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Confrontation sauvage ¤ Ft Clay

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Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  Vide
MessageSujet: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyJeu 25 Oct - 19:08


Rakel Ҩ Clay



Confrontation sauvage





Cette musique cognait dans ma tête, j'avais l'impression qu'une boite à musique s'était déclenché auprès de mon oreille. Je tentais de bouger le bras pour l'attraper, la faire taire, et avec un peu de chance, faire taire ce mal de tête qui me fracassait le crâne. Mais à l'instant où je fis cet effort, une douleur fulgurante me rappelait à l'ordre. Je tentais de me redresser mais se fut le tour de ma tête de me faire souffrir, j'avais réellement l'impression d'avoir été passée à tabac. Doucement, je me retournais, grimaçant face à la douleur. A travers mes cheveux je pus découvrir un plafond gris, mais suffisamment éclairer pour que je puisse en déduire qu'il faisait jour. Je ne sais pas exactement combien de temps s'écoulait pendant que j'observais cet horizon, mais petit à petit des flash me revint. Cette course poursuite en compagnie d'autres membres de la résistance et d'une famille de sorcier né moldu. Je me souvenais de cette petite dans mes bras qui criait alors que les sorts nous frôlaient. Je me souvenais l'avoir lancé la petite dans les bras de sa mère et m'être interposé contre ces monstres, et le sort m'avait frappé. Je revoyais ses cheveux blonds, son regard bleu et froid et... Non je faisais erreur, avant même que je ne lance le moindre ce sort, il fut fauché par un éclair rouge avant de faire le moindre geste contre moi. Mais ce qu'il suivit n'en fut pas moins terrible. Je n'avais subis que très peu de fois le sort de doloris, mais je le reconnaitrais entre mille. Cette douleur atroce qui vous pénètre jusqu'au plus profond de votre être. Je tentais de résister, mais à cet instant, j'avais l'impression que tout ce que j'avais subis depuis le début de la journée me retombait dessus. La fatigue, la lassitude, les sorts reçus, la douleur, la pression. Qu'importe si je tentais de résister, je me sentais partir. J'entendis mon prénom au loin, puis se fut le néant, la première chose dont je me souviens fut cette agaçante petite musique.

Je ne pus que passer un soupir, quelle idiote j'avais été, me faire enlever par un membre de l'ordre des ténèbres, mais à vrai dire, ce n'était pas ce qui m'inquiétait c'était de savoir si cette petite famille s'en était sortie, après tout en tant que sang pur, même en tant que traitre à mon sang, j'avais tout de même plus de chance de m'en sortir, surtout que mon geôlier n'avait pas utilisé l'avada kadavra sur moi, il voulait donc me garder en vie, même si ce n'était qu'à moitié. Je finis par prendre sur moi pour tenter de bouger. Se fut difficile, mais se fut avec plaisir sur je constatais que je n'étais pas attachée, mais après un rapide geste je ne pu que me rendre compte que ma baguette n'était plus en place. Un nouveau soupire avant de retomber dans les ténèbres, épuisée. Lorsque mes yeux se rouvrit, le soir semblait tomber, je me demandais depuis combien de temps j'étais dans cette pièce, quel jour nous étions, et quel heure il pouvait être, mille et une questions sans réponse. Je me sentais nue sans ma baguette, et pourtant sans réellement hésiter, je lançais un sort pour faire apparaitre mon patronus, geste idiot, inutile et qui me boufferais le peu de force qui me restait, mais j'avais besoin de cette "présence" réconfortante. Et pourtant le résultat fut bien médiocre, un filet argenté qui se baladait quelques secondes dans la pièce avant de disparaitre. Ma magie sans baguette était difficile, encore plus dans mon état, et pourtant comment s'en sortir sans lorsque l'on a jamais apprit à s'en séparer. Étrangement malgré ma situation, ce qui m'inquiétait le plus c'était ma baguette, elle avait été réalisé sur mesure pour moi, et je ne m'imaginais pas en utiliser une autre. Au final lorsque l'on n'a pas grand chose on s'attacher à ce que l'on possède depuis toujours où presque. Mes pensées allaient aussi vers mon père, la pleine lune approchait, et comme toujours je m'inquiétais pour lui, même si il m'avait prouvé à plusieurs reprises que c'était lui qui veillait sur moi et jamais l'inverse.

Se fut à cette pensée que je me rendis compte que cette petite musique avait cessé. Je pris sur moi pour vaincre les douleurs qui se propageaient dans mon corps afin de me redresser. Je me trouvais dans une pièce assez étrange. A vrai dire elle me rappelait la vieille maison familiale de ma mère, autant dire que ça n'avait un effet très rassurant, même si je savais que ce n'était pas cette vieille bâtisse flippante où j'avais passé une partie de mon enfance, j'avais un mauvais pressentiment. Quelle idiote, bien sûr que je ne pouvais qu'avoir un mauvais pressentiment, j'avais été enlevée par de mes ennemis naturels, ça ne pouvait pas être bon signes. Assise sur le sol, j'observais la pièce, une porte massive en bois, un papier peint vieillot couleur rouge bordeaux. Il y avait un tapis mité sur le sol, mais j'étais installée sur le vieux parquet de bois. Les rares meubles se trouvaient être un vieux divan de cuirs marron, et un lit, la fenêtre, elle aussi en bois massif, était encadré par d'épais rideau poussiéreux. J'avais l'impression que cette maison était un tombeau, pas un bruit, pas une trace de vie. Faisant mon possible, je me redressais difficilement, mes jambes ne semblaient pas vouloir me porter, mais à force d'effort je réussis à me porter jusqu'à la fenêtre qui donnait sur un jardin mal entretenue qui ne m'offrait pas le moindre indice sur le lieu où je pouvais me trouver. Une larme coula le long de ma joue, mais je l'essuyais rapidement d'un revers de la main. Au loin un bruit se fit entendre, rejoignant un coin de la pièce pour ne pas me laisser attaquer par derrière, j'attendais droit comme un I mon tortionnaire.





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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyJeu 25 Oct - 20:18



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Confrontation sauvage

« L'oiseau est plus libre dans une cage illuminée que dans les ténèbres profonds de la nuit »
Clay Livingston


J'observai la jeune femme qui se dressait devant moi. Ravissante. Sauvage. Paniquée. Forte. Toutes ces impressions se mélangeaient en un savoureux mélange exquis, semblable au nectar que l'on boit délicatement, de peur de ne plus en avoir trop vite. Je ne m'étais pas trompée en la ramenant ici. Elle sera délicieuse.

La petite attaque avait portée ses fruits. Après des mois de filatures, moi et quelques autres étions parvenus à débusquer des membres de la résistance. L'interrogatoire de l'autre membre qui l'accompagnait n'avait pas duré longtemps. Ce n'était pas suffisant. Cela avait même été plutôt frustrant, il n'avait opposé qu'une résistance minime, mais il s'était vite mis à déballer le morceau. Une fois les informations obtenues, je l'avais remis au ministère. Je n'avais pas fais mention de cette Rakel qui l'accompagnait. Du moins, pas encore. Je voulais pouvoir jouir tranquillement de sa souffrance et de son désarroi.

La pièce était exiguë est assez vieille. Cette vieille planque m'avait rendu de nombreux services au cours des années précédentes. Notamment, la torture d'individus qui m'intriguait. Et Rakel Peleonor était sur la liste. Je fixai un sourire sur mes lèvres avant d'engager la conversation.

" Ravi de vous voir debout mademoiselle Peleonor. Le cadre de vos vacances est-il suffisamment à votre goût ? "

Je m'avançai d'un pas assuré et nonchalant. Je rôdai autour de ma proie. Je faisais monter la pression, la rendait plus nerveuse, plus crispée. Ses yeux la trahissaient plus qu'elle ne se l'imaginait sans doute. Terrorisée... Oui j'avais bien raison. Elle détestait les lieux décrépis. Mais après tout, qui les aimait en dehors de personnes telles que moi ?

" Hum, je constate que vous avez cassé la boîte à musique durant votre sommeil... Quel dommage, vous auriez pu la conserver pour la déposer sur la tombe de la petite fille que vous tentiez de protéger. Après tout, n'était-elle pas à elle ? "

Un sourire carnassier s'alignait sur mes traits tandis que je me tournai vers le divan. Je tenais en mes mains quelques affaires pour ma prisonnière. Cependant, fallait-il qu'elle les mérite. J'en libérai une pour épouster l'assise du divan, et je m'assis ensuite. Je posai alors une couverture et un oreiller à côté de moi, sur lesquels trônaient une baguette. Sa baguette. Ou peut-être pas, qui sait ? Je la pris dans les mains pour l'examiner.

" Une baguette de très grande facture dites-moi. En tout cas le travail est bien fait. J'espère qu'elle ne vous manque pas trop, de là où vous êtes. "

Je croisai mes jambes et m'installai dans une posture qui se voulait désinvolte.

" Voyez-vous, il m'arrive souvent de capturer des membres de la résistance avant de les livrer au ministère. Parfois il m'arrive de ne rien livrer du tout. Le ministère est habitué. Tout ce qui importe pour lui, ce sont les résultats. Ce qui me laisse le champs libre pour faire ce que je veux avec mes captifs. J'espère que vous comprenez ce que cela implique. "

Nouvelle lueur dans les yeux. Comme elle pouvait le remarquer, je n'étais pas venu avec ni nourriture, ni eau, ni bassine d'ailleurs.

" Votre confort ne dépendra que de vous ma chère. Et si vous jouez la cuirassée, sachez que j'ai tout mon temps. Entièrement. "

Alors, comment réagirait-elle ? Je fis un mouvement de tête pour dégager mes cheveux de mon front, et la regarda en face, mon regard voulant pénétrer son âme.


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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyJeu 25 Oct - 20:22


Rakel Ҩ Clay



Confrontation sauvage



Je fixais l'homme qui avait pénétré dans cette pièce. Il était beau, grand, ténébreux, mais il y avait quelque chose de malsain dans son regard, c'était ce qui m'empêchais de le trouver séduisant. Je lui faisais face, froide, forte et courageuse. Mon regard gris était posé dans le sien, le défiant sans cesse alors que le moindre mot n'avait pas été prononcé. Je ne voulais pas lui parler, je n'avais rien à dire, il y avait plus important pour moi que ma propre vie. Sa voix eut quelque chose de pénétrant, j'avais l'impression de la ressentir au plus profond de mon être, une sensation parfaitement désagréable. Sa voix était suave, calme, le chasseur qui avait cerné sa proie, mais je refusais ce statut.

Il avançait vers moi, essayant de me faire peur, mais à vrai dire je ressentais avant tout de la colère, la colère d'être ainsi sous estimée, je n'étais pas un petit être fragile prit au piège par le grand méchant loup. A l'évocation de la boite à musique, mon regard quitta le sien et se posait sur une boite au sol. J'eus un petit répits de soulagement en voyant que ce n'était pas celle de mon enfance, malgré le son identique. Mes sourcils se froncèrent légèrement à ses paroles, il essayait de me déstabiliser, j'étais persuader qu'elle allait bien, je leur avait laisser le répits nécessaire, et elle était en compagnie de personne bien plus douée que moi.

"Je n'ai rien à vous dire, en particulier à quelqu'un qui n'a pas la politesse de se présenter, tuez moi ou laissez moi."

Je me retournais, laissant mon dos exposé à l'ennemi, lui montrant que je ne le craignais pas, à vrai dire c'était surtout qu'il fallait se rendre à l'évidence, si il voulait me tuer, j'étais déjà à sa merci je ne pouvais rien y faire. Se ne fut qu'à l'évocation de ma baguette que je tournais la tête de nouveau vers lui, observant le petit morceau de bois qu'il tenait dans le main. A cet instant je ne voulus qu'une chose, c'était l'appeler, le sortilège d'attraction fonctionnait assez bien sans baguette en temps normal. Malheureusement nous n'étions pas dans une situation normale, je me sentais fatiguée, épuisée même, je n'y arriverais pas, alors ça ne servait à rien de chercher les coups. Je finis par me retourner de nouveau, toujours bien droite, froide, presque hautaine, sans pour autant me montrer sans sentiment, je n'étais pas un monstre comme lui. D'ailleurs mon regard était posé sur le petit morceau de bois, avec une légère tendresse.

"Ma baguette m'est très précieuse, je vous serais gré de ne pas l'abimer."

J'avais envie qu'il tente de l'utiliser, chaque personne qui l'avait tenté jusqu'ici avait eu une très mauvaise surprise, le poils contenu dans son coeur possédait le même ADN que le mien, elle n'était compatible qu'à ma personne.

Je l'écoutais parler de ses activités, un chien de garde du gouvernement quoi. Son attitude, sa voix, sa posture, il tentait de m'impressionner. J'eus un petit sourire, amusée mais sans la moindre joie. Bien sûr que je comprenais ce que ça impliquait, je n'étais pas simplette, ma simple présence ici impliquait de gros risques pour ma santé.

"Que ma vie est entre vos mains? Qu'il faut que je fasse ce que vous désirez? Je n'ai pas peur de la mort, ni de la souffrance. Tuez moi vous n'obtiendrez rien de moi, je ne supplierais pas pour ma vie, je ne serais pas à vos ordres. Ma mère est l'une des vôtres, elle est détestable tout comme vous, mais je sais de quoi elle est capable. Aussi il n'y aura aucune surprise. Je chasse les personnes comme vous depuis que je suis en âge d'agir contre les monstres que vous êtes."

Je croisais mes bras sous ma poitrine, le visage de nouveau fermé. Je ne me plierais pas à ses désirs pour un peu de confort.

"Gardez votre oreiller et votre couverture, je me fiche du confort."

Je me retournais vers la fenêtre, observant l'extérieur, le regard triste. Une larme perla sur ma joue mais une fois de plus, je l'effaçais d'un geste rapide.

"Je veux juste être seule."

Je me mis à fredonner l'air de la boite à musique chantonnant pour moi les paroles de cette musique qui avait bercé mon enfance.

"... Loin du froid de décembre..."



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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyJeu 25 Oct - 20:27



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« L'oiseau est plus libre dans une cage illuminée que dans les ténèbres profonds de la nuit »
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Un sourire d'allégresse étiola un peu plus mes lèvres. Cette femme avait un caractère plus amusant que la plupart des précédents. C'était nouveau et agréable.

" Même pas la politesse de me présenter ? Je n'en voyais simplement l'intérêt. Et il suffit de le demander gentiment, et vous aurez peut-être un nom à mettre sur mon visage, et sur votre rage qui bouillonne déjà en vous. Vous cachez mal vos émotions. Et vous tuer me serait inutile pour l'instant. Ce serait bien dommage. "

Elle se tourna, et je pus voir son dos, ainsi exposé. Elle souhaitait me montrer qu'elle n'avait pas peur ? Intéressant. Très intéressant. Je vis son regard tendre vers sa baguette. Elle y tenait visiblement. Après tout, rien de plus normal si elle n'était pas capable de faire de magie sans. Ma voix prit un timbre moins suave.

" Ça, je n'en doute pas un instant. "

Sans un bruit, alors qu'elle avait de nouveau le dos tourné, sa baguette s'éleva et remonta par un conduit que j'avais aménagé dans le plafond, largement au dessus du sol, à trois mètres cinquante. Aucun risque qu'elle puisse y accéder. Et combien même elle le ferait, elle arriverait dans une cage en fer forgé, beaucoup plus petite que la pièce qu'elle avait à disposition, étant d'un superficie de trois mètres carré, avec un trou béant au centre, haute d'à peine un mètre soixante-dix. Bien entendu, elle se situait au centre de la pièce où je vivais, en contre-bas d'un léger escalier, mais qui donnait une impression de soumission au captif, qui le terrorisait ou le mettait en colère, au choix. Les regarder s'y tortiller était un vrai divertissement. Parfois, certains avaient le courage de sauter dans le trou pour débouler en bas, au prix de quelques douleurs supplémentaires, mais à une humiliation moindre, un confort un peu plus grand. Quelque chose m'avait dit de faire exception avec cette femme. Je ne me l'expliquais pas encore, mais j'étais persuadé que cela ne tarderait pas.
" Vous ai-je dis que je désirai une telle chose ? A ce que je sache, non. "

Mon regard se fit plus lointain, moins présent le temps de quelques secondes.

" Et vous jugez bien trop vite. Les monstres ne choississent pas forcément de les devenir. Vous êtes bien placés pour le savoir, non ? "

J'étais au courant de la situation de son père. Un loup garou est également un monstre aux yeux du ministère. Pour moi, ils subissaient la torture la plus basique de la vie, celle de la contrainte d'un état qu'on vous a imposé.

" L'âge d'agir ? Vous croyez qu'il y a un âge pour cela ? Vous êtes bien trop naïve. Et je vous l'ai déjà dis, je ne vous tuerai pas. "

Je l'observai, tournée vers la fenêtre. Elle exprimait une douceur mêlée à une sauvagerie meurtrie, à une tristesse désabusée et une rage inassouvie. Je ne m'étais pas trompée. Elle était forte. La plupart auraient lâché prise, ou seraient devenus fous. Peut-être était la volonté de retrouver sa mère et de la tuer ? Avait-elle réellement cet objectif en tête ? Toutes ces questions ne trouvaient pour le moment aucune réponse, mais chaque chose en son temps. Elle m'intriguait, et je voulais savoir pourquoi. Son envie de solitude peut-être. Elle n'avait même pas ressenti le désir de savoir pourquoi elle était là, en dehors des raisons communes.

Je l'observai simplement, la laissant commencer à chanter à voix tamisée l'air de la boîte à musique que j'avais trouvé sur la route, après l'altercation terminée. Je m'en imprégnai, laissant le temps défiler, ne prononçant aucune parole, respectant cet instant d'évasion quelques instants. Cependant, je ne pouvais laisser ce moyen d'évasion s'installer.
" Malheureusement, je crains que votre désir de solitude et mon propre désir divergent. "
D'entre l'oreiller et la couverture, je sortis une sorte de corde. Sauf que ce n'était pas qu'une simple corde. Trois longs lacets de cuir s'enchevêtraient, et se rejoignaient à la base d'une poignée plutôt fine, elle-même munie d'un petit bracelet, que je passai immédiatement. D'un geste calme, souple et rapide, le coup porta, violent, brutal. Une traînée ensanglantée apparut dans le dos maintenant dénudé de la jeune femme, son haut s'étant déchiré sous la force insufflée, ne lui laissant plus que son soutien gorge pour rester digne, en quelque sorte. Un autre coup fouetta l'air, puis un deuxième. A présent, les strillures étaient au nombre de trois, parfaitement verticales. Etrangement, cela me dérangeait de voir ce dos nu marqué de sang. Pourquoi particulièrement celui-ci ? J'avais fais pire sous l'autorité de Père. Etrange. Enfin, revenons au sujet qui nous intéresser, la Résistance.

" Les nuits sont froides ici, et il n'y a pas de chauffage. Vous êtes certain de ne pas vouloir la couverture ? Cela ne vous dérange pas de mourir de froid, au lieu d'être morte courageusement en combattant l'un des monstres que nous sommes comme vous dites ? Si tel est le cas, ce serait pitoyable. "

J'avais pris un ton dégoûté pour prononcer les dernières paroles. Exprès pour réveiller la tigresse qui était en elle. Exprès pour qu'elle me donne un prétexte de lui infliger quelques coups supplémentaires, avec les mains si besoin. Je repris néanmoins, ne lui laissant pas l'occasion de répondre, afin de la tourmenter que plus encore, l'obligeant à se contredire, et à s'interroger.

" Mais vous avez choisi, je vais remonter avec la couverture et l'oreiller, à moins que vous ne me donniez les noms de ceux qui vous accompagnez. Quel combat préférez-vous ? Le froid ou l'ennemi monstrueux que vous tentez d'éradiquer ? "

Je m'étais levé tout en énonçant d'une voix très calme chaque mot, lentement. Je recommençai à rôder, parcourant la pièce de long en large derrière, à portée de la chair de son dos, prêt à frapper si c'était nécessaire.


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Dernière édition par Clay W. Livingston le Jeu 25 Oct - 20:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyJeu 25 Oct - 20:31


Rakel Ҩ Clay



Confrontation sauvage



Le fait de passer pour une pauvre petite chose fragile aux yeux des hommes avait des bons côtés, notamment qu'ils avaient du mal à se méfier de nous. Son identité avait de l'importance en effet, une fois sortie de là j'aurais un nom de plus à donner, une identité de plus à traquer pour détruire les membres de l'ordre des ténèbres. Je ne perdais pas espoir, je n'étais pas genre à me laisser décourager. Et si je cachais mal mes émotions, je n'étais pas la seule.

"Pourquoi les cacher? Je ne cherche pas à me faire passer pour un être sans coeur, je les assume parfaitement. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas à me montrer gentille pour savoir votre identité au final elle n'a que peu d'importance en effet, ce n'est que la moindre des politesses, mais visiblement vos parents ne vous ont pas apprit ce genre de chose. Bref ça ne va pas m'empêcher de dormir de l'ignorer, vous ne serez qu'un monstre sans nom comme tant d'autres."

Je connaissais les types dans son genre, ceux qui veulent se donner de l'importance et surtout que l'on en leur accorde, je ne lui donnerais pas cette satisfaction. Quoi qu'il en soit, je ne cherchais pas à m'échapper, ni même à donner l'impression que c'était ce que je cherchais, non au contraire, j'avais juste l'air de m'ennuyer. Je connaissais la valeur de la patience, je prendrais le temps de récupérer mes forces, pouvoir utiliser ma magie, et là, il aurait la surprise de m'avoir sous estimé. Bien que je compris immédiatement de quoi il parlait, je ne choisis pas de relever, je ne pensais pas que mon père était un monstre, je l'avais croisé plusieurs fois sous sa forme loup, et bien que j'étais sous ma forme animagus, je ne l'avais pas trouvé si terrible. Non ce n'était pas de ce genre de monstre que je parlais, mais plutôt de ceux qui n'hésite pas à retirer la vie à une fillette innocente, sans la moindre once de remords.

"Mais ils choisissent de le rester. Nous sommes tous responsable de nos actes, ne chercher pas un autre responsable aux vôtres, vous êtes le croquemitaine qui fait peur aux gamins, vous vous attaquez à plus faible que vous, et vous en êtes fier, tout ceci au nom de la soit disant pureté de notre sang de sorcier."

A cet instant mon regard reflétait la haine que je ressentais envers les gens de son espèce, la sienne et celle de ma mère. A eux qui n'offrait pas la moindre valeur à la vie, qui se croyaient si supérieur par naissance. Une petite moue dédaigneuse, je choisis de le défier encore.

"Dans la résistance on choisit de ne pas les prendre au berceaux, nous ne formons pas des rangs de chair à baguette nous, il y important de préserver l'innocence, y compris celle qui réside en chacun de nous."

Je ne comprenais pas ce qu'il voulait de moi, je me refusais de divulguer la moindre information. Il ferait mieux de me tuer, mais qu'il souhaite préserver ma vie me donnait un avantage, il ne me laisserait pas mourir, et j'avais donc une plus grande latitude pour agir. Observant par la fenêtre, je sentis une douleur perçant me déchirer le dos. Mes dents s'enfoncèrent dans ma lèvre, mais je ne pouvais lui offrir la satisfaction de crier. Je me retournais, qu'importait mon t-shirt en lambeau ou mon sang qui coulait dans mon dos. Avec toujours autant de fierté dans le regard je le toisais sans la moindre peur.

"Soit laissez moi mourir de froid, au moins vous n'aurez pas le plaisir de jouer avec votre nouveau joujou plus longtemps. Au final, je m'en fiche pas mal, je n'ai pas la prétention de vouloir rester dans les mémoires. Ma vie n'a que peu d'importance."

Face à sa demande que je lui donne des noms, j'éclatais de rire.

"Apprenez une chose, même les chiens sont fidèles, il n'y a bien que les membres de votre ordre décadent qui vendraient père et mère pour leur propre bien être. Et il n'y a que les lâches qui ne se battent pas à arme égale."

Cette fois plus question de rester dans mon coin, je m'approchais de lui, jusqu'à ce que je me trouve plus qu'à quelques centimètres de lui. Je sentais son souffle chaud contre ma peau froid. Je plantais mon regard ardant dans le sien, approchant un petit peu plus mon visage du sien, nos lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres lorsque je lâchais ma sentence.

"Parce qu'ils ont peur de perdre."

La seconde d'après je me précipitais vers le canapé où reposait l'oreiller et la couverture, les attrapant je les balançais à sa tête.

"Reprenez les. Vous n'obtiendrez rien de moi."

Puis cet instant de colère passé, je me laissais tomber sur le sofa, soulevant un nuage de poussière. Je ne lui portais plus la moindre attention, le regard fixé dans le vide.



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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptySam 27 Oct - 22:31



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Malgré ses propos, je sentais bien que le désir de connaître mon nom se faisait pressant en elle. Elle crevait d'envie de mettre un prénom sur mon visage et de pouvoir m'injectiver pour préparer un jour sa vengeance. Comme je l'avais fais avec Loki.

" Voyons, vous croyez certainement que le cadre se prête à la galanterie et à la politesse ? Ici c'est plutôt attrape-moi si tu peux, ou je me montre plus agressive que je ne suis, n'est-ce pas ? Vous vous demanderez juste qui est ce monstre qui vous observe lorsque vous dormez, lorsque vous mangez, ou lorsque vous souffrez, et peut-être même pleurez. "

Il était clair que mon père n'était pas de nature à inculquer la politesse seul. Cependant, je l'avais tout de même apprise à ses dépens. J'avais appris à observer et à reproduire jeune, et par nécessité, j'avais été obligé. Mais il est vrai que ce ne sont pas des manières que j'use fréquemment. Surtout ces derniers temps. De plus, je percevai sa manoeuvre de me destabiliser, pour m'amener à la colère ou la rage. Elle se fourrait le doigt dans l'oeil si elle pensait que je tomberai dans le piège. Sa moue dédaigneuse n'y changerait rien. Cela lui donnait juste l'air d'être encore plus attachante, attirante.

" Vous pouvez garder votre salive si c'est pour débiter des préjugés complètement stupides et naïfs. Cela ne confirme qu'une chose, que combien même vous entrez dans la résistance, vous restez confronté à une façade idiote qu'on vous inculque dès votre plus jeune âge et que vous ne cessez de répéter sans réfléchir. Nos actes ne font peut-être que confirmer cette réalité, mais vous ne cherchez pas non plus à voir par delà et à en comprendre les raisons. L'origine des choses n'est pas aussi simple que de dire qu'il y a les monstres d'un côté et les protecteurs de l'autre. S'ils décident de le rester, c'est pour une raison, bonne ou mauvaise. Arrêtez de penser que tout le monde peut se ranger dans un casier de votre mémoire. Tout le monde ne peut pas être catalogué. "

J'eus un petit rictus sur les lèvres, suivi d'un petit ricanement.

" L'innocence... Quelle idée stupide que l'innocence ! Il n'y a pas plus gros mensonge que l'innocence. Personne n'est innocent, vous vous mentez à vous-même à chaque fois que vous pensez à l'innocence comme vous l'appelez. Elle n'est qu'illusion de bonheur et de bien être, la nostalgie illusoire que le passé était toujours plus beau que le présent. On vous ment perpétuellement pour que vous puissiez rester dans cette innocence et que vous en soyez prisonnier, que l'on puisse l'utiliser pour vous contrôler. Non... L'innocence n'est décidemment pas une chose à préserver, croyez-moi ou non. "

La confrontation des idées, la lueur de combativité qui pulsait dans ses yeux... Je crois que je commençais à comprendre enfin pourquoi Rakel m'intriguait. Elle était jeune, bien que plus innocente quoi qu'elle puisse dire, et avait déjà la rage de combattre le mal qui obligeait certaines personnes à faire des choix difficiles. Peut-être était-ce parce qu'elle me rappelait comment j'étais au même âge. Cette combativité que j'avais ressenti tant que je n'avais pas assouvi ma vengeance. Elle devait fixer sa colère sur quelqu'un qui lui était proche, enfin d'une certaine manière. Sa mère sans doute.

Cependant, je ne devais pas trop digresser. Les suppositions se feront plus tard, enfin, autant que possible tout du moins. Car à l'instant, elle venait de se contredire, de contredire ses envies et ses désirs. Sa forte volonté apparente, qui s'exprimait par la lueur farouche dans ses yeux, semblait faiblir sur quelques sujets sensibles. Voilà une petite brèche dans la carapace de cette tigresse audacieuse. Elle vint se coller à moi pour me chuchoter son verdict pathétique. Mais la chose n'était pas désagréable. Bien que j'étais sur mes gardes, j'en profitai pour savourer ce petit instant, avant qu'elle ne le brise en se dirigeant vers le sofa. Le nuage de poussière me parvint peu après la couverture et l'oreiller. Le sang viendrait tâcher le cuir, et sa peau s'y collerait sans sa permission, et sa cicatrisation risquerait d'être longue et douloureuse. Était-ce vraiment ce que je cherchais avec elle ? Cela restait à définir. Mais je ne devais montrer aucune faiblesse. Peut-être quelques attentions si je voulais obtenir quelques informations. Cela risquait fort d'être intéressant avec Rakel. La voie habituelle ne fonctionnerait pas totalement, voire pas du tout. Je fis remonter l'oreiller et le fouet, mais revint vers elle avec la couverture en main. Je n'avais aucune arme mortelle sur moi, elle ne risquait donc pas de me surprendre et de tenter de me tuer. Non, j'exerçai mon art autrement. Je rapprochai une chaise et la tira à côté du sofa. Son regard vide exprimait le désespoir qu'elle tentait de dissimuler, peut-être la déception que finalement elle ne pourrait assouvir son désir primaire de tuer sa mère.

Je prononçai intérieurement un sort qui se matérialisa. Rakel se retrouva pieds et poings liées, le dos tourné vers le plafond, découvert et à ma merci.

" Si vous ne tenez pas à la vie, pourquoi vous battez-vous aussi farouchement ? C'est contradictoire. Et si vous tenez vraiment à mourir, je m'y emploierai avec attention. Je peux même commencer maintenant si vous voulez. "

Je pris dans ma poche un petit outil que j'enfilai à mon index droit. Il s'agissait d'une petite pointe que mettaient souvent les personnes d'importance, même si je n'ai jamais vraiment compris en quoi cela marquait leur importance. Éventuellement, parce que de cette manière ils expriment leur comportement de rapace, mais en dehors de cela, je n'en voyais pas la raison. Enfin si, mais je la trouvai totalement stupide. Pour se donner de l'importance et du pouvoir, afin de se protéger et de se berner soi-même, ce qui en soi est totalement idiot.

Quoi qu'il en soit, je plongeai donc cette pointe dans l'unes des fines rayures qui barraient le dos de la jeune femme. Lentement, je la déplaçai dans toute la longueur de l'une, puis d'une deuxième, et d'une troisième, sans tenir compte des gesticulations qu'elle créait malgré elle. Je recommençai la manoeuvre une seconde fois, après quoi je m'arrêtai. J'observai son visage aux traits finement ciselés. on aurait dit une oeuvre d'art achevée par un génie. Sauf qu'elle était bien vivante et que je la défigurais.

" Ne me mettez pas dans le même sac que toutes les pourritures qui sont dehors. Vous ne connaissez rien de ce que j'ai fais ou non. Ce n'est pas parce que vous nous considérez comme des monstres que pour autant tous sont dénués de principes. "

J'avais appuyé un peu plus fort au début de ma réplique, mais je me fis moins sévère sur la fin, comme pour appliquer ce que je venais de dire. Délicatement, je retirai la pointe des fines entailles qui parcourait sa peau cristalline. Ensuite, je dépliai la couverture et recouvrit le dos de la jeune femme. Certes, la laine accrocherait avec la peau, mais il valait toujours mieux pour elle d'être en vie et n'avoir peut-être qu'une petite infection qui se guérirait facilement plutôt que de souffrir du froid et qu'il y ait des complications. De plus, je ne voulais pas l'avoir dans un état de délire dans les prochains jours pour l'interroger. Le thermomètre descendait très bas ces dernières semaines, et même si c'en était pas encore à geler dans la chambre, les courants d'air froid pouvaient vite devenir un calvaire. Surtout pour quelqu'un qui n'avait ni mangé, ni bu.

Mon changement soudain de comportement pourrait la rendre plus méfiante, mais cela la déstabiliserait assez pour qu'elle se calme un peu. Je balançai l'oreiller sur la table qui se situait à l'autre bout de la pièce, et resta là quelques minutes sans rien dire, le regard plaqué contre le mur qui me faisait face. Je dématérialisai les cordes qui lui retenaient les pieds, mais pas les mains. Ce n'était pas un excès de confiance, mais plutôt un signe pour marquer une sorte de respect, bien que ce dernier soit très fragile. Et alors que le silence s'était installé depuis cinq bonnes minutes, je déclarai simplement :

" Je m'appelle Clay. "


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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyDim 28 Oct - 12:43


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J'eus un petit rire moqueur, bien que la situation ne s'y prêtait pas, je n'étais pas du genre à me laisser impressionner, il faut dire que j'étais une forte tête et je ne laisserais pas faire, je serais une victime assez peu docile et désagréable. Malgré ça, je ne tenais pas à vivre dans la rancune, il faut dire que c'était particulièrement idiot à mes yeux, de vivre pour satisfaire une vengeance. Je n'avais pas eu la vie facile avec ma mère, elle ne méritait même pas mon mépris.

"Je ne suis pas réellement d'accord, où est le défi étant donné que nous ne sommes pas à arme égale, donnez moi une baguette, et à cet instant se sera attrape-moi si tu peux."
What else? Légère provocation, mais je ne pouvais être sage, se serait comme abandonné." Et qu'importe, livrez vous à n'importe quelle voyeurisme, ça ne changera de rien à ma condition au final, je suis la seule à pouvoir m'imposer la torture que pourrait m'infliger votre présence. Quant à la politesse, ce n'est qu'une question de savoir vivre, qu'importe le moment et la situation."

Encore une fois, je restais incroyablement distance, ce qui m'inquiétais le plus, c'était de ne pas savoir si cette petite fille allait réellement bien ou non. Même si j'avais confiance en mes collègues, ils étaient malheureusement comme moi, faillible.

"Vous me croyez suffisamment stupide pour croire que le monde est en noir et blanc? Bien sûr que non, la simple différence c'est que certains d'entre nous choisissent volontairement de faire du mal aux plus faibles, à les soumettre, sous de faux prétexte. Je n'ai pas la vanité de me croire innocente, j'ai déjà mis fin à la vie de sorciers, mais ils avaient une chance de survivre, ils n'étaient ni désarmé, ni sans maitrise de la magie et encore moins des enfants. Et croyez moi, il n'y a aucune bonne raison à vouloir rester un monstre, chaque vie que vous prenez assèche un peu plus votre âme et vous retire votre humanité. Ce qui est d'ailleurs aussi parfaitement valable pour moi, mon âme est tâchée à jamais par mes actes, mais qu'importe si ça me permet de préserver des personnes qui le mérite."

Je n'avais pas le moindre regret, et je ne me laisserais pas contaminé par les idées de cet homme. J'aurais sans doute du me taire, ne pas lui donner la satisfaction de lui adresser la parole, mais ce n'était réellement pas dans ma nature d'agir ainsi, au final même dans une situation pareille, je restais égale à moi même.

"Ne pas reconnaitre l'innocence dans le regard d'un enfant c'est vraiment triste, quand à la mienne, je l'ai perdu il y a bien longtemps, et croyez moi elle ne rimait en aucun cas avec bonheur, je ne la regrette absolument pas. Mais à quoi bon briser un enfant, je ne vois pas quel bonheur ça peut vous apporter. Quoi qu'il en soit, il vaut mieux être naïve et stupide que seul et rongé par la haine."

Encore une fois, ce monstre choisit la violence pour s'exprimer. Je sentais la frustration s'installer alors que mes pieds et mes mains se trouvèrent attachés, m'empêchant le moindre mouvement. Je voyais le sol poussiéreux et sentait ses mains froides sur mon dos. La griffure sur la plaie fut pénétrante, il me fallut faire de nombreux efforts pour ne pas lui donner la satisfaction de crier. Puis petit à petit, je me rendis compte que je pouvais limité tout ceci, il fallait bien qu'il y ai des avantages à être une sorcière. Cette formule de médicomagie était utilisé sur les patient généralement, mais avec beaucoup de concentration je réussis à occulter la douleur qui devint supportable, bien que toujours affreusement désagréable. Mais à vrai dire c'était principalement le sentiment d'impuissance qui me rendait malade, c'était bien plus douloureux que ce que je pouvais ressentir physiquement. Mais qu'importe, je ne lui révèlerais aucune information sur la Résistance, c'était tellement plus important que ma seule petite personne. Quoi qu'il en soit si il y avait bien quelque chose de récurrent c'était cette bien ce dégoût à être considéré comme les autres membres de l'ordre, chose assez amusante en soit étant donné qu'ils partageaient tout de même beaucoup, notamment la vision de la vie.

Mon visage était à présent fermés, mon regard remplit de haine, à cet instant je n'avais envie que d'une chose, lui infliger le sortilège de doloris de façon prolongée et cruelle. Certes la plus part de mes collègues résistants étaient contre ces sortilèges interdits, mais il fallait être réaliste, je restais tout de même la fille de ma mère, également la Serpentard rancunière et dangereuse. Le monde n'était ni blanc ni moi, ou plutôt particulièrement moi. Alors qu'il posait la couverture de laine sur mon dos, je ne posais pas un regard sur lui, observant le mur face à moi. Je laissais le silence s'imposer quelques secondes de plus avant de poser mon regard sur lui.


"Au final, vous aviez raison, je me fiche pas mal de votre prénom, ça ne change pas grand chose."

Je jouais avec ma lèvre la mordillant pour simplement pour le plaisir de la décharge d'endorphine qu'elle me procurait. Au final la curiosité me dévorait. Il n'était pas possible pour moi de rester simplement silencieuse.

"Vous vous vantez d'être différents des autres membres de l'ordre, je ne vois pas en quoi, vous tuez et torturer pour satisfaire les désirs du ministre. Je suis sûre que vous suivez la route tracée par vos parents, au final, il n'y a même pas de réelle décision de votre part. Aucun acte de rébellion, bien au contraire."

Et je savais de quoi je parlais, ma mère ne pouvait plus me supporter et mon père m'accusait sans cesse de prendre des risques inconsidéré, de ne pas être suffisamment prudente, et aujourd'hui je ne pouvais qu'avouer que c'était à raison.




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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyMer 31 Oct - 19:08



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« L'oiseau est plus libre dans une cage illuminée que dans les ténèbres profonds de la nuit »
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Je rigolai à mon tour. Elle avait de la répartie, c'était toujours mieux que les précédents. Il n'y en a eu que très peu qui ont su faire face à tout cela. La plupart se seraient déjà étalé sur le sol à genoux à tenter de m'apitoyer sur leur sort. Cela ne marchait pas en général. Rakel, non. Elle ne faisait rien de cela. Elle continuait de me provoquer alors qu'elle était cloué sur le lit, les mains liées. J'approchai mes lèvres de son oreilles, histoire d'être plus près, lui faire ressentir un sentiment de domination, même si je doutais fortement que cela fonctionnerait. Mais ça aurait l'effet de la mettre plus en colère. Après tout, qui avait dit que c'était elle qui me provoquait ?

" Je n'ai pas dis qu'il devait forcément y avoir un défi dans l'histoire, ni que je n'avais envie de jouer tout de suite à ce petit jeu qui vous ferait bien plaisir. Non, j'ai envie d'attendre avant de vous libérer et de vous traquer comme un animal, j'aimerais juger si ça en vaut le coup. Pour l'instant, vous n'en êtes pas à ce stade. "

Je glissai ma main sous la couverture pour aller caresser la peau de la jeune femme. Douce, froide, grelottante, j'avais bien fais de la couvrir. A moins que ce n'était de rage qu'elle grelottait. Le fait d'être impuissante devait réellement l'énerver. Lentement, je descendis ma main le long de son dos, me délectant des expressions de son regard qui tentaient de retenir chaque élan de haine qu'elle ne voulait pas me montrer, pour pas que je prenne plaisir à la torturer. A quoi bon après tout ? Cela m'amusait, mais cela m'intriguait surtout. Je récupérais les réponses à ma manière, voilà tout. Ma main se trouvait maintenant près de son bassin. Je la fis glisser tout doucement vers ses cuisses, puis je m'arrêtai près de son entre jambes, la main en appui sur sa cuisse gauche. Je m'approchai de ses yeux pour la regarder en face, droit, le regard pénétrant et dénué d'humour.

" Tu crois vraiment que tu pourras le supporter indéfiniment ? En es-tu réellement sûre ? Tu as déjà fais l'expérience ? Je ne crois pas, alors tu ferais mieux de te taire dans certaines occasions, ou tu risquerais de regretter tes ardeurs qui pourraient être mal interprétées. "

Dans la seconde qui suivit, j'avançai légèrement ma main avant de la retirer, lentement. Je l'avais tutoyé exprès. J'abordai un sujet totalement différent, comme si de rien n'était.

" Je n'ai pas eu l'occasion d'apprendre de les utiliser en toutes circonstances. Peut-être que vous m'apprendrez si vous décider de rester sage, non ? "

Je trouvai ça inutile, et totalement stupide, mais après tout, si ça l'amusait. Je me reculai légèrement du sofa, et me rassit dans une position plus confortable, mais également plus alerte. Je passai ma main sur le visage, souffla puis inspira.

" Non je n'ai pas dis cela. Si vous étiez stupide, ça ferait bien longtemps que vous serez morte. Vous sortez de la moyenne, et c'est ce qui vous garde en vie. Tâchez simplement de ne pas tirer sur la corde, ça nous évitera des désagréments à tous les deux. Vous ne croyez pas ? "

Je me frottai l’arête du nez quelques instants et souris en repensant à son petit discours qu'elle avait tenu plus tôt. Ah oui, il n'y avait pas de bonnes raisons ? Et que faisait-elle de rester en vie ? N'en n'était-ce pas une bonne ? Contrairement à elle, je n'avais pas eu le choix. J'étais condamné à rester tel que j'étais jusqu'à la fin.

" Je n'ai pas eu le choix de devenir un monstre, et je suis privé du choix de le rester ou de changer. Alors arrêtez de déballer vos conneries. Tuer ne vous assèche rien, vous conservez votre âme, vous enfouissez simplement ce qu'il y a de bon en vous et vous continuez de vivre malgré tout. Mais j'ai perdu mon humanité depuis longtemps. "

Je détournai mon regard remplit de rage et le jetai contre le mur, tout en me levant brutalement. La garce, elle parvenait à m'atteindre alors que ça devrait être l'inverse. Je mis mes mains dans mes poches, et continuai de lui tourner le dos, bien que je surveillai le moindre de ses mouvements.

" Alors tous les ennemis que vous rencontrez se résument à cette idée naïve ? Il y a des détraqués à l'extérieur, c'est certain, mais je ne prends aucun plaisir à tuer un enfant. Encore moins une petite fille. Je les tue pour qu'ils n'aient plus à souffrir de la situation qui les prend tous à parti alors qu'ils aimeraient conserver leur innocence comme vous dites. "

Peut-être que cela lui ouvrirait les yeux à elle. Tous ceux qui se trouvent dans le camps opposé ne sont pas forcément tous des tarés sans cervelle qui tuent à tout va. Cette femme m'intriguait réellement. Dans son regard, elle me rappelait un peu Dahlia et Kristal avec leur combativité, mais surtout leurs blessures profondes qu'elles voulaient dissimuler à tout prix. Mais quelque chose d'autre m'attirait en elle. Quelque chose que je n'arrivai pas encore à comprendre ou à cerner. Je me serai montré intraitable face à quelqu'un d'autre, mais avec elle, c'était différent. J'arrêterai de la torturer pour le moment. Enfin, de la façon dont je le faisais en ce moment en tout cas.

Je relançai le sort pour lui lier les membres inférieurs puis me dirigeai vers la porte. Je sortis quelques secondes pour récupérer le plateau que j'avais posté là. Il attendait sagement que je le prenne dans mes mains et que je le rapporte dans la pièce où je détenais Rakel. Chose que je fis naturellement, tout en revenant dans la pièce et fermant soigneusement la porte. Dessus était disposé une carafe d'eau et un verre. Je récupérai un flacon posé dessus et le mis dans l'une de mes poches avant de m'avancer vers le sofa. Je le posai devant elle, son regard errant dans la pièce. Le sang coulait légèrement de sa lèvre, celle qu'elle avait mordu pour diffuser en elle une dose d'endorphine. Maline, mais complètement tête brûlée. Intéressant. Encore une fois.

" Vous allez boire du sang si vous continuez à vous droguer de la sorte. Vous en voulez ? "

Ne voyant pas de réponse, je me servi un verre et bu à pleine gorgée. La rasade terminée, je me dirigeai mon regard vers elle et lui sourit.

" Vous pensez réellement que je vous aurai empoisonné avec cette eau ? Si je voulais faire ça, je m'y prendrais différemment, je ne suis pas aussi lâche que vous pouvez le croire. "

Je reposai le verre juste devant ses yeux. Je ne pouvais pas non plus lui faire trop de cadeaux. Fallait bien que je continue un peu non ? Même si je devais lui montrer que j'étais différent pour arriver à engager une longue conversation et en apprendre plus sur elle. Je m'assis à côté d'elle cette fois, et mon dos en contact avec ses reins, j'inspirai pour lui dire ce qui s'était déroulé lorsqu'elle s'était évanouit.

" Tous vos collègues sont morts en dehors de l'une d'entre elle et de la gamine. J'ai tué tous ceux qui m'accompagnaient, comme ça, aucun témoin de la scène. J'ai bien vu que son sort vous inquiétait. Vous croyez que si j'avais suivi la voie toute tracée de mes parents, j'aurai pris cette peine là ? Vous croyez vraiment que j'aurai laissé un membre de la Résistance filer avec une gamine encore en vie alors qu'on avait demandé à ce qu'elle soit exécuté avec le reste de sa famille ? Je n'ai peut-être plus d'humanité, mais il me reste un peu de conscience pour choisir ma propre voie. Et si vous ne voulez pas encore goûter à quelques heures supplémentaires de torture aujourd'hui alors que vous êtes faibles, je vous conseille d'être prudente à l'avenir. "

J'attendis une réaction de sa part, mais vu qu'elle tardait à venir, j'embrayai.

" Et pour information, mes parents ne m'ont jamais dicté ma conduite. Ma mère est morte lors de ma naissance, et j'ai tué mon père dès que j'en ai eu l'occasion. Alors n'essayez pas de m'atteindre en pensant que vos paroles me feront réagir ou exploser dans une colère noire pour vous achever, car ça ne fonctionnera pas. En revanche, je peux toujours mettre un coup de poing dans vos plaies si c'est ce que vous désirez. Je peux faire ça froidement et sans aucun problème. Même si c'est dommage de devoir vous abîmer. "

Je plaquai mon regard vers elle, mon bras tendu le long de mon corps, prêt à exécuter ce que je venais d'énoncer. Cependant, je ne le fis pas tout de suite. Tout dépendrait de ce qu'elle répondrait.



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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyMar 6 Nov - 17:38


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Pourquoi ne pas simplement me taire, ne pas lui faire le plaisir de lui offrir une distraction, mais non il était important pour moi de m'imposer, montrer que je n'étais qu'une poupée fragile comme tout le monde semblait le croire, j'étais bien plus forte que tout ce que l'on semblait croire. Et contrairement à ce que tout le monde semblait croire, je n'avais pas grand chose à perdre, il n'y avait personne qui comptait réellement dans mon coeur, oh j'avais bien des amis, mais rien de plus, et au final. Et puis cette cause, cette liberté comptait réellement à mes yeux, je me refusais d'être un jour un animal en cage, ce serait sans doute la pire chose que l'on pourrait m'imposer. Et même si ma situation s'en approchait, je gardais l'espoir de m'échapper, non c'était bien plus fort qu'un simple espoir, j'en étais persuadé, sinon à quoi bon continuer à me battre? Je le snobais ouvertement, ne me laissant pas le moins du monde impressionner.

"Pour me traquer il faudrait encore que je ne souhaite pas vous affronter, je ne suis pas du genre à fuir comme une lâche. Même si je n'ai pas la moindre chance, je n'hésiterais pas à vous affronter. Je comprends que ça vous effraie."

Et puis au final, je n'avais pas un niveau si médiocre, bien au contraire, si nous nous battions à arme égale j'étais persuadée de faire le poids. Sentir sa main sur ma peau fut une sensation assez étrange à la fois parfaitement horrible et en même temps assez excitante, l'ange et le démon, un frisson me parcouru le dos, difficile à dire si c'était de dégoût ou de plaisir. Je devais avouer j'étais assez perturbée par ce sentiment, mais je ne laissais rien percevoir, mon visage était fermé, inexpressif seul mes yeux trahissaient une certaine rage, mais difficile de dire si il s'agissait d'une rage du fait de mon impuissance ou cette envie de sang qui me rongeait de l'intérieur. Il est si facile de croire que l'on vaut mieux que les autres, mais au final, nous étions tous des animaux, des animaux violents et cruels. Le changement de ton fut assez surprenant, à quoi jouait il? Qu'importe, je ne montrerais pas de faible, non pas que je n'en avais pas, simplement que je ne les mettrais pas au service de mon ennemi.

"L'être humain est capable de supporter beaucoup de chose. Après tout, nous ne sommes que des animaux comme les autres."

Et oui même si l'homme avait toujours voulu se distinguer, il n'était qu'un animal, le pire de tous, sans principe ni valeur. Quoi qu'il en soit, j’eus un petit rire moqueur :

"Qui vous dis que je suis la meilleure personne pour t'apprendre ce genre de chose?"

Oh oui pour qui me connaissais bien, il était évident que je n'étais pas une personne avec beaucoup de savoir vivre, je me fichais parfaitement de la vie privée des gens, des convenances et des limites que nous impose notre société, ajoutons à ça un manque de respect total pour la hiérarchie et les règles, non je n'étais pas un exemple, bien au contraire, je crois que je serais la première personne inscrite, de force, à ce genre de cours si nous pouvions l'apprendre à Poudlard. Je me moquais sans doute du monde en invoquent tout ceci, mais par la barbe de Merlin, un peu de respect de tout ce que je bafoue. Je fus quelque peu surprise qu'il m'avoue que je sortais de la moyenne, ce n'était pas le genre de chose que l'on attendait à sortir de la bouche de l'ennemi.

"Et ainsi redevenir une prisonnière comme les autres? Ca ne te conviendrais pas plus qu'à moi."

Tout comme lui j'étais passé au tutoiement sans pour autant que ça nous rapproche à mon goût au contraire il restait cette distance, cette tension malsaine assez difficile à définir. Je l'observais ne pouvais que me rendre compte qu'il était drôlement sexy mon tortionnaire. Si j'aurais pu je me serais sans doute collé une baffe pour reprendre mes esprits, à croire que seule les âmes torturées arrivaient à attirer mon attention.

"Privé du droit de changé, je réutiliserais cette excuse stupide pour justicier mes choix parfois discutables. Nous avons tous le choix, j'ai été élevée dans l'optique de devenir une fervente membre de l'ordre, qu'importe, nul ne peut m'imposer mes choix même si ça me pousse à être traquée comme une bête, à devoir me cacher, mais au final moi je suis libre et tu vis dans une prison, même si les apparences tenteraient à croire le contraire il ne faut pas se laisser abuser. Et en quoi je serais meilleure que toi pour les mêmes actes? Parce que je n'y prends pas de plaisir ? Détrompe toi, retirer la vie à un ennemi est plus que plaisant s'en est presque effrayant. J'aime cette image nous sommes des animaux, cette notion de bien ou de mal est très relatif, ce n'est qu'une question de point de vue."

Quelle étrange sensation de parler avec l'ennemi, c'était une chose quelque peu désagréable parce qu'elle vous force à voir que l'ennemi aussi ressent des choses, qu'il n'est pas qu'une vulgaire cible à abattre, ça n'avait rien de bon, bien au contraire.

"Mais ce n'est pas à toi de prendre cette décision, et tout le monde ne souffre pas de cette situation, cette traque pour reprendre ma liberté me plait. Grâce à elle je me suis émancipé, je suis devenue capable de prendre mes propres décisions, de me rendre compte de ce qui comptait pour moi. Je ne remercierais personne de me retirer la vie sous prétexte de ne pas vouloir me faire souffrir."

Sans un mot il sortit de la pièce, puis revint avec un plateau. En voyant cette carafe d'eau, je me rendis compte à quel point ma gorge était sèche et à quel point ça me ferait du bien de boire, mais tel un animal blessé j'étais d'une méfiance sans faille. Clay repassait au vouvoiement, et moi je me renfrognais dans mon coin. Au final boire ne m'importait pas tant que ça.

"Détache moi, tu crois quoi, que je vais te sauter à la gorge dans l'espoir de t'égorger? Soit réaliste physiquement je ne fais pas le poids. Si tu n'es pas si lâche que ça, prouve le moi, après tout tu n'as rien à craindre d'une femme, n'est ce pas?"

Sauf sous ma forme animagus, mais ainsi je n'aurais pas intérêt à louper mon coup sous peine de griller cet avantage auprès de mes ennemis, pas question de prendre ce risque. Sentir son dos se coller à mes reins fut une sensation encore une fois déroutante, mais j'écoutais son récit avec beaucoup de peine, se fut sans doute ce qui me permit de ne pas penser à tout ceci. Mes collègues étaient avant tout mes amis, mes frères, je ne pouvais pas me réjouir de leur mort bien au contraire, j'étais en deuil. Quoi qu'il en soit le sort de la petite fille me tira un soupire de soulagement, au final elle était la seule qui comptait, elle était l'avenir. Me redressant le plus que je pus, je rapprochais mon visage légèrement du sien pour énoncer une simple vérité.

"Tes menaces ne fonctionne pas sur moi, je ne suis pas une chose fragile. Je veux un verre d'eau s'il te plait..." Moi abuser? Jamais."Quoi qu'il en soit, la mort n'arrête pas l'influence des gens, seul les actes nous en sépare..."

Je baissais les yeux, je ne me sentais pas parfaitement à l'aise avec mes joues mouillées par mes larmes, qu'importe, de toute façon je n'étais pas dans une situation confortable.

"Et merci pour Lilou."

Ce n'était pas là le vrai prénom de la petite, simplement celui que nous utilisions dans nos codes, je ne connaissais même pas la véritable identité de cette gamine pour qui j'avais risqué ma vie, mais qu'importe ce n'était pas ça l'important.





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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyMar 6 Nov - 23:17



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La petite donzelle était bien coriace, comme je l'avais deviné. C'était à la fois excitant et reposant de rencontrer cette attidude chez une jeune femme, qui en apparence avait l'air fragile, mais qui se révélait être une vraie tigresse si on osait la titiller. En plus à l'écouter, on avait pratiquement l'impression que la torturer ne lui faisait rien, sinon lui procurait un certain amusement, alors qu'intérieurement elle bouillonnait de rage. Rage malsaine, rage brute ? Je ne saurai encore le dire, mais j'étais quasiment certain d'avoir des éclaircissement sur la question bientôt. Et pour essayer de m'effrayer, elle pouvait s'accrocher. La pauvre.

" Pardon ? Que ça m'effraie ? Au contraire, ça serait très excitant d'avoir enfin un vrai défi à relever et ne pas avoir un semblant de sorcier en tant qu'adversaire, d'après l'idée que je me suis faite ce que vaut la ravissante jeune femme en face de moi. A moins que ce ne soit que des paroles et que ça ne suive pas derrière ? "

Je lui souris ensuite. Taquin ? Beaucoup. Malicieux ? C'est le moins qu'on puisse dire. Et aussi très observateur. Je notai le frisson qui parcouru son dos l'espace d'un instant lorsque ma main s'était aventurée sur les courbes de sa peau. Je ne montrai pas que j'avais noté ce petit détail sur mon visage. Elle et moi nous livrions à une sorte de jeu de miroir. C'était à celui qui réussirait le mieux à lire dans le miroir de l'autre sans que l'autre ne franchisse la simple barrière de la vitre, qu'il n'aille pas lire au-delà.

Haussant les épaules à sa réponse, je restai collé à ses reins, faisant exprès de faire semblant de me caler correctement en bougeant un peu plus dans le creux qui s'offrait, mis mon coude gauche en appuie sur ma jambe, ma tête dans ma main, l'air désinvolte, et de ma main droite, je me remis à lui caresser la peau de son dos nu et à vif, laissant mes doigts vagabonder à leur gré, prenant le loisir amusant de les laisser toucher sa peau si gracile qu'en une sorte d'extrême contact, à la fois très léger et très intense, de manière prolongé, soudaine ou répétée.

" Oui après tout, tu as bien raison. Des animaux bien dociles, qui se laissent faire pour satisfaire leurs désirs les plus primitifs, et qui se rend à l'évidence lorsqu'il est acculé, même s'il tentera toujours en façade de trouver un moyen de s'échapper. N'est-ce pas ? "

Léger sourire dans le vague, alors que je continuai à la caresser et à fixer les plaies de son dos. Bizarre, elle ne ressentait pas les premiers picotements. Je n'avais peut-être pas insisté. Mais pour le coup, il fallait que je nettoie ses plaies avant que cela n'agisse. C'était un poison long, et qui ne donnait que des vertiges et une faiblesse soudaine à faible dose, mais je n'avais pas envie qu'elle délire maintenant alors que les choses devenaient enfin intéressantes.

Le fait qu'elle ne soit pas la meilleure personne pour m'inculquer les bonnes manières sautait quasiment aux yeux. Son comportement trahissait les protocoles, les méthodes, le calme voulu qu'avaient la majorité, alors qu'à l'intérieur ils étaient pétrifiés. Elle se contentait d'afficher sa colère et sa rage, ce qu'elle ressentait réellement, car elle ne supportait pas cet état, quitte à se prendre des coups à cause de ça. Et invariablement, ces petits détails attisaient et creusaient encore un peu plus la curiosité que j'éprouvais à son égard.

" Je vois très bien que tu n'es pas la meilleure personne qui soit, mais entre nous deux, tu laisse sous entendre que tu es la mieux placée pour l'exiger. Alors explique-moi, je suis curieux d'entendre ce que la tigresse a à m'enseigner. On peut apprendre beaucoup d'un animal en cage. Quitte à ce que tu tire entièrement sur la corde, essaye de la rompre pour voir ce qui se passe. Ça nous conviendra peut-être à tous les deux, qui sait ? "

J'avais depuis quelques bonnes minutes, le sourire et les yeux intéressés par ce que je faisais, à savoir de lui faire ressentir des sensations contradictoires. C'était un travail difficile, qui demandait de la délicatesse, de la brutalité aussi, mais surtout beaucoup de dosage, de précision.

Sa vision des choses de pouvoir changer comme ça et faire ce qu'on voulait ensuite paraissait très simple à l'écouter. Dans les faits il en était bien évidemment tout autrement.

" Tu trouve que c'est une image ? Ce n'est que la réalité. L'homme se croit juste plus supérieur à chacun parce que c'est le premier à avoir peur de disparaître. Mais on a tous le goût du sang endormir au fond de nous. Certains le laisse s'exprimer, d'autres le brident, voilà tout. Et peut-être que par ce que tu me confie là, tu comprends une partie du plaisir que j'éprouve parfois. Mais tu ne peux pas tout comprendre du premier coup, au premier contact. C'est trop complexe. "

Ce n'était pas une excuse, mais la vérité, et qu'une simple constatation. Le plaisir addictif de tuer, torturer, était quelque chose que j'avais mêlé avec quelque chose de beaucoup plus profond que le simple plaisir primaire que l'on ressentait au moment du meurtre ou de la torture. Non, c'était beaucoup plus compliqué que ça. Mais si elle pensait que j'allais tout lui dévoiler maintenant alors que ce devrait être elle l'interrogée, elle se trompait, bien que ce changement total de situation, quasiment devenu un échange entre égaux, soit très nouveau, mais très rafraîchissant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles expériences.

Et sa vision des choses était légitime. Je n'avais rien à dire là dessus, restant silencieux. J'avais juste marqué un temps d'arrêt, l'air pensif. Puis je repris, me baladant sur le haut de son dos. Entre ses omoplates, longeant les strillures vermeilles, puis me laissant dériver jusqu'au niveau de ses épaules, où je jouais légèrement, laissant mon esprit crétif me guider, comme si je dessinais des symboles sur sa peau. Je voyais la comparaison du stylo et du papier, n'ayant plus qu'à le tremper dans le sang pour avoir une encre afin d'y laisser une trace au moins temporaire de cette oeuvre imaginaire.

Je restai d'ailleurs imperturbable lorsqu'elle me demanda de la libérer. Rien, pas le moindre signe pour faire changer les choses. Cependant, j'apportai la plus grande attention à ses larmes. Elle ressentait tout de même la souffrance en apprenant la nouvelle de la perte de ses collèges et fervents amis. Puis vint sa taquinerie avant de me demander un verre d'eau. Elle voulait jouer ? Très bien, alors jouons. Même si nous jouons depuis le début.

" Mais certainement, un verre pour la demoiselle, voici. "

En guise, je pris le verre d'eau et le déversa sur son dos nu et sa tête où le maquillage coulerait sans doute, pour le peu qu'il soit déjà parti avec les larmes qu'elles avaient déversés. Ainsi, pour un peu, le poison se diluerait et perdrait encore en efficacité, ce qui me permettrait de lui parler encore correctement, même si elle ressentait les premiers effets sous peu. Et puis, il fallait bien avouer qu'elle l'avait bien cherché, et que c'était amusant. Aussi cela la frigorifierait à la longue si elle n'avait pas de nouveaux vêtements. Elle claquerait des dents, et aurait froid. Et alors, il faudrait qu'elle se réchauffe. Mais maintenant que la couverture était à moitié mouillée, il y avait peu de chance qu'elle puisse l'utiliser pour ça, même en lançant un sort sans sa baguette pour la rendre sèche, elle pourrait risquer de l'incendier. De mon côté, je fis seulement un tout petit sort d'axio pour ramener l'eau qui dégoulinait en masse sur le sofa, retourner pour la plupart dans le verre que j'avais reposé sur le plateau.

" De rien. "

Belle chute en guise d'excuse pour le geste accompli à l'instant mais également pour lui dire que ce n'était pas la peine de me remercier pour quelque chose que j'aurai fais dans une autre situation. C'est alors à ce moment là que je décidai de lui délier les mains et les pieds. J'allais bien voir sa réaction, et cela risquait sans doute d'être amusant, déroutant, délirant, attirant, j'étais bien curieux de ce qu'elle ferait, qu'elle que soit la nature de ses actes.



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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyMer 21 Nov - 18:54


Rakel Ҩ Clay



Confrontation sauvage



Mon regard de braise ne quittait pas celui de Clay, un petit air de défi. Quel défi? A vrai dire je l'ignorais moi même mais ce petit jeu me plaisait assez. Oh surtout pas jouer les victimes, car ce n'était pas ce que j'étais réellement, je l'aurais été si j'avais accepté mon sort, mais ce n'était pas cas. Bien au contraire, je savais que je m'en sortirais d'une façon ou d'une autre, après tout je m'étais déjà sortie de situation bien pire, même si j'avais pas d'exemple précis en tête à l'instant. Et puis en dehors de la désagréable sensation laissée par cet affrontement, il y avait autre chose, quelque chose de bien plus déroutant, et ce n'était probablement pas l'homme qui se tenait face à moi qui me contredirait. Il y avait cette tension clairement sexuelle entre nous. C'était presque ridicule, comment ressentir une pareille attirance pour son tortionnaire? Je ne me l'expliquais pas moi même, sans doute parce que pour une fois on osait s'opposer de façon claire à moi, m'offrant un défi à ma hauteur. Mise à part ça, il fallait être réaliste, son physique jouait aussi beaucoup. Son regard noir si profond que j'avais l'impression de m'y noyer, cet expression mi ange mi démon sur le visage, le grain de sa peau. Par la barbe de Merlin, je n'arrivais pas à croire mes propres pensées, comment pouvais-je réagir ainsi? Qu'importe, j'approchais mon visage du sien, un sourire malicieux se dessinant sur mes traits angéliques.

"Oh, je n'aimerais pas me venter, mais je satisfais toujours les attentes de mes adversaires."

Contrairement à ce que l'on pouvait penser ce n'était pas désagréable de sentir ses mains sur ma peau, mais j'avais cette sensation de brûlure qui suivait le tracé de ses mains, une fièvre que je m'efforçais de repousser, me concentrant sur ce débat stérile qui ne nous mènerait nul part.

"A vrai dire je ne suis pas tout fait d'accord, certes chacun d'entre nous chercher toujours une façon d'échapper à son destin, mais il ne se rend jamais à l'évidence, c'est ce qu'il fait qu'il y a tant d'affrontement. Sinon n'aurais-je pas du me rendre à l'évidence depuis longtemps que l'ordre ou la résistance, aucun des deux camps n'apportera autant que de ne pas se mêler de ce conflit. Et qu'il serait sans doute plus intelligent de me contenter de la protection que m'assure mon sang pur. Mais non, balais, boulot et dodo ce n'est pas ma philosophie, j'aime cette adrénaline qui coule dans mes veines, pour l'instant je n'ai pas trouvé de meilleure façon de me sentir vivante."

Je m'étonnais moi même de tenir un tel discours étant donné la situation, je n'étais pas à mon aise, mes membres étaient endoloris de ne pas pouvoir bouger à leur aise, et ma tête me tournait, peut être le résultat de mes blessures, ou peut être le manque de nourriture, je ne savais pas exactement depuis combien de temps je me trouvais ici. Qu'importe, je devais passer outre.

"Je n'ai jamais laissé entendre une telle chose, j'aurais voulu être prof je serais resté à Poudlard, mais tout sang pur digne de ce nom n'est pas sensé maitriser les bases de la mondanité et des bonnes manières? Tu n'imagine même pas le nombre de raclée que je me suis prise pour m'être trompé de couvert ou ne pas avoir suivit les règles de convenance." Je jetais un petit coup d'oeil autour de moi." Il ne faut pas être un génie pour voir que l'on vient du même monde... ou presque."

Regard plongé dans le sien, il était difficile si je parlais des raclées ou tout simple d'une pure famille de sorcier fière de son sang.

"Quoi qu'il en soit, comme tu as pu le deviner, la pomme est tombée bien loin de l'arbre, si tu n'avais pas autant l'air d'un Hermite, je parierais presque que tu aurais déjà entendu ma mère se plaindre de moi. Mais à vrai dire je ne vis pas pour satisfaire autrui, et encore moins l'image qu'un tiers se fait de moi. Ah et au risque de te décevoir, je préfère lorsque c'est moi qui utilise les cordes et laisse des traces, je pense que ça ne va pas coller."

Provocation quand tu nous tiens, j'y prenais un malin plaisir, c'était malsain, je m'en rendais bien compte, mais qu'importe, je n'étais pas la seule à instaurer ce climat.

"Craindre la mort est l'une des choses les plus stupides qui puisse existé, nous y sommes tous condamné, tôt ou tard. Quant à la soif du sang, je dirais surtout qu'il s'agit du plaisir de détruire un ennemi, une petite victoire peut être insignifiante, mais au final n'est ce pas le cas de toutes victoires? Je crois très sincèrement que quelqu'un qui éprouvé du plaisir à semer la mort sans autre raison ne connait tout simplement pas la force des autres sensations que l'on peut vivre. Tuer est loin d'être la plus agréable."

J'avais de nombreux vices, gourmandise, feignantise, à vrai dire, je me surprenais souvent à présenter un bel échantillon des péchés capitaux, mais au final, se sont eux qui rendent la vie si exaltante. Le plaisir de se lécher les doigts lorsqu'une chocogrenouille à décidé d'y laisser du chocolat, celui de lézarder au soleil, ou plus encore celui de parcourir du bout des doigts le corps d'un homme.

"D'ailleurs ça rime à quoi tout ça, j'ai juste l'impression que tu t'interdis de ressentir toute autre sensation de peur d'aimer ça, et de te rendre compte que la haine et la douleur ne mène à rien."

Elle ne faisait que transpercer l'âme, comme à cet instant la douleur d'avoir perdu des amis chers, certains que je connaissais depuis Poudlard. Mais cette sensation fut dissipé par le froid qui se répandait le long de mon dos. Bon je l'avais peut être un peu cherché, mais la punition était sévère, ma peau se couvrit de frisson causé par ce choc thermique. Mais qu'importe je me retrouvais à présent libre. Je me levais pour détendre mes muscles endolories, ce qui n’arrangeais pas mon mal de tête, la pièce autour de moi semblait tourner. Qu'importe je fis ce que j'avais de mieux à faire, l'ignorer. Puis me retournant pour faire face à mon geôlier, sans un mot je mis le feu à la couverture restée sur le sofa, espérant lui aussi l'incendier, même si j'aurais simplement pu le faire en lançant le même sort qu'à cette foutue couverture, puis ignorant totalement les flemmes je me rapprochais de Clay, de façon à ce que mon visage ne soit plus qu'à quelques centimètres du sien, une lueur de défi au fond de mes prunelles grises. Je pouvais sentir sa respiration sur mon visage, puis doucement je remontais mon visage, laissant mes lèvres à quelques millimètres du sien.

"Je ne serais JAMAIS un animal en cage."

Je frottais mon nez contre le sien avant de me retourné, lui envoyant mes cheveux mouillés lui fouetter le visage, avant de me retourner à distance raisonnable.

"Et au final quoi, on va jouer à ce petit jeu là jusqu'à ce que l'un d'entre nous craque c'est ça? Je crois que ça risque d'être long et répétitif, nan?"

Difficile de dire si je parlais de la torture ou de ce petit jeu que nous avions instauré et qui consistait à faire en sorte d'attiser le désir de l'autre. Mais au final, est ce que ça avait beaucoup d'importance?




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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyJeu 29 Nov - 19:10



Rakel & Clay



Confrontation sauvage

« L'oiseau est plus libre dans une cage illuminée que dans les ténèbres profonds de la nuit »
Clay Livingston


Son regard de braise était captivant. Je ne voulais m'en défaire seulement si j'y étais forcé. Le jeu s'intensifiait, se prolongeait, et il y avait toujours cette sorte de tension, cette attirance entre nous.

Si elle voulait se rendre plus désirable encore en forçant la malice à s'inscrire plus profondément sur ses traits angéliques, c'était réussi. Essayait-elle de me séduire pour mieux s'enfuir ? C'était une possibilité à prendre en compte, mais qui malgré qu'elle s'imposait à moi, s'était rapidement évaporée. J'étais obnibulé par le risque, le danger et surtout l'excitation presque sauvage qui naissait au fur et à mesure de nos échanges.

" Vraiment ? Je serai curieux que tu me montres. Mais sais-tu au moins quelles sont mes attentes ? "

J'inscrivai à mon tour une expression taquine sur mon visage, lui rendant son sourire. Je voyais qu'elle luttait contre le poison. Il faisait donc effet. Mais cela n'était pas si grave que cela. Il lui suffira de boire l'antidote, et elle serait en pleine forme. Enfin, avec le dos nu, couvert de strillure, le ventre vide, et la fatigue accumulée en absence d'une bonne nuit de repos.

Je ne dis rien suite à son discours. Que rajouter de plus ? Et puis, j'en avais marre de ce débat philosophique. Ce n'était pas vraiment mon domaine préféré. Je laissai alors courir, même si moi aussi j'aimais faire venir l'adrélanine dans mes veines et profiter de chaque instant de plaisir et de puissance qu'elle offrait.

" Je connais les bases, mais sincèrement, je ne les ai utilisées que très peu de fois. Mon éducation était différente à ce niveau-là. "

Il n'y avait pas qu'à ce niveau, mais pour le moment, elle n'avait pas besoin de savoir. Elle le découvrirait elle-même. La situation avait vraiment changé depuis le début. Nous étions véritablement devenus égaux, même si je demeurai encore en position de force. Mais je ne me souciais plus de cela. Je commençai à comprendre pourquoi elle m'avait intriguée.

" Je n'ai que faire de l'image que l'on a de moi, mais je n'irai pas jusqu'à ce qu'on mette mon talent et mes compétences en doute. Et au risque de te décevoir, je ne te laisserai pas prendre les rênes aussi facilement. Il faudra t'accrocher si tu veux prendre les cordes. "

Mais je restai aussitôt silencieux à ces dernières paroles. Je l'écoutai, tombant dans une espèce d'absence momentanée. Avait-elle raison ? Je n'avais pas éprouvé du plaisir qu'en tuant ou torturant, il m'était arrivé d'apprécier le fait de rester plongé dans les ténèbres pendant de longues heures, en ne me frottant pas au monde extérieur. Mais avais-je vraiment découvert d'autres choses ? Non. La réponse était tout aussi évidente que cela. Voilà pourquoi Rakel m'avait intrigué, parce que je trouvais qu'elle possédait quelque chose de spécifique, qui lui était propre, mais qui m'attirait plus que chez d'autres.

C'est sans doute à cause de cette absence que je ne réagis pas assez vite pour éteindre directement le feu. Mais il me sorti de la petite torpeur dans laquelle je me trouvais. Rakel s'était levée, non mécontente de se retrouver libre après un bon quart d'heure attachée dans une position inconfortable, on en convient. Je me levai pour éviter qu'une braise ne m'atteigne, et avant que le sofa prenne feu, j'envoyai valser la couverture vers l'âtre qui se trouvait juste derrière moi. Le conduit était bien entendu obstrué par une grille serrée, mais elle n'empêchait pas la fumée de sortir. Les bûches déjà présentes ne tardèrent pas à se consumer silencieusement, alors que les flammes, avec l'apport soudain d'oxygène dévoraient plus activement ce qui restait de laine.

Il suffit de ce court laps de temps pour que lorsque je me retourne, la jeune tigresse se trouve devant moi, à quelques centimètres de mon visage. Je n'étais pas surpris, plutôt amusé. Son souffle sur mon visage, le reste du parfum hypnotisant qu'elle portait pénétrant mes narines, le son de sa voix qui résonnait encore en moi, le contact avec sa peau et soudain le claquement de ses cheveux humides sur mon visage étaient contradictoires, mais tellement agréables. Je n'en revenais pas d'avoir de telles pensées. Bien que cela ne me déplaise pas, tout au contraire. C'était juste... inhabituel. De toute façon, tout était inhabituel depuis que je discutais avec elle. Le jeu n'en était que plus exaltant. J'aurai bien eu l'envie de l'embrasser, mais je me retins. La provocation aurait toute sa place et son temps rapidement.

" Jamais un animal ? Ne jamais dire jamais, tu dois pourtant bien connaître ce proverbe, non ? Toi qui parlais tout à l'heure d'éducation. "

Je me rapprochai d'elle, réduisant à vue d'oeil la distance qui nous séparait.

" Pourquoi dis-tu cela ? Tu t'ennuie déjà ? On vient à peine de commencer. "

Mais je n'infirmai pas non plus ses propos. Et je n'avais pas non plus révélé mes intentions. Je sorti de la poche intérieure de ma veste une petite fiole qui renfermait un liquide de couleur rouge clair.

" Au fait, tu ne ressentirais pas d'étranges vertiges ces derniers temps ? Tu as l'air un peu faiblarde j'ai l'impression. A moins que je ne me trompe ? Je t'avais dis que je me serai employé à t'empoisonner différemment. "

Le fouet, évidemment. Le cuir en était imprégné. Mais qu'importe à présent, j'attendais de voir sa réaction. Elle ne s'était peut-être pas attendu à cela. était-ce pour cela qu'elle ne fonça pas sur moi ? Quoi qu'il en soit, je lançai l'antidote en l'air d'un air désinvolte. Je profitai ainsi d'une courte diversion, mais d'une diversion quand même. Je me rapprochai subitement d'elle, exécutai un parfait crochet en jambe, et dans la foulée, me positiona de telle manière qu'elle restait clouée au sol. La chute avait dû faire mal, mais la connaissant, bien que depuis peu, elle n'en montrerait sans doute pas un seul signe.

" Et maintenant, tu trouve le jeu trop répétitif peut-être ? "

Le manque de nourriture et de sommeil m'avait aidé sur ce coup, je devais l'admettre. Mais la suite risquait d'être trop prometteuse pour laisser passer cette petite taquinerie que je pouvais lui infliger.







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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyLun 10 Déc - 23:51


Rakel Ҩ Clay



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Mon regard ne quittait pas le sien, je l'écoutais un petit sourire aux lèvres, il faut dire que je m'amusais plutôt bien malgré la situation. Oui j'étais dans de sale drap, dans les mains de l'ennemi, mais au final, il ne fallait pas avoir peur de la mort. De toute façon, c'était une chose inévitable, nous ne faisons que la retarder, rien de plus, et puis quoi qu'il en soit et peu importe la situation, je ne me laisserais pas faire, ce n'était pas dans mon état d'esprit. Un petit sourire narquois sur le visage je l'observais amusé, ses attentes? Il se pensait donc si original que ça? Très sincèrement, je ne pensais absolument pas que c'était le cas, bien au contraire, ce style qui se donnait en révélait bien plus que tout les mots qu'il ne prononçait pas, et tout ce qu'il refusait de me révéler. Cette homme était quelqu'un qui portait un lourd passé, une souffrance que je ne connaissais peut être pas personnellement, mais que je reconnaissais sur le visage des autres. Ma curiosité me poussait à me demander ce qu'il avait bien pu subir pour devenir un tel monstre, mais en même temps je n'étais pas sûre de vouloir connaitre cette raison, peut être parce que je craignais de ressentir de la compassion pour lui, ou bien de la pitié, mais est ce que la chose la plus terrible du monde pouvait pardonner tout le mal qu'il avait fait? je ne savais même pas pourquoi je me posais de telle question. Peut être que je voulais croire qu'il y avait encore une part d'humanité en lui.

"Il n'y a que rarement beaucoup d'originalité dans les attentes des hommes, au final, vous êtes tous les mêmes au final, certains un peu plus sordides que d'autres, mais par Merlin, pourquoi vous croyez vous si unique? Je crois que les femmes sont bien plus réalistes."

Car oui il fallait être réaliste, nous étions toutes remplaçables ou presque aux yeux des hommes. Je lutais contre la fatigue, mais quoi qu'il en soit je restais vaillante, sans doute grâce à mon fort caractère et ma volonté de vaincre coûte que coûte, c'était pour cette raison que j'étais un atout non négligeable pour la résistance, et sans doute aussi pour cette raison que malgré ma forte tête, et mon non respect des règles, je n'avais jamais eu de véritables problèmes. Quoi qu'il en soit, tout ce que me révélait Clay en indiquait bien plus que ce qu'il semblait bien vouloir me dire. Si il n'avait pas eu à utiliser la politesse, c'était sans doute que son enfance n'avait pas été particulièrement sociable, ou du moins devait rester dans le cadre familiale. Après tout, il fallait être réaliste, l'éducation était relativement semblable dans toutes les familles, mais si ce que j'avais pu voir de cet homme jusque là montrait son éducation, c'était réellement triste. Oui triste, son enfance avait du être triste pour devenir ainsi, et encore, j'étais persuadée que triste, était un mot bien loin de la réalité.

"Et qui te dis que je n'ai pas déjà les rênes?" J'eus un petit sourire aguicheur." Au final, j'en ai déjà tant appris. Certes ce ne sont que des suppositions, mais je crois que je commence à te cerner."

Je fus particulièrement satisfaite de la réaction créée par mon petit sort, les buche qui prenaient feu allait réchauffer l’atmosphère, et surtout l'air assez frais de la pièce. Même si mon coeur était de feu, je ne pouvais ignorer les frissons qui parcouraient mes bras, ni ceux qui me faisaient frissonner en remontant le long de mon dos. Je ne voulais pas lui révéler ma nature d'animagus, sinon il aurait été tellement simple de lutter contre le froid avec la fourrure de mon caniné. Toujours très proche de cet homme, au point que je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage, ce qui devait être réciproque. Puis lui tournant le dos, ce fut dans mon cou que je pus sentir son souffle. Ne jamais dire jamais? A vrai dire j'étais une personne très entêtée, et a vrai dire, je n'étais pas du genre à changer d'avis, même si d'autres proverbes indiquait que seul les idiots ne changeaient pas d'avis.

"Qui te dis que j’applique ces principes de mon éducation? Je ne suis plus une petite fille, aujourd'hui je suis libre de mes choix."

Quant au fait d'avoir été empoisonnée, je n'étais pas particulièrement étonnée, même si je ne savais pas comment il s'y était prit, mais au final, je m'en foutais pas mal. L'instant qui suivit, je ne compris pas exactement ce qui m'arrivait, je me retrouvais sur le sol, Clay au dessus de moi. La douleur c'était pas particulièrement insupportable, mais j'avais l'impression d'être lourde, incapable de bouger le moindre muscle, quoi que pas exactement. Du bout des doigts j'accrochais la chemise de Clay, le rapprochant un peu plus de mon visage.

"Crois moi, je suis sûre que tu ne pourras plus vivre sans moi."

Mon nez effleura sa joue, mon souffle caressait sa peau, puis doucement mes lèvres effleuraient les siennes. Doucement ma main se referma sur sa poitrine, laissant mes lèvres à quelques centimètres des siennes. Je restais silencieuse, semblant écouter quelque chose.

"Comme quoi tu as un coeur finalement."



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MessageSujet: Re: Confrontation sauvage ¤ Ft Clay Confrontation sauvage ¤ Ft Clay  EmptyVen 14 Déc - 22:29



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« L'oiseau est plus libre dans une cage illuminée que dans les ténèbres profonds de la nuit »
Clay Livingston


Avais-je le regard trop fier pour qu'elle me réponde cette réponse qui sortait de la part de toutes les féministes ? Les femmes elles aussi avaient leur lot de prévisibilité. Peut-être les hommes pensaient tous aux courts moments de plaisir qu'ils tireraient à avoir à gauche ou à droite, mais les femmes aimaient se dire avoir le pouvoir sur les hommes, de pouvoir les contrôler, les manipuler par la culture de leur beauté, leur perfectionnement de leur art de séduction. Et même si elle ne voudrait en démordre, il y en avait beaucoup plus qu'elle ne voulait le sous-entendre. Nombre d'entre elles avaient déjà avec moi. J'admets que sur l'instant, cela n'était pas désagréable, mais à long terme, je me lassais de cette mise en scène, de ce jeu d'actrice, de manipulatrice pour finalement en venir au même but : avoir chacune dans son lit l'homme qu'elles convoitaient. Il n'y avait aucune originalité, à toujours faire la même chose, la même histoire. A l'inverse, Rakel était totalement différente. Elle s'y prenait autrement. Oui son art était original, et c'était ça aussi qui m'attirait chez elle.

" Plus réalistes ? Tout dépend de quelles femmes tu parles, des âmes sensibles, romantiques ou des traqueuses d'hommes qui n'attendent que l'instant où leurs atouts naturels fassent mouche et attrape le premier mec venu ? De notre côté c'est pareil. On a ceux qui ne pensent qu'à n'avoir un petit plaisir sur l'instant et ceux qui pensent à celui qu'ils pourraient avoir indéfiniment, mais aussi celui qu'ils pourraient donner en retour. Alors ne jette pas la pierre à tout le monde sur des idées reçues. Même si beaucoup sont réglés sur l'obsession et l'attirance d'un corps au lieu d'y voir l'âme, tous ne le sont pas. "

Oui, après tout, pourquoi serions les seuls fautifs ? Certes, la plupart des hommes n'étaient pas difficiles et se fichaient pas mal des conséquences, mais les femmes, bien que peut-être plus réalistes, étaient bien conscientes de ce qu'elles faisaient, surtout concernant les chasseresses. Et je ne savais pas ce qui était le pire. Se battre contre son instinct primaire et refuser les avances d'une personne attirante pour conserver le semblant de ce que l'on appelle humanité, ou bien faire exprès d'attirer un homme à soi sachant qu'il sera peut-être faible, qu'il détruira la vie d'une autre fille, et qu'on saura qu'au final on sera à l'origine de la catastrophe ? Quoiqu'il en soit, je me fichais pas mal e la réponse dans le cas présent. Je ne me sentais pas concerné. Je n'avais connu ni ce que toutes mes victimes appelaient l'amour véritable, ni la tentation de casser un serment lorsque l'on est paré de mille illusions sur l'avenir lorsque l'on se marie à celle qu'on pense être notre âme soeur. Le seul amour que j'ai reçu de quelqu'un, c'était celui de Dahlia, et durant un court instant l'affection de Kristal.

Rakel ne perdit pas de temps. Un petit sourire aguicheur et une taquinerie en bonne et due forme. Aurait-elle déjà les rênes ? Bonne question. Néanmoins, la réponse me paraissait évidente : on se les passait à tour de rôle, faisant exprès de laisser l'un provoquer l'autre, prenant le goût du risque et de l'inconnu qui s'ouvrait à nous. Rien que quelques gestes nous montrait déjà comment cela finirait sûrement, mais en attendant, nous n'écourtions pas ce jeu qui nous procurait tant d'amusement. C'était un peu comme une pause dans le temps, un arrêt dans cette guerre de domination et de libération. Il n'y avait plus de camps qui tenait, seulement deux êtres au sexe opposé qui s'écoutaient, se cherchaient et se trouvaient pour apprendre de l'autre.

" Et voilà, qu'est-ce que je disais ? Tu ferais donc parti des croqueuses d'hommes ? " petit sourire malicieux, puis " Comment voudrais-tu que je résiste aussi à un joli corps à moitié dénudé ? Je me disais justement, tu n'as pas trop froid comme ça ? Et si tes vêtements mouillés te gênent, n'hésite pas à les enlever, ce n'est pas moi que ça dérangerait. "

Pure provocation à mon tour. Le foyer allumé devait lui faire un bien fou d'ailleurs. Elle commençait à frissonner, et ce serait une chance qu'elle n'attrape pas froid.

" Ça pour être libre de tes choix, je confirme que tu l'es. Et si tu avais été une petite fille, je ne t'aurai pas prêté attention, ni même capturée dans le but de t'utiliser pour je ne sais quelle tâche sordide comme tu dis si bien. "

Non, je n'aurai pas fais ce genre de chose. Loki m'avait obligé, mais je ne voulais pas recommencer de sitôt. Si j'étais forcé, je le ferai, mais je n'y prendrai aucun plaisir, et sans doute tuerais-je la gamine pour lui éviter de souffrir plus. A vrai dire, je n'en avais aucune idée tant que je ne serai pas à nouveau confronté à pareille situation. Tout ce que j'espérais, c'est de ne pas y avoir affaire du tout.

J'eus tout le loisir désiré d'observer son visage, ses traits graciles qui exprimaient à la fois la surprise et la satisfaction lorsque je la plaquai au sol. Qu'espérais-je en cet instant ? Je ne le savais pas vraiment. Je profitai simplement de l'instant présent, de ce qu'elle m'offrait sans le savoir, ou peut-être que si finalement, de l'occasion d'apprendre à apprécier la beauté sans aucune torture, hormis celle de l'esprit qui se pose des tas de questions aussi illogiques que nécessaire néanmoins. Était-ce vraiment ce que j'avais envie ? Peut-être. Était-ce prudent ? Sûrement pas. Mais qui ne prenait pas de risque possédait une vie bien morne. Quitte à ce qu'ensuite ce ne soit que la destruction qui m'habite, le désespoir aussi, rien n'équivalait peut-être cet instant que je considérais comme magique. Oui magique au sens des communs. Je n'avais rien connu de tel. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était le romantisme absolu, que c'était déjà une histoire qui s'écrirait aussi longtemps que je vivrai. Non, je pense que je n'ai jamais rêvé de ce genre de choses, ayant perdu mes illusions depuis bien longtemps. Mais c'était quelque chose de nouveau pour moi, je devais l'admettre, et malgré les apparences, cela m'intriguait. Cela ne m'attirait pas sauvagement, le sentiment était plus profond que ça. Ce n'était pas forcément de l'amour, il était trop tôt pour le savoir, mais un changement s'opérait en moi, c'était certain. Peut-être que ce désir d'affection que j'avais toujours voulu retrouver enfant et qui s'était dissimulé en grandissant revenait lentement à la surface.

"Crois moi, je suis sûre que tu ne pourras plus vivre sans moi."

Cette phrase tournait dans ma tête. Je souris pour sauver les apparences, mais il se pourrait bien qu'elle se vérifie un jour ou l'autre. Dingue comment j'avais pu passer en si peu de temps entre le chasseur fier, malicieux, taquin et sûr de lui, à l'homme en proie aux doutes, rien qu'à cause d'elle. Seulement à cause de Rakel.

" Qui te dis que l'inverse ne sera pas vrai aussi ? " répondis-je enfin.

Je sentis ses doigts s'agripper à ma chemise pour m'attirer à elle, ce que je ne refusa pas. Je me laissai faire, attendant de voir la suite. Mais il fallait que je me ressaisisse un peu, ou sinon le jeu tournerait trop vite à son avantage. Et si c'était déjà le cas ? Si c'était ce que j'attendais ? Finalement, ça ne serait pas pour me déplaire.

Son souffle vint caresser ma peau, ses lèvres si belles s'approchèrent à quelques centimètres des miennes si ce n'était seulement quelques milimètres. Je restai silencieux, curieux de ce qu'elle voulait faire. Même si j'étais encore sur ma garde, celle-ci ne tarderait pas à tomber si elle continuait à m'attendrir. Elle semblait sincère. Je n'en étais pas sûr, et cela m'agaçait un peu. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'avais du mal à interprêter les signes qui m'étaient présentés, afin de prévoir, d'anticiper ce qui allait se dérouler. Pour la première fois, je me retrouvais dans le flou. C'était bizarre et désagréable. Mais la situation elle, non. Laissons de côté l'agacement et profitons donc de la nouveauté.
Son souffle était chaud, contrairement à sa main vers laquelle j'abaissai mon regard. Elle était gelée. Elle n'oserait pas l'admettre, mais je sentais bien la différence. D'ailleurs, ce décalage de température me fit frissonner, et je ne pus m'en empêcher. C'était également la première fois qu'une femme prenait le temps d'agir ainsi avec moi. C'était très nouveau ce gain d'intérêt pour moi. Peut-être était-ce pour mieux s'en aller après. Mais j'admettais que je ne m'attendais pas à cela. J'avais un coeur certes, mais un coeur qui n'avait connu rien d'autre que la désolation et la souffrance. Les courtes nuits que j'avais connu avec d'autres femmes n'étaient seulement que pour l'appétit féroce qui vous démange parfois, et dont vous avez envie d'assouvir, ou parfois que vous ne pouvez pas faire autrement. Ce n'était pas vraiment sincère. C'était plus une formalité.

Je relevai les yeux vers les siens, d'une beauté pénétrante. Je m'y perdrai sans doute un jour. Mais aujourd'hui, la surprise et l'étonnement me maintenaient dans la réalité, même si celle-ci était bien déformée. Je ne disais rien, l'observant ainsi, comme s'il me fallait du temps pour m'imprégner de ses mots. Soudain, je tournai la tête pour dévier mon regard, m'éloigner de son visage pour tant si joli et cacher l'expression de mon visage qui, je le savais, ne soutiendrais pas cette fois le masque de la taquinerie. Une larme perla au coin de mon oeil gauche.

" J'ai peut-être quelque chose qui bat, mais je ne suis pas sûr que ce ne soit un coeur. Ou alors c'est un coeur depuis longtemps transformé en glace, gelé par la froideur de mes années où je n'ai fais que tuer et torturer. "

Je relâchai la pression sur le bras dont elle se servait pour palper les battements de mon coeur, et lui pris sa main. Je reportai mon regard sur celle-ci, et la dirigea vers son coeur à elle. Je sentis également les siens. Bien que dans une mauvaise posture, ses battements étaient réguliers, ils ne montraient pas la peur. Je souris malgré moi. Je ne la connaissais que très peu, mais je me serais douté de cela. Je lui lâchai la main pour récupérer l'antidote. Il ne fallait pas que le poison aggrave déjà ce qui était en marche.

" Prends le avant de perdre connaissance. Tu tremble de froid, même si je sais que tu me diras le contraire, ça risque d'aggraver les effets du poison. Et je n'ai pas envie que tu perdes ta lucidité maintenant. "

Je me rapprochai de ses lèvres, la regardant, et laissai quelques secondes de silence filer entre nous, la lueur des flammes se reflètant dans mes yeux. Puis, doucement, je me rapprochai encore, jusqu'à ce que nos lèvres s'effleurent.

" Ce serait tellement dommage de te perdre alors que je commence à peine à te découvrir. "

C'est alors que je déposai un baiser sur ses lèvres douces et ensanglantées.




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