérieur du château. La nuit n'était pas encore tombée, mais elle approchais à grand pas. Je me retournais, regardais derrière moi. Personne en vue. Les yeux brillants de satisfaction, je pressais le pas jusqu'à rejoindre une partie plus éloignée du parc, celle où se trouvait les structures propres à s'asseoir. Enfin seule, j'inspirais profondément de bonheur. Les yeux clos, je me laissais glisser le dos contre la pierre fraîche, et profitais alors du calme et de la brise du soir sur ma peau. Si mon visage s'en apaisait, le contact du vent sur mon bras marqué me picotait désagréablement. Je tentais de ne pas en tenir compte, de profiter d'un peu de répit, quand sans crier garde, j'entendis une voix masculine murmurer mon propre nom à mon oreille. Je sursautais pour découvrir, comme toujours, ce visage angélique qu'était celui de mon vieil ennemi.

A deux doigts d'imploser, je grinçais alors :


« Walker... »

Je ne l'appelais jamais par son prénom, ce qu'il ne cessait de réclamer par ailleurs. C'était là ma seule façon de garder mes distances avec lui, sans quoi, j'en étais certaine, j'aurai fini par me perdre moi-même.


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MessageSujet: Re: You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] EmptyMer 27 Fév - 23:16

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« Va te faire voir! »

La porte de la salle commune des Gryffondor se referma violemment juste devant moi. Un sourire satisfait aux lèvres, je pouvais l'entendre pester dans le couloir. Jolane. Se rendait-elle seulement compte qu'en sortant de ses gonds ainsi, elle ne faisait que m'encourager à aller toujours plus loin, que me donner ce que je réclamais? J'ouvrais à nouveau la porte et me faufilais dans le couloir à sa suite. Je savais exactement où elle allait. Dehors. Je la suivais, je l'observais depuis de nombreux mois. Elle était devenu prévisible à ce point pour moi. J'avais développé une véritable obsession pour cette fille depuis que Charlie était partie. Contraint de vivre avec le vide qu'elle avait laissé, j'essayais de le remplir tant bien que mal. Jolane faisait partie de mon quotidien. Je connaissais chacune de ses mimiques. Sa façon de remettre des mèches derrières ses oreilles nerveusement. La façon dont elle se mordait la lèvre inférieure lorsqu'elle était contrariée. Le rouge qui lui venait aux joues lorsque je m'approchais un peu trop d'elle. Je m'étais imposé dans sa vie, et il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour changer ça. Sans-gène et indiscret, je n'étais pas du genre à me préoccuper des normes sociales et des limites à respecter. De plus, n'était-ce pas une merveilleuse façon de me venger de mes premières années à Poudlard, où Miss Everdeen passait le plus clair de son temps à m'insulter et me faire subir milles supplices? Je l'avais entendu faire référence à moi comme de son ombre. C'est vrai que ma façon de m'immiscer derrière elle sans qu'elle s'en aperçoive reflétait plutôt bien cette métaphore. Mais c'était plus compliqué que ça. Ce n'était pas juste la suivre. C'était la provoquer, en permanence. La moquer, la descendre publiquement, la ridiculiser, la pousser à bout. Je n'étais pas vraiment son ombre. J'étais plutôt cet espèce de chewing gum qui vous colle aux baskets, insupportable, énervant, on voudrait s'en défaire à tout prix, en vain.

Je la regardais s'éloigner dans les escaliers, et prit un virage à gauche. Si je la suivais à la trace maintenant, elle me verrait. Mes pas me guidèrent d'eux-même dans le labyrinthe qu'étaient les couloirs de ce château. J'arriverai même dans le parc avant elle, si mes calculs étaient bons. Un autre étage à descendre, un nouvelle porte à pousser, et enfin, je me retrouvais dans la fraîcheur des jardins. Le froid me lacéra le visage ainsi que chaque parcelle de peau découverte, mais cela ne me gêna pas. Soupirant un épais nuage de vapeur, je la vis sortir par une porte un peu plus éloignée au même instant. Je me plaquais au mur afin de rester dissimulé dans l'ombre. Je la vis se retourner vivement, et continuer son chemin, apparemment satisfaite de se savoir seule. Un sourire sadique se dessina sur mes lèvres. Jolane, n'apprendras-tu donc jamais? Je la suivais tout en gardant mes distances, mes pas se faisant aussi léger que le vent sur l'herbe fraîche. Je la regardais s'allonger sur un banc et la contempla un instant. A la lumière du clair de lune, sa peau prenait des reflets argentés qui dansaient avec les ombres. Ses cheveux noirs tombaient en cascade le long de la pierre. Sa poitrine se soulevait lentement au rythme de sa respiration. Elle était magnifique.

Je m'approchais enfin, lentement, sans bruit. Doucement, je m'asseyais à côté d'elle, là où se trouvait son bassin, là où le banc m'offrait encore suffisamment de place. Je me penchais doucement vers son visage, encadrant celui-ci de chacune de mes mains, et m'approchais de son oreille. Je murmurais alors :

« Jolane. »

La voir sursauter ainsi, et me lancer ce regard assassin me fit sourire. C'était tellement facile, mais je ne m'en lassais pas. Je l'entendis grincer mon nom. « Walker. » Mon sourire ne fit que s'étendre d'autant plus, et je laissais échapper un rire léger. Toujours penché sur elle, je laissais glisser un doigt le long de l'arrête de son nez, jusque sur sa bouche, que je barrais de mon index comme pour lui ordonner de se taire.

« Jo'... Je pensais qu'on avait déjà parlé de ça. Mon prénom c'est Aaron. Pas Walker. »

Je maintenais notre proximité un moment, je pouvais lire la gêne sur son visage et m'en délectait d'autant plus. Mon regard planté dans le sien, mon index toujours contre ses lèvres, la bouche entrouverte, je pouvais sentir son rythme cardiaque battre plus vite que nécessaire. Un sourire insolent se dessina sur mon visage, et je riais à nouveau avant de me redresser. Observant le reste du parc d'un regard vide, je hochais de la tête comme pour dire non.

« Je sais même pas pourquoi tu essayes encore de t'enfuir comme ça. Après avoir essayé plusieurs fois et t'être rendu compte que ça servait à rien. Je sais pas, je t'aurais pensé moins... stupide. »

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MessageSujet: Re: You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] EmptyJeu 28 Fév - 0:15

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Que le ciel me vienne en aide pour m'empêcher d'égorger ce type ! Bon sang ce qu'il pouvait être... Non, agaçant n'était pas un terme assez fort. D'ailleurs, en existait-il seulement un pour qualifier un type aussi pourri que lui ? J'en doutais fort. Alors que je savourais avec peine ces quelques secondes de répit, je le sentis de nouveau près de moi, s'adonnant à son jeu préféré : me provoquer.
A le voir prendre un tel plaisir dans cette lutte continuelle, j'en étais même venu à vouloir le décevoir en m'abaissant à me comporter comme le faisait toutes les greluches qui lui collaient au cul le reste du temps, mais je ne lui donnerai jamais ce plaisir. Mieux valait une vie entière à devoir le supporter que d'être regardée avec mépris par ce type de caste inférieure !
Mon nom glissé si mielleusement entre ses lèvres me donnait la nausée, et ce fut bien pire lorsqu'il m’appela par ce ridicule raccourci. « Jo ». Même un roturier n'oserait plus appeler ainsi sa progéniture, et pourtant lui se complaisait à m'appeler de façon si vulgaire. Par ailleurs, j'aurai préféré qu'il ne m'appelle pas du tout. Alors même que ses paroles m'irritaient, le doigt qu'il fit courir sur mes lèvres me provoqua un frisson désagréable. Je détestais ses façons impudiques plus que tout. De ce fait, c'est plus énervée que jamais que je chassais froidement sa main du revers de la mienne, lui offrant comme à l'accoutumée le plus noir des regards.


« Je me fous bien de la façon dont tu souhaites que je t'appelles, soit déjà heureux que je m'abaisse à prononcer ton maudit nom ! » Lui crachais-je avant de tenter de me redresser, ce que, bien évidemment, il ne me laissa pas faire. De ce fait, la présence de son corps au-dessus du mien me gênant, je manquais de glisser, et me rattrapais par réflexe à la première chose que ma main put saisir. Sa chemise. Par Merlin, j'étais maudite....

Plus proche de lui encore que je ne l'étais la minute d'avant, je le vis grimacer cet horrible sourire satisfait tandis qu'il m'interrogeait sur le pourquoi de ma constante envie de m'échapper de lui. Soudain un mot lui échappa. Un mot que je n'étais certainement pas prompt à laisser passer. « Stupide ». Abasourdie, et surtout profondément choquée d'un tel affront, j'usais de mes maigres forces pour le repousser et me remettre debout, époussetant au mieux ma jupe avant de me retourner vers lui, furieuse.


« Vraiment tu ne sais pas pourquoi ? »

Retrouvant mes vieux réflexes d'antan, j'esquissais alors un geste brusque, plaquant vivement ma main contre cette gorge provocatrice que je pressais entre mes doigts avant de reprendre de mon ton le plus menaçant.

« Dans ce cas puisque l'incompréhension te gagnes je vais répondre clairement à ta question : jamais, je dis bien jamais, je ne te donnerai la satisfaction de me voir à tes pieds ! »

Détachant bien mes mots pour ce mec méprisable les comprennes, je me décidais à poursuivre au bout mon explication histoire que les choses soient enfin claires. Cette situation n'avait que trop duré. « Tu n'as peut-être rien trouvé de mieux à faire de ta misérable petite existence, mais sache que je me fiches pas mal de savoir si m'énerver te fait prendre à ce point ton pied, même si ça pouvait m'apporter le bonheur de ne plus te voir derrière mes basques à longueur de temps, jamais je ne me comporterai autrement avec toi que telle que je suis à présent ! »

Les choses étant dites, je relâchais la pression de ma main sur cette peau que j'avais en horreur. Je le regardais de haut, comme je le faisais toujours, avec la malheureuse certitude que cela ne servait à rien. Cet homme était d'entre tous les hommes le plus borné, et le plus infatigable qui soit. Si au moins j'avais pu tirer un quelconque avantage de lui, ces critères de sa personnalité auraient pu m'être très utiles. Cependant, retournés contre moi, cela me faisait basculer sur une terrible pente mêlant la paranoïa à la colère. Oui, dès qu'il se trouvait près de moi j'étais en colère, impossible à calmer. Je n'étais déjà plus capable de me rappeler du dernier moment de calme qui m'avait été donné, car depuis son retour précipité dans mon existence, cette dernière s'en était trouvé grandement chamboulée.

Je le regardais alors : ses yeux plantés droit sur moi. Et ce sourire... Bon sang, je donnerai tellement de choses pour pouvoir l'effacer. N'y tenant plus, je laissais un rictus mauvais se dessiner au coin de ma lèvre que je mordillais nerveusement avant de hausser le ton, encore une fois.


« Un jour, je t'arracherai ce sourire insolent,Walker. »

Insistant encore une fois sur son nom de famille, je m'apprêtais à tourner les talons et à le « quitter » quand je sentis une main brûlante s'enrouler autour de mon bras. Ses doigts sur leur passage vinrent heurter la marque au fer chaud qu'il me restait sur l'épaule, témoignage de l'épisode le plus douloureux de mon existence. Je fronçais les sourcils sur le coup de la douleur qui malgré le temps n'avait pas encore entièrement disparu, alors que dans la seconde qui suivit, mes yeux croisèrent l'azur des siens.
Et je me pris alors à penser d'une façon bien puérile que s'il n'était pas si séduisant, les choses seraient certainement plus simples.



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Aaron H. Walker
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MessageSujet: Re: You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] EmptyVen 1 Mar - 23:39

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Je la regardais se lever, pestant contre ma personne. Elle me fit face, son visage fin déformé par la colère. C'était dans ces moments-là qu'elle était la plus fascinante, mais aussi la plus époustouflante. L'énergie qu'elle mettait dans nos affronts lui donnait ce petit air outré, et révolté, qui la rendait terriblement attirante. D'un geste brusque, elle vint plaquer sa main sur ma gorge, l'enserrant de ses griffes de prédatrice. Je souriais à nouveau. J'avais l'habitude que Jolane essaye la violence avec moi. Ce qui était assez inutile, je n'étais pas du genre violent, je ne me battais pas, pas avec mes mains, plutôt avec celles des autres, que je poussais à commettre ce genre d'actions pour moi. Ou avec ma baquette. Le principal étant de ne pas utiliser mon corps. C'était ce que Charlie voulait. Jolane avait déjà tout essayé. En vain. Mais elle n'arrêtait jamais d'essayer pour autant. Vous avez dit têtue? Je l'écoutais s'exciter sur moi d'une oreille. Je n'avais que très peu d'intérêt pour ce qu'elle était en train de raconter. Ce n'était pas la première fois qu'elle tenait ce discours. Ne se lassait-elle jamais de ses propres monologues et jérémiades? Toujours assis, je la regardais me toiser. Je me relevais alors, croisais les bras, et me tenais face à elle, la dominant de toute ma grandeur. J'étais à présent celui qui regardait l'autre de haut. Je soupirais, amusé.

« Gaspille pas ta salive Jo, garde la pour ceux qui t'écoutent vraiment. Parce que perso, j'en ai vraiment rien à foutre. »

De plus, son discours ne montrait qu'à quel point elle se voilait la face. Était-ce véritablement la raison pour laquelle elle essayait toujours de fuir? La raison pour laquelle elle perdait toujours son sang froid? Au fond d'elle, sans jamais vouloir se l'admettre, j'étais persuadé qu'elle adorait ça. Elle adorait l'idée de m'avoir près d'elle, elle aussi, prenait son pied dans nos confrontations. Sans pour autant être à mes pieds comme elle le disait si bien, elle aurait pu juste choisir de m'ignorer. Juste ça. Ca m'aurait vite lassé, et ça lui aurait bien facilité la vie. Mais non, elle avait choisi de réagir, de répondre à mes provocations, de me donner exactement ce que je recherchais. Jolane pouvait me traiter de cinglé autant qu'elle le voulait, je savais voir le plaisir malsain qu'elle tirait de tout ce petit manège également. Elle me lança ce sourire mauvais que je connaissais si bien, auquel je répondis de mon perpétuel sourire insolent.

« Un jour, je t'arracherai ce sourire insolent,Walker. »

Alors qu'elle me tournait le dos pour partir, je la saisissais fermement par le bras. Elle faisait exprès de me provoquer. Cette fille était complètement tordue. Elle savait pertinemment qu'avec ce genre de comportement, j'en voudrais toujours plus. Et cette petit sotte commençait à me fatiguer à toujours vouloir m'appeler par mon nom. Tirant sur son bras je l'attirais à nouveau vers moi en lui tordant le poignet. Elle n'allait tout de même pas partir si vite. Elle m'avait provoqué, et j'avais terriblement envie de m'amuser un peu.

« Et si je te proposais de mettre fin à tout ça, là maintenant? »

Je la fixais droit dans les yeux, savourant l'effet que cette proposition soudaine avait sur elle. Je pouvais voir son air ébahie, elle n'en croyait pas ses oreilles. Milles et unes questions devaient se bousculer dans son esprit. Je sentais sa gène et sa confusion, et j'adorais ça. Je laissais le silence s'installer lourdement. Un mèche vint s'échapper de derrière son oreille pour glisser sur sa joue. Anticipant le geste qu'elle était sur le point de faire, je pris soin de remettre la mèche à sa place moi-même, avant de lui caresser doucement la joue.

« Tout ce que tu aurais à faire. » Un nouveau sourire provocateur apparut sur mon visage. « C'est me le demander. »

Son regard me sondait pour essayer d'en savoir plus en lisant dans mes yeux. Elle se doutait surement de la supercherie. Qui n'en était pas vraiment une. Je l'attirais encore un peu plus vers moi. A présent très proches, je m'approchais de son oreille pour y murmuer.

« S'il te plaît, Aaron, ne me suis plus. » Je passais une main dans sa nuque pour la rapprocher encore de moi, toujours penché à son oreille. « Ne me regarde plus. Ne me touche plus. Ne m'approche plus jamais. »

Je m'écartais d'elle, contemplant sur son visage l'effet qu'avait eu mon petit discours. Ses joues n'étaient pas rosies, mais rouges écarlates, et je souriais, victorieux. Elle ne le dirait pas. Elle ne dirait pas, premièrement, parce que cela impliquait qu'elle me dise « S'il te plait », et qu'elle m'appelle par mon prénom, et tout ça dans la même phrase. Deuxièmement, elle ne le dirait pas, car elle n'avait pas envie que j'arrête. Elle ne voulait pas se débarrasser de moi. Il n'y avait qu'à la regarder à cet instant précis pour comprendre. Je la toisais, plutôt fier de moi.

« C'est tout ce que tu as à dire. »[/color]

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MessageSujet: Re: You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] You will never own me dude ! [PV Aaron & Jolane] EmptySam 2 Mar - 12:36

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Bon sang, ce type allait vraiment finir par me tuer d'épuisement ! Si ce n'était pas moi qui finissais par le tuer moi-même d'ailleurs... Lorsqu'il me conseilla de ne pas gaspiller ma salive, précisant qu'il n'avait que faire de tout ce que je pouvais bien lui dire, je me retenais de ne pas lui cracher à la figure pour mieux apprécier la salive que je gaspillais par sa faute. Mais ça manquait tellement de classe... C'était dégoûtant, ç’aurait été parfait pour Walker et tout ce qu'il représentait, mais je ne m'abaisserai pas à agir indignement pour lui.
Et cette façon qu'il avait de m'appeler « Jo »... J'avais envie d'hurler, car à raison du contraire, j'implosais totalement à chaque fois que ce type m'adressais la parole. Je le détestais. Oh oui du plus profond de mon âme, je le haïssais. Et par dessus tout, je rêvais d'au moins un jour lui faire ravaler ses paroles. Je rêvais secrètement du jour où ce sourire malsain disparaîtrai de ce maudit visage.

Alors que je pensais pouvoir partir sans plus avoir à m'occuper de lui, ses paroles me firent rater un battement. Je cessais de respirer une seconde qui me parut l'éternité, tandis que sa voix venait me glisser la promesse d'atteindre la tranquillité à laquelle j'aspirais tant. Mettre fin à tout ça, comme ça, si simplement ? Mes yeux s'arrondir sous le choc d'une telle proposition. C'était si... Soudain. Trop incroyable pour être vrai. Mais non, ce n'était pas possible. C'était trop facile, trop beau, il allait forcément demander quelque chose en échange. Quelque chose que je ne serai pas en mesure de donner, et qui, de ce fait, ferait grimper encore davantage ma frustration. Ses yeux me fixaient, si certains. J'aurai donné n'importe quoi pour lire ce qu'il avait derrière la tête. En moi les questions se bousculaient à n'en plus finir. Comment ? Pourquoi ? Et soudain, la solution. "Lui demander". Je le dévisageais peu convaincue. Ce n'était pas faute de lui rappeler cent fois par jour de me laisser tranquille, alors, oui, pourquoi maintenant ? S'était-il lassé de son propre jeu ? Avais-je seulement besoin de lui répéter une dernière fois pour que ce soit la dernière ?
J'avais raison de me méfier, car effectivement, cela n'allait pas être si simple. Déjà bien trop près de lui, Walker me tira davantage contre son corps dont la chaleur m'étouffa délicieusement. Dans l'air que je respirais flottait le parfum enivrant de cet homme que je détestais royalement, et mais dont l'odeur m’enivrais. S'il s'était tue, j'aurai pu fermer les yeux et apprécier ce contact, toutefois, il ne me ferait pas ce plaisir, et préféra exciter davantage mes sens en laissant son souffle s'échapper près de mon oreille. Je me sentais faible dans ce genre de moments, par chance encore assez rare entre nous. Mais je me reprenais bien vite en l'entendant me dicter mon texte. Il commençait à peine que c'en était déjà hors de question. S'il te plait. Aaron. Mais pour qui me prenait-il sérieusement ? Il me pensait désespérée à ce point ?!

Sa main vint s'échapper dans ma nuque pour me serrer toujours plus fort contre lui. L'un de mes bras ayant été ramené vers ma poitrine lorsqu'il m'avait emprisonnée contre lui, son torse fut alors collée contre ma main. Ainsi placée, je pouvais nettement sentir les battements régulier de son cœur. Une envie quelque peu réluctance me noua la gorge : celle de transpercer cette poitrine pour venir en déloger l'organe. Ainsi j'aurai la paix sans avoir plus besoin de rien dire. Bon sang, voilà que cet infâme petite punaise me donnait des envies de meurtre maintenant... Je déchantais totalement. Soudain, dans mon oreille, sa voix résonna comme celle d'un amant tandis qu'il continuait sa dictée. Ne me regarde plus. Ne me touche plus. Ne m'approche plus jamais.

Alors qu'il s'écartait enfin de moi, j'aurai préféré rester dans notre position initiale car désormais j'avais le visage en feu. Je m'imaginais ses mots, une réalité sans lui. Une réalité sans plus jamais sentir son regard posé sur moi, une réalité dans laquelle sa peau ne rencontrerait plus jamais la mienne, et étrangement, une telle idée ne me plaisait pas tant que je voulais bien le dire. Je ne me comprenais pas moi-même : je passais bel et bien mon temps à l'envoyer balader, et à lui dire de me laisser, mais l'idée de devoir passer une année entière en passant devant lui sans qu'il ne me voit me nouait l'estomac. Comme seule réponse, je glissais alors d'une voix à la fois colérique et choquée :

« T'es qu'un malade... » 

Je reculais, quelque peu hésitante, le dévisageant par le bas comme s'il s'était agit d'un animal féroce tout près à bondir et dont je m'apprêtait à anticiper l'attaque, tandis que sans m'en rendre compte, je répétais à nouveau. « T'es qu'un malade ». Oui, il l'était. Ce mec était complètement dérangé, ça ne faisait aucun doute. Mais ce qui m'effrayais quelque peu à présent, c'était l'idée que je puisse l'être tout autant que lui dans le fond.

Je restais droite, impartiale, malgré le feu qui me grignotait toujours le visage. Il était hors de question de que je le supplie, encore plus que j'en vienne à prononcer sous prénom. Il lui faudrait me brûler de la fleur de lys au moins cent fois avant que je n'en vienne à pareil comportement, et encore, ce n'était pas gagné d'avance. Je connaissais désormais à merveille les effets de la torture physique, et ses maux. Je ne parlais pas. J'avais encore assez d'honneur pour ne pas laisser la douleur me prendre mes convictions. Mais pour ce qu'il s'agissait de cette torture mentale, j'étais bien moins certaine de ce à quoi j'étais prête. Car si je me montrais souvent violente avec lui, lui ne m'avait jamais réellement frapper. Bien sûr que ça ne faisait pas du mien lorsqu'il me tordait les mains dans le dos, ou qu'il attrapait mon visage en me serrant par le menton, mais contrairement à moi, il n'avait jamais osé lever vraiment la main sur moi.
Un miracle quand on savait à quel point j'avais pu être garce avec lui. Mais là n'était pas le propos. Il me fallait agir : oui ou non. J'avais pourtant l'amère impression qu'il gagnerait quoi que je décide.

De ce fait, je m'approchais alors de lui, recoupant la distance que nous étions parvenus à dresser, et lui dit en le regardant droit dans les yeux d'un air de défi, tout en lui répétant d'une voix cassante et glaciale :


« Ne me suis plus. Ne me regarde plus, ne me touche plus, et ne m'approche plus jamais... »

Une idée me vint. Alors que j'aurai dû laisser ma phrase en suspens, je faisais alors mine de vouloir prononcer autre chose. Tel un serpent, je sifflais sans son un « s » qui fit briller le regard de mon homonyme. Je détournais les yeux, m'arrêtant, jouant à celle qui luttais intérieurement pour savoir si elle devait le dire. D'une voix que je voulais chevrotante, je glissais alors

« S'i... »

Il s'approcha, comme un gamin impatient, tendant la main pour obtenir son dû. Je le sentis aussi excité que je ne l'avais été lorsqu'il m'avait parlé de tout arrêter. Cependant, je brisais très vite ses attente en cessant alors toute comédie. Glaciale, et méprisante, je brisais net l'espoir qui avait naquit en lui.

« Si tu crois que je m'abaisserai à te le quémander tu rêves. Walker. »

Insistant bien sur son nom, j'étais décidée à rester l'imperturbable Jolane Everdeen. J'avais été élevée à la perfection, et dire « s'il vous plaît » n'était pas pour moi une infamie. J'avais appris à demander poliment et à remercier les domestiques et les gens de mon entourage contrairement à ce que faisais la plupart des enfants issus de familles de caste supérieure, cependant dans le cas d'Aaron Walker, ce qui en soit n'était qu'une politesse se transformait en une véritable preuve de soumission. Et je ne me soumettrai jamais, ni à lui, ni à personne. Quand à son prénom que j'avais pourtant prononcé mille fois lorsque nous étions enfant, je ne pouvais désormais plus le prononcer pour une raison personnelle mais très simple : C'était le prénom de mon frère aîné, disparut durant le massacre Everdeen. C'était en soi assez puérile, mais je ne me sentais pas la force d'appeler mon ennemi par son nom en sa mémoire, et aussi, je devais l'avouer, parce que cela aurait instauré une certaine familiarité entre nous. Une familiarité qui s'encrait déjà bien trop dans sa façon de m'appeler « Jo ». Et puis il détestait tellement ça... C'était assez délectable de le voir jouer ainsi des pieds et des mains pour que je reconnaisse son seul prénom.

J'achevais enfin sur ce que je voulais lui dire :


« Tu peux essayer de me faire plier autant de fois que tu le voudras, tu perds ton temps autant que je perd mon souffle à te parler. »

Attrapant le col de sa chemise, j'attirais son visage tout près du mien pour qu'à défaut d'être sourd, il puisse le lire sur mes lèvres.

« Personne ne peut me soumettre. Rentre toi ça dans le crâne ! »

Aussi vivement que je l'avais approché de moi, je le repoussais. Ma dernière phrase, je le savais, était un défi à part entière, mais si j'avais tenu si longtemps jusque là, je ne voyais pas comment il pourrait du jour au lendemain le remporter. C'était ainsi entre lui et moi depuis toujours : la guerre était déclarée.




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