Andrew Jeremy Collins

« No one believes in second chances »

Je sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je trouve que le meilleur moyen de savoir où on en est dans sa vie c'est de pratiquer l’introspection. Se remettre en question, franchement, sans masque, en avouant ouvertement nos mensonges et nos erreurs. Il y a des gens qui arrivent à faire ça en se posant dans un coin, et en réfléchissant. Moi, si je fais ça, je perds le file au bout de cinq minutes. Alors, j'écris. Aujourd'hui, je me suis réveillé en me demandant où allait ma vie, alors je me suis levé, je me suis assis devant mon bureau, j'ai sorti un cahier que j'utilise pour cet exercice, une sorte de journal intime, ou de carnet des confessions, et je me suis mis à écrire, en partant du début, pour arriver à la fin. A la vrai fin. Je m'appelle Andrew Collins, et j'ai 19 ans. Je suis né à Londres. Mes parents n'ont aucun pouvoirs magiques. Mon père est ingénieur dans une grande entreprise, ma mère est libraire dans une petite boutique. Il n'y aucun antécédents magiques dans ma famille, alors forcément, mes parents ont été un brin... choqués quand mes pouvoirs sont apparus. J'avais huit ans, j'étais grimpé dans un arbre bien trop haut pour moi, et je n'arrivais plus à en descendre. Ma mère me criait de ne pas bouger de ma branche, que mon père arrivait avec une échelle. Je sais pas ce qui m'a pris, j'ai sauté. Ma mère a hurlé de frayeur. Peut-être que je m'en croyais capable, ou peut-être que je savais. Le fait est qu'au lieu de tomber comme une pierre sur le sol, la chute s'est faite au ralentie, tout en douceur, et je suis arrivé sur le sol comme une fleure. Ma mère avait les larmes aux yeux mais n'arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. C'était ma première expérience avec la magie. Pour des parents moldus, c'est une expérience très... déstabilisante. Alors quand ma petite soeur, Rachel, a, à sept ans, rempli le salon de barbe à papa, mes parents ont eu confirmation que leurs enfants n'étaient pas nets. Mais, contre toute attente, ils étaient ravis d'avoir des enfants "exceptionnels". Le jour où il a fallut aller sur le Chemin de Traverse pour mes fournitures scolaires, ma mère était folle. Tous ces livres, ces alambiques, ces gens étranges, je crois qu'elle aurait aimé aller à Poudlard avec moi. Je suis arrivé à Poudlard en 1991. J'ai été envoyé à Poufsouffle. J'adorais cette maison, cette école, tout. Et puis, il y a eu le meurtre. Et là, tout a changé. Dumbledore a été viré, et Lestrange est venu à sa place. L'ambiance est devenue... malsaine. Les enfants de moldus n'étaient plus à l'abri. Je n'étais plus à l'abri. J'étais un sale gosse. Je faisais des blagues vaseuses aux Serpentards, à Peaves, je passais mon temps à leur en faire baver, et mes blagues avaient du succès, faisant de moi un élève à surveiller. Autant dire que ma tête était sur la liste des personnes à abattre pour les obsédés du sang pur. En dernière année, j'ai été torturé dans la Forêt Interdite, je ne sais toujours pas par qui. Cette personne m'a effacé la mémoire. Mon meilleur ami, James, pense qu'il s'agit du pion de Poudlard, Pontius, mais on a jamais pu le prouver. J'ai été menacé à plusieurs reprises par des sorciers "purs", et j'ai fini par comprendre qu'il valait mieux pour moi que je la mette en veilleuse. Je suis peut-être un clown, mais je conserve mon instinct de survie. Et puis, cette même année, j'ai rencontré une fille. En cinquième année, Serpentard, sang-pur, fiancée à un autre sang pur de grande lignée. Contre toute attente, je suis tombé amoureux d'elle, et elle m'a aimé aussi. On a tenté de vivre notre histoire en secret, mais que voulez vous faire contre deux des plus puissantes familles du Royaume-Uni ? Notre histoire était chaotique, ponctuée de ruptures et de retrouvailles. C'était pas vivable. Ils ont fini par tout découvrir. Ils ont menacé ma famille, ma petite soeur, ils ont menacé de s'en prendre à nos amis, à tous ceux qu'on aimait. Alors, Alaska a rompu. Pour de bon cette fois. Et je n'ai pas essayé de la faire changer d'avis cette fois. Je venais d'être diplômé, c'était plus facile de ne pas avoir à la croiser chaque jour à l'école. J'ai essayé de l'oublier, vraiment. Je me suis dit qu'elle était capable de se débrouiller toute seule, que j'étais plus un poids pour elle. Je me suis dit que c'était pas grave, que c'était pas la fin du monde, que je m'en remettrai. J'ai voyagé, je me suis entraîné pour devenir un animagus et soutenir mon lycan de meilleur ami. Je suis revenu, j'ai pensé lui écrire. Je me suis persuadé que je ne l'aimais plus, je me suis dit que je la détestais, que c'était de sa faute si ça n'avait pas marché. Qu'elle n'y avait jamais cru et qu'elle n'étais sorti avec moi que pour se changer un peu les idées. J'ai vraiment essayé de la détester pour l'oublier. Mais je suis là, devant cette feuille, j'écris et j'écris encore. Et plus j'écris, plus je voir à quelle conclusion j'arrive. Je la déteste, parce que je suis toujours amoureux d'elle. Je lui en veut, parce que je n'arrive pas à aller de l'avant. J'ai beau essayer de m'intéresser à d'autres filles, à chaque fois je réalise que c'est elle que je cherche dans leurs yeux. Mais au final, ce qui en ressort surtout, c'est que je me déteste. Je me déteste parce que je n'ai pas été capable de trouver une solution pour elle, pour lui éviter ce mariage, pour nous en sortir. Je me déteste parce que je n'ai pas été capable de leur tenir tête, parce que je n'ai pas été assez fort. Je me déteste parce que je n'ai pas pu faire quoi que ce soit. C'est peut-être pour ça que j'ai voulu intégrer la Résistance. Entre la torture et les menaces de mort, je vouais une haine farouche pour tous ces Sang-purs, ces racistes, qui me gâchaient la vie, qui menaçaient ma famille, mes amis, pourrissaient la vie de la femme que j'aime, et tentaient de mettre un terme à la mienneJe faisais pas mal de photo à Poudlard, alors c'est tout naturellement que je suis devenu photographe. Je vends mes photos à des magasines, des journaux, et j'écris des articles parfois, de petites commandes pour de petits journaux. Ca n'est pas un métier très lucratif, mais ça me permet une chose : de choisir moi même mes horaires, et de pouvoir fouiner un peu partout sans éveiller les soupçons. Ce qui, pour la Résistance, est très intéressant. Je prends des photos pour la Résistance, j'écris dans des cafés, où j'écoute les conversations, je suis formé, entraîné, je deviens plus sérieux, plus fort, je deviens un soldat.

Ton prénom ou surnom • Sarah / Took Ton âge • 24 ans Que penses-tu du forum ? • Toujours aussi beau ! T'es arrivé là comment ? • Alaska m'a retrouvé et m'a envoyé le lien ! Ouf ! Code règlement • Oki by Marine Un dernier mot Jean-Pierre ? • Aaaaaaah !!! xD J'ai cru que je vous avais perdu pour toujouuuuuurs !!!