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"They say about you..." [PV Andrew & Alan]

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Alan M. Davis
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Alan M. Davis

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MessageSujet: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyMar 18 Déc - 23:53




"They say about you..."

A friend's just like Mercutio ►
Le QG de la résistance. Cela faisait un moment qu’il n’y avait pas mit les pieds. En tant que responsable, il avait eu l’honneur de se voir attribué un bureau qu’il partageait la plupart du temps avec son ami et collègue Andrew Collins, mais pour ainsi dire, ce dernier semblait plus à l’abandon qu’autre chose.
Il passa près d’une heure à épousseter les moutons de poussières recouvrant la pièce, à ranger ces montagnes de paperasses plus ou moins utiles qui masquaient son bureau : cela le détendait un peu ; lui changeait les idées. Car à dire vrai, cela faisait presque un mois que ces dernières n’étaient plus très claires. Tout avait commencé par ce fameux jour à Pré-au-Lard où le jeune Kyle Lake, élève de Serdaigle l’avait surpris en la charmante compagnie de l’un de ses informateurs. L’identité de ce dernier n’avait semble-t-il pas été découverte, mais cette mésaventure ne s’était pas arrêtée là. En effet, deux semaines de recherches intensives sur le compte de cet élève plus tard, il avait convoqué ce dernier à la fin des cours. Il n’avait eu qu’une idée en tête : lui faire peur, le dissuader de parler à qui que ce soit de ce qu’il avait vu. Ce gamin, malgré le choix du choipeau de l’envoyer à Serdaigle et non à Serpentard, s’était formé la réputation de courir après une intégration à l’Ordre des Ténèbres depuis un bon bout de temps, de quoi alerter l’attention d’Alan. Seulement, les choses avaient dérapées, au sens large du terme. Ce gamin insolent avait joué de sa repartie, et il devait être honnête, était incroyablement bien fait de sa personne. De plus, alors que le jeune insolent avait semblé le défier, la situation s’était très vite inversée. Il l’avait dominé comme il dominait toujours. A la différence qu’il avait failli à sa première conviction : ne jamais s’offrir à quelqu’un d’inexpérimenté. Dans le cas de Kyle, il ne s’agissait certainement pas de sa première expérience de la chair, mais c’était bien la première fois que l’on entravait la sienne au plus profond. Il avait aimé ça. Et lui aussi, il le savait. Il avait agit de sorte que Kyle n’oublie jamais sa présence ni dans son corps, ni dans sa tête. Le problème, c’est que lui-même à présent en était totalement enivré. Son esprit totalement contaminé criait le nom de « Kyle Lake » en boucle toute la journée, et c’était peu dire. Il avait même redouté qu’il lui ait jeté un sort, mais un allé simple chez Madame Pomfresh lui avait certifié le contraire. Aucun sortilège, aucune potion ingurgité, aucune formule ayant emprise sur lui. Rien. Absolument rien de magique. Il était tout bonnement obsédé par ce gamin, cherchant sa présence nuits et jours, ne supportant même plus de le voir en cours sans en sentir les répercutions sur son bas-ventre, fou. Il était fou de lui. Et comme si cela n’était pas déjà assez difficile à gérer, il avait fallu qu’il s’empêtre encore plus profondément dans les ennuis.
Une allée sombre dans Pré-au-Lard, un bar à absinthe dissimulé de la vue de tous, et une rencontre aussi belle que dangereuse l’avait fait basculé de façon irréversible. Calixte Roseburn. Cette femme était d’une beauté à couper le souffle, il ne pouvait dire le contraire, malheureusement elle était bien aussi désaxée que lui. C’est donc là qu’il en était : en un mois il était devenu dingue d’un de ses élèves et tentait d’oublier cette folie en lui substituant une nymphomane de l’Ordre des Ténèbres qui plus est. A croire que ces derniers temps coucher avec les adorateurs des forces du mal était devenu sa nouvelle lubie…
En colère contre lui-même il se passa la main dans les cheveux avant de se laisser écrouler dans le fauteuil de son bureau en se massant les paupières à une main.

Bon sang il devait se ressaisir ! Certes, pour être franc, il n’avait pas vraiment l’étoffe d’un responsable dans cette résistance. Il n’était pas l’une de ses personnalités pures comme Hermione Granger ou Dumbledore qui défendait le bien au prix de leur vie. Lui se foutait bien de trainer avec des membres de l’Ordre des Ténèbres même si ce n’était que pour les piéger. Il avait d’ailleurs bien conscience qu’il ne devait ce poste qu’à cela. Côtoyer ces gens, s’attirer leurs faveurs à n’importe quel moyen, cela dégoûtait tout le monde, et peu d’entre eux étaient assez bons acteurs ou assez peu connu des services de l’ODT pour pouvoir prétendre à cette tâche. Sirius le lui avait bien fait comprendre : Peu de personnes lui faisait vraiment confiance. Il parlait peu, et jamais de lui, passait parfois beaucoup de temps auprès de l’Ordre, et surtout, était flanqué d’un fichu caractère et d’une réputation dépassant tous les vices inimaginables. Tout comme jusqu’à la dernière minute certains avaient doutés de Rogue, on doutait de lui, on s’interrogeait sur le camp de cet homme pourtant haut placé. Seul Andrew le connaissait bien malgré leurs quelques années de différence. C’était agréable d’ailleurs d’être parfois en compagnie de quelqu’un qui vous juge tel que vous êtes, car dans ce lieu poussiéreux qui faisait office de QG, il se sentait rarement le bienvenu.

Perdu dans ses pensées, il sursauta en entendant la porte claquer en bas. Il reconnu aussitôt Andrew à son pas léger, discret, et rapide. Il s’interrogea alors : pourquoi l’un de ses rares meilleurs amis l’avait-il convoqué au QG aujourd’hui ? Il ne s’était pas vu récemment mais cela ne faisait pas des mois non plus. Rien de grave à signaler non plus.
La porte du bureau s’ouvrit. Aussitôt qu’il le vit, la mine sombre qui voilait le visage d’Andrew suffit à répondre à la question d’Alan. Il allait certainement se faire passer un savon. Et c’était peu dire…




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MessageSujet: Re: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyJeu 20 Déc - 21:56


They say about you...


Fernand Vandérem ▽ « Pourquoi hésiter jamais sur notre devoir, quand il se reconnaît d'emblée à ce signe : le devoir c'est ce qui nous embête. »
Je m’étais préparé toute la journée à cette entrevue avec Alan. J’apprenais encore tout doucement à me glisser dans la peau d’un responsable, à donner des ordres et des directives, et à faire des sermons. Mais remonter les bretelles de mon ami et ancien formateur, ça, c’était une autre histoire. Dire que j’avais été promu est un bien grand mot. Disons plutôt que les informations que j’avais rapportées de notre filature avec Rakel il y a quelques mois, m’avaient permis de me faire remarquer. On nous a fait la morale, bien sûr, pour la forme et l’exemple, mais personne n’a pu nier que nos informations étaient d’une importance capitale pour la Résistance. Ensuite, tout est arrivé très vite. On a commencé à m’attribuer la formation des nouvelles recrues, à me confier des missions en solo, et même à me demander mon avis sur certaines affaires, à tel point que, sans que je ne m’en rende vraiment compte, j’étais devenu responsable. Les jeunes se sont mis à m’appeler « Monsieur Collins », alors que Lupin et Davis se mettaient à me tutoyer. C’est une sensation assez étrange et nouvelle pour moi, que d’être… une sorte de leader. J’ai jamais été un leader de toute ma vie. J’ai toujours été le clown de la classe, le branleur de service, le Poufsouffle le plus énervant de l’histoire de Poudlard dirait McGonagal, mais j’ai jamais été un courageux rouge et or. La Résistance, c’est certainement pas une vocation chez moi, juste une évidence compte tenu de ma situation. Comme la plupart d’entre nous d’ailleurs. Il y a quelque chose d’assez plaisant à donner des directives, des conseils, et à être un repère dans ce monde de tarés. Ca flatte l’orgueil, et ça donne confiance en soi. Mais tous ces yeux qui nous fixent en permanence pour savoir quoi faire… c’est parfois difficile à soutenir. La présence d’Alan a été capitale pour m’aider à me faire à mes nouvelles responsabilités, d’abord, parce que j’avais été placé sous sa responsabilité à mon arrivée, et que ça me rassurait de voir un visage familier dans tout ce bordel. Ensuite, parce qu’il ne m’a jamais considéré comme un gamin à former, mais comme un collègue qu’il était ravi de retrouver. On nous a mis un bureau à disposition, un placard à balais poussiéreux et malodorant, mais qui restait plus chaleureux que le reste du QG. Pourtant, j’y passais très peu de temps. Entre les formations, les missions et mon appart, cela faisait bien trois semaines que je n’y avait pas mis les pieds, et presque tout autant de temps que je n’avais pas croisé Alan. Et je dois bien admettre que sans Lullaby, j’aurai certainement passé encore quelques semaines sur ce régime.

Lullaby Jones est une résistante infiltrée à Poudlard, dont la mission est de rapporter à Dumbledore tous les faits et gestes du directeur et des membres de l’Ordre à l’école, et sur les élèves. Mais en dehors de ces heures-là, elle entretient une correspondance assidue avec moi, me donnant des nouvelles régulières de ma petite sœur, et me rapportant les dernières rumeurs de couloir. Généralement, il s’agit d’informations sur les élèves ayant été nouvellement recrutés par l’Ordre, et qu’on ajoute ainsi à la liste déjà longue de leurs membres. Mais hier soir, un hibou est arrivé de Poudlard, directement chez moi. Reconnaître l’écriture de Lully m’a fait sourire, mais j’ai vite déchanté en lisant le contenu de son courrier. Elle y parlait d’une rumeur circulant depuis quelques jours à Poudlard, qui impliquait Alan et un jeune élève de Serdaigle. L’élève en question, Kyle Lake, faisant partie des étudiants à surveiller, elle avait jugé nécessaire d’en informer l’organisation. Heureusement, dans sa clairvoyance, elle avait jugé préférable de m’en avertir personnellement, plutôt que de s’adresser directement au grand manitou. J’ai tout de suite cherché à savoir ce qu’on avait sur ce Lake, et ça n’était pas très glorieux. Fils de Serpentards échoué à Serdaigle, il s’échine à tout mettre en œuvre pour rejoindre l’Ordre, entretenant sa réputation d’adolescent sadique, pervers et violent avec soin et brio. J’ai ensuite fouillé dans les dossiers du bureau pour voir si Alan avait une mission d’approche particulière avec cet élève, mais Alan était justement tenu de tout faire pour ne pas éveiller de soupçons sur le véritable but de son poste à Poudlard, et il ne devait approcher les recrues de l’Ordre sous aucun prétexte. J’ai beaucoup réfléchit la nuit dernière, réfléchissant à ce qui pouvait bien lier le professeur à l’élève, mais toutes mes idées me paraissaient parfaitement saugrenues. Mais il fallait que je m’occupe de ça, avant que ce ne soient nos chefs qui le fassent. Quel que soit le lien entre Lake et Alan, c’était contre sa mission, et les patrons ne laisseront pas passer ça. Alors, j’ai fini par me dire que le meilleur moyen de savoir ce qui se tramait était de demander à Alan directement, et je lui ai donc envoyé un hibou lui demandant de me retrouver au bureau à 17h, ce jour.

En grimpant les marches de l’escalier, j’étais stressé comme rarement dans ma vie, essayant de me mettre dans la peau du chef, du leader que je suis censé être. J’entrais allègrement dans le bureau, claquant une poignée de main amicale à mon ami, et me dirigeant immédiatement vers le mini frigidaire que nous avions monté pour nous sortir deux bières bien fraiches. Plus pour me détendre moi que pour le mettre à l’aise lui, j’en ai peur. Je lui lançais la bouteille qu’il attrapa d’une main, avant de m’asseoir sur une chaise en face de lui. Je discernais dans son regard toute la curiosité qu’il éprouvait de savoir pourquoi je l’avais fait venir, alors je décidais de sauter les phrases coutumières de politesse et de savoir vivre. « Bon, je vais pas y aller par quatre chemins… Il y a des rumeurs qui circulent à l’école… Des rumeurs selon lesquelles tu te serai récemment rapproché d’un élève proche de l’Ordre. » Je fais une pause, fixant mon ami, cherchant le moindre signe dans son regard, un signe qui me prouverait que je délire complètement. Mais au lieu de ça, j’ai le sentiment de le voir se mettre sur la défensive. Je connais la réputation d’Alan en ce qui concerne les hommes, et celle de Lake n’est, semble-t-il, plus à faire, mais ce scénario me parait tellement grotesque que je l’oublie aussitôt. Je passe en revue tous les autres scénarios possibles. Est-ce qu’Alan aurait pu manipuler l’étudiant pour obtenir des informations ? Ou bien sentir qu’il pouvait le faire basculer de notre côté ? Encore une fois, la seule personne qui puisse me répondre est assise devant moi. « Ecoute… » Repris-je posément. « J’ai confiance en toi. Alors si tu me dis qu’il n’y a rien, je te croirai et je ne reviendrai plus là-dessus, ok ? » Nouvelle pause, nouveau moment pendant lequel je scrute mon ami, muré dans le silence le plus total. « Qu’est-ce qu’il y a entre Kyle Lake et toi ? » lâchais-je finalement.

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MessageSujet: Re: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyVen 28 Déc - 0:08




"They say about you..."

It's too late cause I'm torn ►
Andrew avait toujours été assez brutale dans ses paroles. Il n'y allait jamais par quatre chemins et autant dire que la diplomatie ne faisait pas non plus partie de ses priorités. Jusqu'à présent c'était un détail qui avait toujours plu à Alan. Mais voilà, lorsque les mots vinrent sortir de la bouche du plus jeune, la mine de son aîné se ferme abruptement.
Il toisa Andrew de son air le plus mauvais, le fusillant littéralement du regard, avant de lui tendre son sourire le plus provocant.


« Tu me croiras quoi que je te dise c'est ça ? »

L'air épouvanté de son ami acheva de blesser l'amour propre d'Alan. Il n'aimait pas qu'on le juge, et encore moins quand il ne savait pas comment se juger lui-même. Il était apparemment inutile de tenter une parade ou un quelconque mensonge visant à faire croire que leur relation n'existait pas. Andrew s'était plu à lui dire que quelle que soit sa réponse il le croirait, mais il était bien naïf de croire qu'un tel miracle fut possible. Le simple fait que la rumeur ait germée dans son esprit au point qu'il vienne l'en interroger prouvait bien que son bras droit y voyait une once de probabilité. Alors comment se tirer de ce nouveau pétrin ? Certes, il avait confiance en Andrew, mais pas assez pour être certain qu'il ne perdrait pas son poste dans la résistance pour avoir commis l'impardonnable avec ce gamin de Serdaigle.
Tirant de sa poche intérieur un étui en argent gravé de ses initiales, il en tira une énième cigarette qu'il alluma en cachant la flamme derrière sa main, puis en tira une longue bouffée qu'il fini par souffler en direction de son cadet qui fronça automatiquement les sourcils. Alan aimait jouer, c'est ce qui le rendait aussi antipathique auprès des autres membres de la résistance. Oui, hormis Dumbledore et Andrew lui-même, il ne pouvait pas se vanter d'être très populaire dans ces quartiers.
Et le plus exaspérant était qu'il s'en foutait royalement. Tant qu'il se sentait en phase avec lui-même l'avis des autres l'importait peu. Cependant, il n'était vraiment pas à l'image de quelqu'un en phase avec lui-même : au contraire, depuis ce fameux soir il ne cessait de patauger. D'abord Kyle, puis Calixte. Même si cette dernière n'avait été qu'un vulgaire substitut,un jouet pitoyable entre ses draps, il lui avait offert le même mérite que celui donné à Kyle sur le bureau de sa propre salle de classe. Cette farandole d'images le rendait fou, et le fait de se trouver là en plein interrogatoire n'arrangeait pas son état. Perdant enfin son maudit sourire, l'expression de son visage se glaça, devenant presque insolente. Menaçante.


« Connerie. Je pourrai bien te dire n'importe quoi tu ne croiras que ce que tu as envie de croire. Comme tous les autres. Comme moi si j'étais à ta place. Ta loyauté est superbe Andrew, mais de toi à moi, sérieusement, que penses-tu de tout cela ? »

Il marqua une pause, puis, le silence de son adjoint se faisant, il poursuivit tout en se rapprochant lentement de lui.

« J'aime les femmes. J'aime les hommes. J'aime tout ce qui peut toucher de près ou de loin au plaisir entre deux êtres, et pourquoi pas plus. Kyle Lake, si l'on en croit sa réputation joue dans la même cour. Si l'on s'en tient aux faits, les rumeurs que l'on a t'as laissé sous-entendre tiennent plutôt bien la route. Moi à ta place, je n'aurai même pas perdu mon temps à venir interrogé mon bon ami pour vérifier, je l'aurai cru de suite ! Après tout, c'est presque évident.... Presque.»

Alors qu'il achevait sa phrase, le plus âgé des deux hommes posa une main sur chacun des accoudoirs du fauteuil de son cadet qui s'enfonça le plus possible dans son siège. Leurs visages étaient très proches, et c'est sans une once de crainte qu'Alan le défiait du regard. Que faire ? Il n'en savait trop rien. La seule chose dont il était encore sûre, c'est que lui vivant, jamais il n'avouerai son pêché commis avec Kyle, ni même n'avouerai quel genre d'obsession le possédait depuis qu'il avait prit possession du corps brûlant de ce dernier.

Un sourire de défi vint se peindre sur son visage toujours volontairement trop proche de celui d'Andrew. Entre son index et son majeur, sa cigarette se consumait lentement, laissant la cendre retomber mollement contre le bois du parquet sans que son propriétaire ne s'en soucie plus. L'odeur et la fumée du tabac vint bientôt se mêler à leur échange visuel. Quand Alan décela un léger rougissement dans les yeux de son cadet il s'éloigna enfin, tira à nouveau une longue bouffée, puis s'en retourna à son bureau pour y écraser le mégot restant. Tournant alors le dos à son ami, il lui dit alors d'un ton à la fois calme et tranchant.


« Je n'ai pas de réponse à t'apporter. Ce que je fais et avec qui je le fais ne regarde que moi. Et quand bien même j'aurai sauté ce petit con, qu'est-ce que ça peut bien vous foutre ? »

Il se montrait rarement vulgaire, lui-même n'aimant pas vraiment ce genre de tournure. Mais ses muscles tendus, et le léger tremblement de sa lèvre trahissait son angoisse présente. Ses doutes. Aimer, c'était bien là sa plus grande peur.







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MessageSujet: Re: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyLun 7 Jan - 18:20


They say about you...


Fernand Vandérem ▽ « Pourquoi hésiter jamais sur notre devoir, quand il se reconnaît d'emblée à ce signe : le devoir c'est ce qui nous embête. »
Quel con. On aurait pu régler ça facilement, en buvant une bière comme les vieux potes qu'on est censés être. Faut croire que vivre au quotidien dans la Résistance nous perverti tous, d'une certaine manière, nous rend plus parano, plus méfiants, plus mauvais aussi. Peut-être qu'à force de vouloir coincer les enfoirés on en devient un. Moi-même... je suis plus si innocent et plein de belles pensées qu'avant, sinon je n'aurai pas... « Tu me croiras quoi que je te dise c'est ça ? » commença Alan avec un sourire mauvais qui me fit froid dans le dos. « Connerie. Je pourrai bien te dire n'importe quoi tu ne croiras que ce que tu as envie de croire. Comme tous les autres. Comme moi si j'étais à ta place. Ta loyauté est superbe Andrew, mais de toi à moi, sérieusement, que penses-tu de tout cela ? » Je le fixai un moment sans rien dire, me demandant quel comportement je devais adopter. Continuer de jouer les gentils garçons innocents ou bien faire ce pour quoi je suis là. Prendre les choses en main. Je soupirais et m'enfonçais dans mon siège, acceptant la sombre mission qui est la mienne. « Qu'est-ce-que je pense de quoi, Alan ? Si je me fiais à toutes les rumeurs qui remontent de Poudlard je serai plus doué que Trelawney. Mais tu as raison, si tu me dis qu'il n'y a rien, je ne te croirai pas. Alors mieux vaut en venir directement au fait, non ? » lui dis-je en entrechoquant ma bière contre la sienne. Nous bûmes tous deux une longue gorgée tout en se fixant du regard. Puis, Alan posa sa bière et se pencha vers moi. J'adoptais la même posture, gardant pour ma part ma bouteille fermement tenue dans mes deux mains jointes. « J'aime les femmes. J'aime les hommes.» reprit Alan, implacable. « J'aime tout ce qui peut toucher de près ou de loin au plaisir entre deux êtres, et pourquoi pas plus. Kyle Lake, si l'on en croit sa réputation joue dans la même cour. Si l'on s'en tient aux faits, les rumeurs que l'on a t'as laissé sous-entendre tiennent plutôt bien la route. Moi à ta place, je n'aurai même pas perdu mon temps à venir interrogé mon bon ami pour vérifier, je l'aurai cru de suite ! Après tout, c'est presque évident.... Presque.» Je ne comprenais pas à quoi Alan jouait. Est-ce-qu'il essayait de se plaindre de mon manque de confiance, ou de mon manque d'assurance ? Est-ce-qu'il cherchait à se dédouaner, ou au contraire à s'accuser ? Il se leva, menaçant pour venir m'encadrer de ses bras et cracher longuement la fumée de sa cigarette sur mon visage. Je ne cherchais même pas à le défier du regard, je suis pas bon à ça, et la proximité n'est pas mon truc. Je simulais l'indifférence en regardant ailleurs, buvant ma bière par petites gorgées comme si de rien n'était, mais finissant tout de même par être gêné de la promiscuité entre nous. Considérant sa victoire, Alan sourit, et se redressa pour me tourner le dos. « Je n'ai pas de réponse à t'apporter. Ce que je fais et avec qui je le fais ne regarde que moi. Et quand bien même j'aurai sauté ce petit con, qu'est-ce que ça peut bien vous foutre ? » Savourant à nouveau de mon espace vital, je regardais cet homme autrefois si fier. Sous son ton autoritaire et ses traits tirés, il me paraissait pourtant moins imposant qu'à mes débuts, et ce dos légèrement voûté, m'impressionnait moins maintenant qu'il y a cinq minutes. Pendant tout ce temps, j'avais gardé un silence de mort, adoptant l'attitude qu'il voulait, celle d'un gamin terrifié devant l'autorité naturelle de son aîné. Mais la victoire d'Alan n'était qu'une étape, et la seconde partie de mon scénario devait maintenant se mettre en marche. A nouveau, je poussais un long soupire devant l'état visiblement très perturbé de mon collègue. « Tu pourrais baiser des poneys que je m'en foutrait royalement Alan. Je trouverai ça moche, certes, mais je m'en foutrait. » commençais-je par dire calmement en buvant une nouvelle gorgée de ma bière. « Le problème, vois-tu... C'est que je n'ai jamais dit que les rumeurs sur Lake et toi étaient d'ordre sexuel. C'est toi qui vient de me le dire. » Même de dos, je pus vois Alan se raidir brutalement et arrêter de respirer, comme si il venait de réaliser quelle connerie il avait faite. Il aurait pu s'en tirer avec un joli mensonge tout simple. Me dire qu'il avait voulu mettre un peu d'action dans sa mission d'infiltration en outrepassant légèrement les termes de sa mission. Je lui aurait conseillé de la mettre en veilleuse, aurait dit à Luly de ne plus y prêter attention et je l'aurai couvert auprès des chefs. Mais maintenant... Le seul scénario auquel je n'avais pas pensé, le seul lien entre le prof et l'élève que je n'avais pas voulu garder, était finalement le bon, et le plus terrible. Je me levais à mon tour, et sortis ma baguette. Encore une fois, je le rappele, je ne suis pas un Gryffondor. « Tu aurais pu te sortir plus facilement de cette merde Alan... Immobilus. » Je ne suis pas un Gryffondor. Le coup parti et toucha sa cible dans le dos. Alan se raidit dans un sursaut, et je le rattrapais pour le rasseoir confortablement dans son fauteuil. Une chance qu'il ne puisse pas bouger, car les insultes et les regards furieux commencèrent à jaillir. Je n'y prêtais pas attention, et me rassis lentement dans mon siège, en face du sien. Une fois qu'il fut un peu calmé, je me penchais en avant, adoptant la même posture que lui face à moi tout à l'heure. Je glissais une main dans la poche intérieure de ma veste et en sorti un petit flacon noir. « Il y a beaucoup de chose que j'ai apprises grâce à toi, Alan. Et j'ai surtout bien assimilé ton fameux dicton : La fin... justifie les moyens. » J'agitais devant lui la petite fiole, dévoilant l'étiquette jaunie avec évidence. Le professeur Snape est toujours ravi de fournir les membres de la Résistance en Véritaserum, pour peu que vous ayez des arguments convaincants. Dans son sadisme et sa perversité, la seule évocation d'une utilisation du breuvage contre un autre résistant a suffi à l'amadouer. Je vis Alan jeter un regard scandalisé à la bière que je lui avais offerte en entrant, comprenant le subterfuge que j'avais utilisé pour lui administrer la potion. Personne n'a jamais dit que les Poufsouffles n'étaient pas fourbes. Je fixais Alan, décelant maintenant un éclair de peur dans le regard de mon ami. Allons, tu ne peux pas avoir tant de choses à cacher, me dis-je en pensée. « Rassure-toi, je n'irai pas chercher plus loin que je ne le dois. Tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir ce qu'il y a entre Lake et toi. Depuis quand ça dure. Si il y a d'autres membres, ou supposés membres de l'Ordre que tu fréquentes, et surtout, je veux savoir ce que tu leur a dit. » mon ton ne laissait place à aucune négociation, ni aucun marchandage, et même si l'entêtement d'Alan était tout à fait digne d'admiration, la potion suffirait à lui ôter toute volonté de résister. Quelque part en moi, j'étais désolé que les choses tournent de cette manière. Il était mon ami, et je voyais dans son regard que j'avais perdu sa confiance à jamais. Mais après tout, qui avait trahit l'autre en premier ? N'était-ce pas celui qui menait la résistance au front tout en se cachant de s'envoyer en l'air avec l'un d'entre eux ? J'étais convaincu de la justesse de mon acte, mais voir notre amitié s’effilocher à chaque seconde me brisait le coeur, d'une certaine manière, et je croisais les doigts pour que dans un sursaut de réalisme, Alan me comprenne. Mais l'interrogatoire devait se poursuivre, bon gré, mal gré. « Alors maintenant, parle. Quand est-ce-que ça a commencé entre Lake et toi ? »

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MessageSujet: Re: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyLun 21 Jan - 0:37




"They say about you..."

Kill me 'cause it's Hell to tell you about it ►
Putain, il avait osé ! Il avait tout apprit ou presque à ce petit salopard, et voilà que cela se retournait dignement contre lui. S’il n’avait pas été aussi en colère, Alan l’aurait certainement félicité, lui aurait fait la holà même ! Mais force était de constater qu’à présent l’élève ne craignait plus le maître, et se permettait même d’user du même genre de stratagème vicieux que lui. Désormais immobile, et sur le point de révéler plus qu’il ne voulait se l’avouer lui-même, Alan se sentait tout bonnement trahis. Jamais il n’avait été aussi en colère envers un ami, et notamment envers Andrew qui s’était toujours montré quelqu’un de doux et de compréhensif. Certes, il avait tiré la corde jusqu’à la faire claquer, certes, il s’était montré quelque peu odieux, mais ça allait avec sa nature après tout ! Alors qu’Andrew…. Mince, il cachait bien son jeu le gosse !
Et il avait beau dire qu’il n’irait pas plus loin que ce qu’il devrait entendre, Alan connaissait suffisamment bien les effets du veritaserum pour savoir que ses mots dépasseraient forcément sa pensée. Ou plutôt ce qu’il voulait dire. Déjà qu’il s’était piégé tout seul comme le pire des débutants en avouant sa coucherie avec Kyle, et qu’allait-il bien pouvoir dire maintenant ? Tous les souvenirs vécus depuis ce fameux jour lui revinrent en tête, et la plupart auraient dû n’appartenir qu’à lui.
Pourtant, très vite, il sentit les effets de la petite fiole jaune brunir son esprit.

En tant que professeur d’Occlumancie, il était expert en ce qui concernait ce dernier, et le passage que d’autre pouvait en faire, par contre pour ce qui était de sa langue…
Patience, courage. Les yeux clos, et malgré la question d’Andrew qui laissait bien peu de place à un refus de coopérer, le jeune homme parvint à se contenir. Il commençait à avoir chaud, très chaud. A l’orée de son front il commençait déjà à sentir les petites perles de sueur luirent, signe que ses limites commençaient à s’effondrer. Dans le même temps, sa bouche commença à s’assécher. Faute de parole, et surtout de salive, elle finirait bientôt aussi sèche qu’un vieux pruneau, mais ça pour le coup, ça devenait le cadet de ses soucis.
Andrew répéta la question. Et la simple audition d’une question le fit trembler de tous ses membres. Résister. Résister à tout prix. Il plissa un peu plus les paupières, se concentra davantage. Merde, merde, merde, il n’y arrivait pas. Il commença à retenir son souffle sans s’en rendre compte, rougissant à vue d’œil, mais il était déjà trop tard.

Le mur sur brisa, et avec lui, les mots qu’il s’était lui-même caché.


- « JE L’AIME ! » Hurla-t-il comme un dératé devant un Andrew qui manqua un battement à l’entente de pareils mots dans sa bouche. Alan aussi sembla sous le choc, mais déjà, alors que le professeur palissait à vue d’œil, sa bouche se délia, et aligna les phrases à une vitesse phénoménale.

- « C'était le mois dernier, j'étais avec l'informateur à pré-au lard et ce gosse nous a vu ! C’est pas ce qu’était prévu, je te le jure, je devais simplement le bousculer un peu pour le faire taire, le faire chanter mais les choses se sont emballées ! J’avais envie de lui. J’avais tellement envie de lui que même s’il n’avait pas voulu de moi je crois que je n’aurai pas pu me retenir ! Ses lèvres, son corps… Putain c’était si bon ! »

Alan manqua de glisser de son fauteuil, embarqué dans sa transe. Andrew parvint à le retenir et à l’y replacer du mieux qu’il put, mais pendant tout le temps que dure la manœuvre, le jeune homme dut supporter le reste de cette histoire sans queue ni tête, et surtout qui ne convenait en rien à Alan Davis.

- « Je n’ai fait qu’un avec lui, et c’était si bon, je n’avais jamais connu ça. J’ai l’impression de devenir fou, que ce n’est pas moi, mais je l’ai aimé pour de bon, je le jure, je l’ai aimé ! Et je l’aime, je le veux. Je ne pense qu’à lui, ça en devenait obsessionnel, et je n’avais pas le droit ! Je voulais oublier, je voulais vraiment oublier alors je suis allé dans ce bar à absinthe. J’ai bu, et elle était là. Cette salope de Calixte Roseburn, et je me sentais tellement mal sans lui… Quand elle a pris son apparence selon mes ordres, je l’ai baisée jusqu’à l’épuisement, mais ça ne s’arrêtait toujours pas ! »

Comme un marathonien en fin de course, le jeune homme laissa retomber sa tête en arrière, essoufflé au possible. Malgré le manque cruel d’oxygène, ses lèvres bougeaient encore, ne produisant plus de son cette fois. Devant lui, le visage de son collègue semblait décomposé à l’infini. Mais il savait bien que son aîné n’avait pas été jusqu’au bout, il reposa alors la question. « Et après ? ». Sans plus chercher à savoir s’il était prêt ou non à reparler, sa langue se mit en route automatiquement. Mais cette fois, entre les phrases se distinguait des grognements rauques, comme si le propriétaire de cette voix avait tenté de tirer cette dernière en arrière de toutes ses forces.
L’expression plus sombre que jamais, il continua donc.


- « Elle n’était qu’un objet, qu’une maigre consolation, parce que peu importait combien je pouvais utiliser le générique je n’avais plus que lui en tête, j’en devenais fou ! JE SUIS FOU ANDREW ! TU COMPRENDS FOU ! Je l’aime, et je suis malade de pas pouvoir lui crier en face, malade de jouer l’indifférent et de devoir reporter mon désir sur cette petit p*te de Roseburn ! »

Au moment où il avait crié être fou, Alan avait tenté de se redresser malgré le sort, en vain. C’est donc ainsi qu’il avait fini par tomber du fauteuil et par rouler sur le parquet glacé de la pièce. Andrew totalement désemparé ne bougea pas pour le ramasser cette fois, mais ne le quitta pas des yeux pour autant. Il n’avait rien vu venir, pourtant, alors que l’expression d’Alan semblait défigurée par la rage et par la vitesse à laquelle il parlait sous l’effet du sérum, un détail choqua son ami. Des larmes. En abondance. Le visage d’Alan était inondés de larmes alors que sa bouche continuait à découler la triste vérité sans son accord.

- « Je voudrais tellement qu’il sache. Je voudrais tellement le retrouver. Elle ne sera jamais lui, et personne ne sera jamais… Je n’arrive plus à dormir, je n’arrive plus à me concentrer sur le reste je… Je… JE VEUX JUSTE QU’IL SOIT A MOI TU COMPRENDS ?!! A MOI !!! »

Ce dernier vœux fin mettre un point final à l’interrogatoire. Plus méprisable que jamais, Alan s’étouffa dans ses cris de rage et dans ses pleurs. Des pleurs de honte, de colère, et surtout d’un désespoir qu’il ne s’était pas admis lui-même, mais qu’il avait osé révéler à un autre. Jamais de sa vie il ne s'était senti plus misérable, pitoyable. Il aurait d'ailleurs volontiers préféré que son ami le poignarde directement en suspectant une trahison que de lui laisser entrevoir cette part pourrie de son coeux. Andrew avait beau être son meilleur ami, il ne lui pardonnerait jamais ça. Jamais.

Mais fallait-il pour cela qu’Andrew lui pardonna déjà ces aveux déchirants.




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MessageSujet: Re: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyDim 27 Jan - 18:44


They say about you...


Fernand Vandérem ▽ « Pourquoi hésiter jamais sur notre devoir, quand il se reconnaît d'emblée à ce signe : le devoir c'est ce qui nous embête. »
Encore une fois, Alan me cloue sur place. Je m'attendais à un Mea Culpa en bonne et due forme, à des réponses courtes et hachées, envoyées avec hargne. Je m'attendais à ce qu'il me donne des dates, des lieux, des noms. Point. Uniquement ce que j'avais demandé, le strict minimum, la vérité sans plus, uniquement ce que le véritasserum lui imposait de révéler. Au lieu de ça, Alan libère un flot de paroles dont j'ai d'abord du mal à comprendre le sens. Un flox ininterrompu de détails dont je n'ai pas besoin, de détails dont je ne veux pas avoir connaissance, de détails que je n'ai pas demandé et qui ne m'intéressent pas. Mais j'imagine que c'est le juste revers de la médaille pour avoir contraint Alan à ingurgiter la potion. C'est pas pour autant que je regrette quoi que ce soit, soit dit en passant. Quoi qu'à l'allure où il me raconte les détails sordides de ses coucheries avec des membres de l'ODT, je vais pas tarder à regretter d'avoir posé la question. Pendant un long moment, je le fixe, me contentant d'écouter, en me demandant si je ne devrais pas plutôt me couper les oreilles, et en essayant de trouver dans cet amas d'informations, les réponses à mes questions. A la questions : " Qu'est-ce-qu'il y a entre Kyle Lake et toi ?", je pense avoir plutôt bien compris de quoi il retourne. A la question : "Est-ce-qu'il y a d'autres membres ou supposés membres de l'ODT que tu fréquentes ?", au moins la rouquine métamorphe à ce que j'entends. Je préfère ne pas revenir sur la question : "Depuis quand ?", de peur de le voir repartir dans ses récits dignes d'un film X, et aussi parce que vu son état, cette relation le bouleverse trop pour être très ancienne. Mais il reste une question à laquelle il me faut une réponse, impérativement. "Qu'est-ce-que tu leur a dit ?". J'ai besoin de savoir ce qu'ils savent, et ce qu'ils ne savent pas. J'ai besoin de savoir à quel point l'inclination d'Alan pour ce gosse a pu être néfaste pour la Résistance. Je dois savoir pour pouvoir combles les brèches, pour prévoir les dangers potentiels. Et pour pouvoir le couvrir. Peut-être.

Alan parle, parle, hurle parfois, et je vois sur son visage toute la torture qu'il s'impose depuis sa rencontre avec Kyle Lake. Et je pourrais compatir, si je n'avais pas aussi peur qu'il nous ai vendu par amour pour quelqu'un qui ne le mérite peut-être pas. Ou peut-être que c'est de le voir avec aussi peu de discernement qui m'empêche de faire preuve d'autant d'empathie que je le devrais ? Ou que je le voudrais... Le fait est que quand Alan arrête enfin ses explications sur Kyle, j'ai l'impression d'avoir pris une grande claque qui m'aurait coupé la respiration pendant cinq minutes. Le silence de retour, je me permet donc de me lâcher. Un rire nerveux m'échappe, surement dû à l'intensité hors norme de la scène à laquelle je viens d'assister, et au fait que je m'attendais à tout sauf à ça de la part de mon ancien patron. Un rire m'échappe donc : « Woooow !! » soufflais-je en me penchant en avant, les coudes sur mes jambes, me passant les mains sur le visage comme pour chasser tous ces mots qui m'ont explosés à la figure. Je reste un moment silencieux, le front entre mes mains, à fixer le sol, essayant de ne pas m'emballer et de réfléchir posément à la situation. Bon, récapitulons. Qu'est-ce-que je sais ? Qu'est-ce-que je connais ? Je connais Alan Davis. Je connais Alan Davis. Je connais... Putain, mais merde, Alan ! On se concentre... Comment il a pu se... ! Je connais Alan Davis. Et Alan Davis mourrait sous la torture plutôt que de causer la perte de la Résistance. Mais Alan Davis fait ce boulot depuis longtemps... peut-être trop longtemps...? Non. Alan Davis mourrait sous la torture plutôt que de causer la perte de la Résistance. Mais Alan Davis est amoureux. Amoureux d'un gamin qui revendique sa volonté d'intégrer l'ODT... Est-ce-que cette relation dure depuis assez longtemps pour qu'il lui ait révélé des choses sur nous ? Des choses essentielles ? Non, rien sur nous... Alan mourrait sous la torture plutôt que de... Sur lui ? « Est-ce-qu'il sait que tu es un résistant ? » demandais-je finalement d'une voix calme en relevant les yeux vers lui. Malgré tout le choc que les révélations d'Alan entraînent sur moi, je suis quasiment persuadé qu'il n'a rien dit de compromettant pour la Résistance. Mais je suis de plus en plus inquiet de savoir ce qui pourrait lui arriver si des membres de l'ODT apprenaient qu'il y a un résistant parmi les professeurs de Poudlard. L'amitié reprend le dessus sur mon rôle résistant. Je peux pas le laisser dans la merde, mais je peux pas non plus l'inciter à poursuivre. Après qu'il eut répondu, je garde à nouveau le silence pendant quelques instants, choisissant soigneusement mes mots, mais ne quittant pas du regard le visage constellé de gouttes de sueur de mon ami. J'en oublierai presque qu'il me révèle tout ça sous l'influence du Veritasserum. Au bout d'un moment, je me passe les mains dans les cheveux et soupire en m'enfonçant dans le fauteuil. « Je suis désolé Alan. » Lâchais-je. Ca n'a rien à voir avec ce que je comptais lui dire, mais c'est tout ce que j'ai finalement été capable d'articuler. "Je suis désolé." Désolé que ce soit tombé sur lui, désolé que ce soit tombé sur Lake, désolé qu'il soit aussi torturé et désespéré, désolé de ne pas pouvoir le laisser vivre l'histoire d'amour qu'on devrait tous avoir le droit de vivre. Désolé de devoir lui dire que...« Ca doit s'arrêter là... Tu ne peux pas le revoir, Alan. Pas tant que la situation sera aussi..."tendue". » La tension est à son comble entre l'ODT et la Résistance, et bientôt, dans quelques mois, dans quelques semaines si ça se trouve... tout ça sera terminé... pour les uns ou pour les autres. Mais ce que je sous-entend aussi par là, Alan doit l'entendre à voix haute, alors après une nouvelle pause, je l'achève. « Pas tant qu'il n'aura pas choisi un camp. Notre camp. » Ajoutais-je avec insistance.

Je me tais ensuite, le laissant reprendre son calme et digérer l'information, croisant les doigts pour qu'il l'accepte, pour qu'il comprenne, et mettant toute ma diplomatie à ce qu'il comprenne que je ne suis pas son ennemi. La seule chose qui pouvait me dresser contre lui était qu'il nous ait trahi, mais ça n'est visiblement pas le cas. Il n'a trahit que lui, et ça, je ne peux qu'être désolé pour lui, et tout faire pour limiter les dégâts. Et ça passe par un éloignement radicale de Kyle Lake... « Je suis désolé... » Répétais-je à nouveau.

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MessageSujet: Re: "They say about you..." [PV Andrew & Alan] "They say about you..." [PV Andrew & Alan] EmptyMer 13 Fév - 10:32




"They say about you..."

I will never forgive you ►
Son rire, comme une douche froide s’abattant sur lui. Alan ne bougeait plus désormais. Ses pleurs, ses cris, tout avait cessé alors même que le veritaserum perdait petit à petit ses effets.
Il n’arrivait pas à le croire. Ça ne pouvait être qu’un mauvais rêve. Non, un pur cauchemar.
Il l’entend lui dire que tout devait s’arrêter à présent, qu’il n’avait pas le droit de poursuivre cette espèce d’utopie sentimentale dans laquelle il s’était engouffré. Alan fronça le sourcils, écœuré. Son ami, s’il pouvait encore l’appeler ainsi, l’avait drogué, forcé pour entendre des choses qui n’auraient pas dû être dites. Pour lui dire de faire des choses qu’il prévoyait déjà de faire. De son ton le plus acide, il le traita de con, puis lui répondit d’un simple « non » lorsqu’Andrew l’interrogea pour savoir si oui ou non Kyle avait connaissance de son statut de résistant. C’était donc là l’image qu’avait de lui le plus jeune ? Un homme capable de mettre toute une cause en danger pour un simple béguin ? Où était passé l’honneur qu’il s’était toujours démené à prouver dans ces questions ? Où était la reconnaissance ? Rien. Il n’y avait plus rien. Il avait fait ses preuves plus d’une fois, s’était battu, avait mis les siens en danger, et ça ne suffisait toujours pas. On doutait encore de lui. Pire, Andrew avait douté de lui.
Des excuses à présent, mais ça ne servait à rien. On ne lui avait jamais fait subir pareille humiliation. C’était tout bonnement impensable dans son cas, et pourtant l’autre avait osé. Soudain, il commença à se mouvoir, réalisant qu'Andrew l'avait libéré. Désormais totalement libéré des spasmes qu’on lui avait imposés, Alan laissa son corps se détendre avant de se relever et de s'étirer longuement.
Tournant le dos à Andrew, complètement stoïque, il usa de son ton le plus menaçant malgré le calme apparent.


- « C’est donc là toute l’image que tu as de moi ? Tu me prends pour un faible, ou pour un parfait abruti ? » Andrew ne répondit pas, ce qui ne fit qu’intensifier la colère du plus âgé des deux qui dut serrer les poings pour ne pas imploser.

- « Peu importe où nous aurait mené cette relation si toutefois il y en avait une, jamais, entend-le bien, JAMAIS je ne trahirai la résistance. Jamais je ne serai un traitre. J’ai mis mon existence et tout ce qu’elle englobe en jeu il y’a maintenant près de huit ans pour cette cause, alors tu vois Andrew, ce que tu viens de faire… »

S’approchant lentement de son ami, Alan songea à son expression que ce dernier semblait réellement désolé. De même, tout ce qu’il lui avait dit n’était jamais que des conseils d’ami, ce n’était pas comme s’il l’avait dénoncé lâchement auprès des supérieurs de leur organisation, mais rien à faire, il n’arrivait pas à décolérer. Il n’arrivait pas à relativiser ce qui venait de se passer, car de son point de vue, l’humiliation qu’il venait de subir était bien trop importante ? C’est ainsi que se rapprochant au possible d’Andrew, il se pencha pour venir glisser à son oreille de sa voix la plus fielleuse :

- « Je ne te le pardonnerai jamais ! »

Mettant un point final à cet entretien, il jeta son poing en direction du visage du plus jeune. Il n’y avait pas mis toute sa force, le blesser n’étant pas le but. Mais c’était avant tout symbolique, une façon de rappeler à Andrew qui était l’aîné, et surtout, qui l’avait formé. Une façon de lui rappeler que personne, et même pas lui qui était son meilleur ami, ne pouvait se permettre de jouer avec lui.
Bien sûr, il finirait par oublier cet épisode. Bien sûr il finirait par passer l’éponge, et contrairement à ce qu’il avait dit, par pardonner à Andrew cette mésaventure, mais pour l’heure sa colère ne tombait pas. Claquant la porte de toutes ses forces, il quitta et son bureau, et le QG à toute vitesse.



Trois semaines plus tard, la guerre éclatait.






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